PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Joseph Rouzel, Gilles Marcellot, Didier Dubasque, Manuel Pelissiéet al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 160, 4e trimestre 2023, pp. 9-79.
Mots clés : Travail social : Métiers, Crise, Éducation spécialisée, Éthique, Formation, Implication personnelle, Jeune, Travailleur social, Reconnaissance, Profession, Solidarité, Travail
Que se passe-t-il dans les professions sociales où longtemps le sens de l'engagement et de la solidarité a pu compenser la faible reconnaissance salariale ? Notons que ça n'est pas seulement les travailleurs du social qui sont gagnés par la morosité ambiante. Il y a peut-être une crise générale du rapport au travail. Dans ce dossier donc : les récits, constats et analyses de professionnels issus de champs disciplinaires différents, de terrains différents, chacun livrant son regard sur la crise que traversent actuellement les métiers du social et du soin.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 234, décembre 2022, pp. 22-33.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Animation, Crise, Accueil collectif de mineurs, Animateur, Vocation, Recrutement, Rémunération, Jeune, Engagement
Nous le savons tous : l'animation, comme d'autres secteurs en lien avec le service de l'humain, traverse une crise profonde. Les jeunes ne souhaitent plus s'engager l'été dans les colonies de vacances en nombre suffisant, et les métiers de l'animation, sans doute trop longtemps considérés comme un choix par défaut en matière d'orientation, n'attirent plus... On les fuirait presque.
Bilan : les animateurs sont aujourd'hui des professionnels recherchés et le modèle économique de ce qui fait l'une de nos spécificités internationales est à revoir. Comment les pouvoirs publics mais aussi, et surtout le terrain, font-ils face à cette crise ? Quelles sont les solutions pour y remédier ? Telles sont les questions auxquelles nous tentons de répondre dans ce dossier.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3265, 24 juin 2022, pp. 18-21.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Éducation, Jeune, Échec scolaire, Crise, Création, Emploi, Écologie, Précarité, Réseau, École, Personne handicapée, Jeune en difficulté, Formation professionnelle, Apprentissage, Mission locale pour l'emploi
Chaque année, en France, près de 100 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme et en perte de sens ou de repères. En parallèle, l’Agence de la transition écologique (Ademe) estime qu’un million d’emplois devraient être créés dans le secteur de la transition écologique d’ici à 2050. C’est pour répondre au double défi de la crise sociale et de la crise écologique que s’est créé le réseau des écoles Etre.
Puisant sa sève des observations relevées et enquêtes menées auprès des jeunes lors du premier confinement à Bruxelles, le présent article vise à rendre compte des rapports entretenus entre la crise, le lien social et la jeunesse bruxelloise face à la pandémie de la COVID-19. Entre disqualification au sein des familles et désaffiliation avec l’institution scolaire, ce développement donne à voir comment les rapports à l’altérité ainsi que les formes de sociabilité et d’individualisation se redessinent chez les jeunes bruxellois issus des quartiers dits « populaires » à mesure qu’évolue la crise sanitaire. L’article tend également à comprendre comment la crise, malgré ses multiples acceptions et sa longue trajectoire historique, est aujourd’hui, contre toute attente, une opportunité sociographique de relever à la fois des formes de coopération, de maintien du lien et d’engagement social chez les jeunes dans les quartiers « populaires » de la capitale belge.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 26, automne 2021.
Mots clés : Territoire-Logement, Jeunesse-Adolescence, Jeune, Milieu urbain, Eau, Crise, Jeu, Politique, Habilitation, Expérimentation, Banlieue
Cet article a pour objet les « geysers » de la canicule de juillet 2015. Ces phénomènes causés par l’ouverture « sauvage » des bouches d’incendie dans des villes de la banlieue parisienne ont été traités par les pouvoirs publics comme des sortes d’émeutes. Le texte rend compte également d’une expérimentation conduite pendant l’été 2016 rendant légale et sans risque l’ouverture des bouches d’incendie. Ce texte est l’occasion d’une réflexion sur l’habilitation des jeunes comme acteurs politiques, rendue en partie possible par l’emploi d’un cadre théorique articulant les concepts d’expérimentation, de maîtrise d’usage et de ville récréative.
Spécialiste de la mise en œuvre des politiques de jeunesse et de l’engagement et la participation des jeunes en Europe, Patricia Loncle analyse l’impact des inégalités sur cette population. Entre abattement, colère et engagement.
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 259, Septembre 2021, pp. 17-23.
Mots clés : Jeune, Jeune en difficulté, Génération, Intergénérationnel, Précarité, Exclusion sociale, Inégalité, Crise, Épidémie, Santé, Autonomie, Solidarité, Sociologie
L'actualité médiatique ne cesse de le rappeler : la crise sanitaire a fortement contribué à fragiliser notre jeunesse. Entre strictes mesures de confinement et traitements différenciés en fonction des âges de la population, les derniers mois ont mis au grand jour des fractures entre les générations. Nombre d'entre elles préexistaient pourtant avant l'apparition du Covid. Sociologues, économistes, jeunes, Le Jas a souhaité ce mois-ci croiser différents regards afin d'identifier, outre les causes d'un mal-être latent dans les rangs de notre jeunesse, les moyens et les pistes de réflexion qui mériteraient d'être mis à profit pour réparer les fractures entre les générations.
Article de Luc Rouban, Yves Sintomer, Bruno Cautrès, et al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 420-421, mars-juin 2021, pp. 15-129.
Mots clés : Lien social-Précarité, Démocratie, Citoyenneté, Parti politique, Vie politique, Élection, Démocratie participative, Idéologie, Territoire, Commune, Mouvement social, Participation, Budget, Jeune, Vote, Crise, Abstention, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Technologie numérique, Union européenne, Droit européen, Décentralisation, Europe de l'Est, Hongrie, Slovaquie
Au gré des tensions et des crises politiques qui se sont multipliées depuis une vingtaine d'années, la confiance dans les institutions s'est érodée. Le clivage entre les citoyens et leurs dirigeants s'accroît tandis que la participation des électeurs aux scrutins décline, tout particulièrement chez les jeunes. Quelle est l'origine de ces doutes qui entourent le fonctionnement de la démocratie ? Comment envisager un renouveau de la vie démocratique propre à regagner la confiance des citoyens ? Cette crise ne doit pas être vue en effet comme une fatalité. Un mouvement profond vers une réappropriation du débat public et une plus grand participation des citoyens à la délibération politique est à l'œuvre depuis une dizaine d'années. Ce numéro double de Cahiers français se propose de cerner en détails les conditions de ce renouveau.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 21/2567, Semaine du 31 mai au 6 juin 2021, pp. 32-35.
Mots clés : Jeune, Jeune majeur, Jeune en difficulté, Précarité, Crise, Santé, Épidémie, Lien social, Insertion professionnelle, Chômage, Aide alimentaire, Santé mentale, Souffrance psychique, Emploi précaire, Revenu minimum, Politique des revenus, Collectivité territoriale
La disparition des petits jobs et des contrats d'intérim ou l'annulation des stages ont fait basculer une partie des 18-24 ans dans la précarité. Le ralentissement économique a des conséquences délétères sur l'insertion professionnelle et les études. En marge des hospitalisations liées au virus, une autre crise sanitaire se joue. En effet, les jeunes fragilisés se retrouvent en détresse psychique. Une hausse importante des troubles anxiodépressifs est constatée depuis le début de la pandémie. Loin d'être nouveau, le débat sur l'instauration d'un revenu de solidarité pour les majeurs de moins de 25 ans est ravivé par la crise. Collectivités, parlementaires et économistes se révèlent force de proposition, sans toutefois convaincre le gouvernement.
Le centre Kâlî accueille en journée des adolescents qui présentent des troubles psychiques. En les privant de contacts avec leurs pairs, de projets, d'opportunités d'autonomisation et d'expérimentation en dehors de la sphère familiale, mais aussi pendant un temps d'accompagnement thérapeutique en présentiel, la crise sanitaire a accentué leurs fragilités.