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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Citoyens ou étrangers ? Dynamiques d'inclusion et d'exclusion dans le conflit du village Sinti de Venise

Article de Claudia MANTAVAN

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 36, n° 1.

Mots clés : Gens du voyage, Citoyenneté, Différence, Culture, Ethnie, Exclusion sociale, Nomadisme, Conflit, Sécurité, Insécurité, Commune, Élu local, Sociologie, SINTI, ITALIE, VENISE

Cet article a pour objectif de réfléchir aux problématiques de citoyenneté et de différence à partir du cas de la communauté Sinti de Venise. L'augmentation de la diversité ethnique et culturelle au cour des sociétés occidentales remet profondément en question l'idée moderne de citoyenneté, lorsque dans le même temps à l'heure de la globalisation, la crise de la politique représentative, quant à elle associée à l'augmentation de l'insécurité, provoque l'émergence de comité de citoyens « pour la sécurité ». Comment la diversité véhiculée par les Roms et les Sinti est-elle ainsi gérée en Italie ? Si au niveau national, l'exclusion semble être l'unique réponse, certaines situations locales, comme à Venise, tentent de rassembler et d'unir citoyenneté et différence par le biais de politiques de dépassement des « camps nomades ».

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L'expérience du ghetto : stomy roger abou et leur clan : rebelles et debrouillards

Article de Manuel BOUCHER

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 33, n° 2, pp. 221-248.

Mots clés : Jeune en difficulté, Enfant de migrant, Politique de la ville, Stigmatisation, Violence, Idéologie, Sécurité, Insécurité, Quartier, Banlieue, Ghetto, Police, Contrôle social, Régulation sociale, Précarité, Territoire, Enquête, Sociologie, Discrimination, Racisme, Conflit, Bande, Statut social, Image de soi

Dans un contexte pusillanime à l'égard de la jeunesse populaire renforcé depuis les émeutes urbaines de l'automne 2005, nous avons souhaité dépasser les polémiques idéologiques (sécuritaires/anti-sécuritaires) sur les phénomènes d'insécurité et leur traitement en mettant en oeuvre un programme de recherche permettant de définir et comprendre l'expérience sociale des habitants des cités d'habitat social qui font peur, notamment des jeunes qui assument une « figure d'agresseur » et entretiennent des interactions frictionnelles avec les acteurs institués et émergents d'encadrement des classes populaires. Ce texte expose ainsi des données extraites d'une recherche portant sur les rapports paroxystiques entre des acteurs publics et para-publics de la régulation sociale et des jeunes incarnant des « figures de désordre » dans les quartiers populaires. Plus précisément, cet article décrit d'une part, les nouvelles épreuves de domination sur des jeunes d'une cité (la Cité des enfants perdus) en voie de ghettoïsation (importante précarisation des habitants, territoire fortement ethnicisé faisant l'objet d'une politique socio-urbaine minée par des conflits politico-institutionnels, forte visibilité d'une jeunesse désouvrée et stigmatisée, etc.) et d'autre part, les réactions et stratégies développées par ces jeunes pour sortir d'un processus de « réification réciproque ».