PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 135-149.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parents, Milieu ordinaire, Enfant, Surdité, Apprentissage, Langue des signes, Communauté, Groupe de référence, Bilinguisme, Représentation sociale
L’annonce de la surdité est un évènement majeur pour les parents car ils se retrouvent face à un enfant qui n’entend pas, situation linguistique inédite. La préconisation, suite au diagnostic, est, pour la plupart du temps, l’appareillage afin que l’enfant devienne entendant. La non (ou mé-) connaissance de la langue des signes et de la culture sourde fait que la modalité visuo-gestuelle est regardée au travers d’a priori liés aux conflits linguistiques. Les parents étant entendants, l’enfant doit l’être afin d’assurer un équilibre comunicationnel au sein de la famille et de la société. À partir de données recueillies lors d’entretiens semi-guidés avec des parents de Canada et de France, nous souhaitons explorer les rapports que les parents peuvent avoir avec l’apprentissage de la langue des signes, voire l’immersion dans la communauté sourde et par conséquent dans le bilinguisme sourd, et définir s’ils établissent des liens antinomiques entre l’oralisation et la langue des signes.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 1, n° 89-90, Février 2021, pp. 5-166.
Mots clés : Enfance-Famille, Éducation familiale, Bilinguisme, Apprentissage, Lecture, Famille, Langue des signes, Surdité, École maternelle, Coopération, Participation, Jeune enfant, Migration, Mineur non accompagné, Autorité parentale, Intégration, Parentalité, Technologie numérique, Orphelin, Enseignant, Adolescent, Orientation professionnelle, Animateur, Autisme
L’objectif de ce dossier est d’examiner la contribution des recherches scientifiques au développement des systèmes éducatifs inclusifs. A partir des axes définis par la Déclaration de Salamanque (Unesco, 1994), des politiques éducatives prenant en compte les besoins particuliers de tous les enfants ont été développées. Si les droits des personnes touchées par la maladie ou le handicap ont connu des évolutions depuis la Convention relative aux droits des personnes handicapées (ONU, 2015), c’est, plus globalement, le droit à l’éducation sans discrimination qui encadre aujourd’hui les systèmes éducatifs de nombreux pays. Les lieux de garde et d’éducation, l’école et les institutions de formation, tout comme les structures de loisirs et de culture sont engagés à se positionner dans la dynamique d’inclusion définie par l’Unesco (2009, 2014). Si L’école se trouve placée en première ligne dans un contexte qui s’attache non seulement à reconnaître le droit effectif à l’éducation pour tous les enfants, mais tente aussi de redéfinir l’organisation des structures éducatives pour réduire les phénomènes d’exclusion, les conditions d’un système éducatif inclusif reposent sur la protection des plus vulnérables et sur le soutien de tous et toutes pour une accessibilité de qualité aux structures éducatives et aux savoirs, sans se limiter aux espaces scolaires.
Il s'agira donc d’examiner la place faite au développement des systèmes éducatifs inclusifs et aux formes de soutien et d'accompagnement, d'accueil... dans les structures éducatives ordinaires, des enfants et des familles qui risquent de connaître des situations de marginalisation et d'exclusion : maladie, limitation et handicap, grande difficulté scolaire, rupture dans la famille, précarité, grande pauvreté, exclusions linguistique, culturelle ou ethnoraciale...
Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance - Recherches, n° 126, décembre 2020-février 2021, pp. 4-7.
Mots clés : Enfance-Famille, Acquisition du langage, Apprentissage, Bilinguisme, Développement, Développement cognitif, Enfant, Jeune enfant, Langage, Parole, Recherche, Stimulation
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 141, 1er trimestre 2019, pp. 11-70.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Langue étrangère, Langue maternelle, Bilinguisme, Identité culturelle, École maternelle, Tradition, Échec scolaire, Interculturel, CMP, Langue régionale, Parole, Quartier, Jeune, Territoire, Apprentissage, Droit d'asile, Intégration, Racisme, Interprétariat, Analyse de la pratique
Qui dit migration et exil dit très souvent questions de langue. Quelle langue parler : celle(s) du pays d’origine ou celle de la France ? Langue maternelle mais aussi langue de dominé, quelle fierté possible de sa langue ? Que penser du bilinguisme familial dans la petite enfance ? Comment et qui traduit ? Une langue véhicule une culture. Quand on la parle mal, quand on la comprend mal, comment se comprendre vraiment ? Une langue maternelle, c’est aussi une identité. Alors que faire avec les parlers créole et kanak dans les ex-territoires colonisés de la République ? Continuer à les nier ou à les considérer comme des sous-langues après les avoir interdits, comme ont été niés les parlers régionaux métropolitains ?
Le travail social, le soin sont une relation d’échange avec une personne. Alors, comment prendre sa langue en compte puisqu’elle contribue à la constituer comme sujet ?
Article de Hervé Benoit, Teresa Assude, Jean Michel Perez
Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 78, juillet 2017, pp. 5-192.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Technologie de l'information et de la communication, Formation, Éducation, Accessibilité, Personne handicapée, Apprentissage, Autisme, Informatique, Bilinguisme, Langue des signes, Mathématiques, Vidéo, Pratique professionnelle
Un certain nombre de travaux ont mis en évidence le risque que la fracture numérique accentue la fracture sociale. Dans cette perspective, on peut être amené à se demander comment donner à l’école les moyens de prévenir ce risque en favorisant l’accès au numérique pour tous les élèves. Mais le développement actuel du numérique dans la vie quotidienne et dans les pratiques professionnelles peut aussi être envisagé sous un autre angle, non plus comme obstacle à l’acquisition des savoirs, mais comme levier de l’accessibilité didactique et pédagogique pour tous les degrés d’enseignement, du primaire à l’université.
C’est ainsi que ce dossier, issu des communications présentées au colloque OPHRIS des 7 et 8 juin 2016 à l’INS HEA, veut interroger le rôle du numérique en tant que levier pour la construction d’une société inclusive et potentiel incubateur de nouvelles pratiques éducatives et pédagogiques dans l’enseignement scolaire et supérieur. Nos questions sont alors : en quoi le numérique (en supposant qu’il soit accessible) est-il un moyen de construction d’une société inclusive ? Quels usages du numérique pour développer des pratiques inclusives et l’accessibilité de tous aux savoirs ?
Deux axes de travail seront présents dans le colloque : celui des usages inclusifs des technologies numériques dans tous les degrés de l’enseignement et celui de la formation à ces outils afin de répondre aux besoins de toute la diversité des élèves et des étudiants.
Article de A. Sarot, L. C. Girard, M. Chomentowski, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 3, mai 2017, pp. 180-187.
Mots clés : Intégration scolaire, Immigration, Prévention, Migration, Bilinguisme, Contre-transfert, Échec scolaire, Adolescent, Apprentissage, Enfant de migrant
Les élèves issus de l’immigration sont particulièrement représentés dans les chiffres de l’échec scolaire. La clinique transculturelle a identifié trois périodes de vulnérabilité spécifiques à leur développement : les interactions précoces, l’entrée dans les grands apprentissages et l’adolescence – trois périodes clés dans le processus de séparation-individuation. Elle a également souligné l’impact des réactions transféro-contre-transférentielles dans la relation pédagogique.