PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 75, novembre 2016, pp. 5-266.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, HANDICAP AUDITIF, Autisme, Trisomie, Recherche, HISTOIRE, Représentation sociale, Participation, Langue des signes, Accompagnement, MDPH, Citoyenneté, Témoignage
Les divers acteurs du champ du handicap, c’est-à-dire, les usagers et les experts, parlent-ils toujours de la même chose quand ils parlent de handicap ? C’est la question à laquelle tente de répondre ce dossier. Dans un cadre socio-politique à orientation inclusive marqué à la fois par l’adoption de la loi 2005-102, la ratification de la convention relative aux droits des personnes handicapées (0NU, 2006) et par l’émergence d’une demande de démocratie participative, on est conduits à s’interroger sur le poids et l’impact de la parole des premiers témoins du handicap sur les représentations dominantes orientant les pratiques sociales à leur égard.
En effet, dans un contexte où ces témoins sont de plus en plus producteurs, à titre individuel ou collectif, d’un discours sur eux-mêmes et sur leurs besoins (passage du statut d’objets d’analyse et de soin à celui de sujets de droits, et d’usagers-acteurs), on peut se demander si, en tant qu’acteurs sociaux, ils interviennent pleinement dans un processus authentique de participation sociale. Sont-ils considérés en tant qu’experts du handicap, ou bien plutôt cantonnés dans un rôle limité de fournisseur d’information – leur parole faisant l’objet d’un discours interprétatif en surplomb qui parle d’eux, pour eux, et qui a le dernier mot sur l’objet handicap ?
Article de Jacqueline CARROY, Claude QUETEL, Roberto POMA, Jean François MARMIONet al.
Paru dans la revue Les Grands dossiers de sciences humaines, n° 31, juin-juillet 2013, pp. 22-78.
Mots clés : Psychothérapie, HISTOIRE, Prise en charge, Folie, Psychopathologie, Hystérie, Littérature, Psychanalyse, Psychothérapie institutionnelle, Psychotrope, Autisme, Parents, Psychothérapeute, Ethnopsychiatrie, PINEL (PHILIPPE), FOUCAULT (MICHEL), PAYS BAS, AUTRICHE, ALLEMAGNE, SUISSE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, FRANCE, ANTIQUITE, MOYEN AGE, PERIODE MODERNE
"...Voici comment, au fil des siècles, ceux qui se disaient sains d'esprit ont voulu remettre les autres sur le droit chemin. Et comment, jusqu'au troisième millénaire, les mentalités et les pratiques ont évolué vers un changement de perspective renversant."
"Selon les époques, on dit que les troubles mentaux sont l'oeuvre de Dieu, du diable ou des esprits, ou encore de l'inconscient, du cerveau, des gènes ou de la société. On les prend en charge par la parole, l'enfermement, ou les neuroleptiques... Les troubles mentaux ne sont décidément pas des faits médicaux comme les autres : ils intéressent la philosophie, la sociologie, et l'idée même que l'on se fait de l'être humain. Voici leur histoire, mouvementée, sinueuse, parfois choquante. Et, gageons-le : sans fin".