PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Véronique Guichardet, Louise André, Eugénie Biehler, François Maréchal
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 10-12.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, EHPAD, Lecture, Voix, Écoute, Approche historique, Bien-être, Mémoire, Thérapie, Stimulation, Comportement, Lien social, Suivi médical, Prise en charge
Le nombre de patients âgés hospitalisés dans les services et institutions de gériatrie de façon transitoire ou permanente augmente. Nous pouvons constater chez ces patients que les manifestations thymiques, comme la dépression, ou encore les troubles du comportement, ou l’ennui réactionnel à l’hospitalisation sont fréquents. Nous savons également que les thérapeutiques médicamenteuses mises en place pour ces symptômes sont parfois source d’iatrogénie et peuvent manquer d’efficacité. C’est pourquoi le recours aux thérapies “non médicamenteuses” est intéressant. Et si la lecture à voix haute pouvait faire partie de la prise en charge de nos patients âgés ?
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 162, juillet-août 2023, pp. 28-36.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, Relation soignant-soigné, Évolution, Gériatrie, Vulnérabilité, Suivi médical, Espérance de vie, Technologie numérique, Pratique professionnelle, Approche historique, Identité, Étude de cas, Recherche, Méthode, Analyse multivariée, Hypothèse, Questionnaire, Enquête, Relation d'aide, Innovation, Hospitalisation, Éthique, Acte médical
L’omniprésence de la personne âgée dans les services de soins invite à s’interroger sur l’évolution et les limites des nouvelles techniques et technologies dans la relation du soin. Nous avons mené une étude transversale au sein d’un service de gériatrie en utilisant des questionnaires parallèles patient et soignant, pour évaluer les ressentis des uns et des autres face aux innovations, analyser leurs opportunités et évaluer leurs dangers dans la prise en soins.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 38-42.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Éthique, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Approche historique, Care, Soin, Concept, Définition, OMS, Loi
Morale, éthique, démarche en éthique sont des mots bien souvent utilisés dans notre quotidien d’accompagnant en santé. Quel sens revêtent-ils ? Quelle importance leur donner ?Si l’éthique est une notion individuelle, se pose la question de sa mise en application dans nos accompagnements.
Paru dans la revue Futuribles, n° 454, mai-juin 2023, pp. 43-58.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Retraite, Approche historique, Prospective, Plan, Rapport, Statistiques, Dépense, Maintien à domicile, Mortalité, Espérance de vie, Bilan, Lion Robert
Alain Parent rend compte du rapport Vieillir demain, (en 1980, fruit des travaux du groupe Prospective personnes âgées, présidé par Robert Lion) pour montrer, 40 ans plus tard, la pertinence de nombre de ses recommandations concernant "l'adaptation de notre société au vieillissement" et dresser un bilan sans concessions des actions qui l'ont suivi. Ce bilan est assez révélateur du piètre usage que les pouvoirs publics font des travaux de prospective, en tout cas en France, et de leur propension à l'inaction s'agissant des adaptations qu'exigent des problèmes de fond
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 253-264.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Approche historique, Gériatrie, Personne âgée, Psychiatrie, Vieillissement, Gérontologie
L’auteur s’attache, à partir de l’étude de phénomènes qui diffèrent par leur objet, leur contexte, leur temporalité, à saisir une ligne évolutive dans la réponse psychiatrique donnée aux manifestations pathologiques présentées par les personnes âgées. Le projet étant d’ordonner la masse hétérogène d’apports cliniques, de construction des savoirs, d’initiatives institutionnelles isolées et des incidences de la réglementation et des politiques publiques. Ces éléments épars sont mis en perspective avec les doctrines professionnelles en matière de psychiatrie du sujet âgé, les représentations de la société à la fois vis-à-vis du vieillissement et de la psychiatrie. Cette approche dégage les fondements cliniques, antiségrégationnistes et éthiques de cette sur-discipline, et permet de faire un rappel de l’action des précurseurs et de leurs contributions. Ce passé militant empreint d’humanisme qui gravite autour de quelques personnalités marquantes est aujourd’hui occulté par le discours de rationalisation budgétaire, l’impact du DSM , l’essor des neurosciences, et par l’idée d’une marche libérale continue vers le progrès.
Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 85-98.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Inclusion, Personne âgée, Habitat, Logement, Âge, Norme sociale, Groupe, Exclusion sociale, Politique sociale, Approche historique
La notion d’inclusion est apparue depuis le début des années 2000 dans le discours sur la vieillesse et se concrétise désormais avec l’émergence d’un certain nombre de projets, notamment des projets d’habitat. Je me propose d’examiner comment la répartition des individus selon leur tranche d’âge et d’autres facteurs comme la proximité de cet âge de la vie avec celui de la mort ont contribué à faire évoluer nos représentations, avec un risque d’exclusion de cette population. Malgré une réflexion portée par la gérontologie sociale, affirmant la primauté des personnes plutôt que celle de l’âge, l’affirmation de la vieillesse comme facteur de développement économique et une vision médico-centrée du dernier âge de la vie peuvent faire craindre que la vieillesse n’apparaisse comme un monde à part, alors que les besoins humains fondamentaux traversent tous les âges de la vie. Je tenterai à partir de mes expériences de consultante en gérontologie d’identifier les éléments, actuels ou futurs, propres à faire évoluer les pratiques et les regards. La notion d’inclusion devrait dorénavant se décliner systématiquement dans tous les aspects de notre société afin qu’elle ne reste pas un simple discours mais qu’elle se concrétise dans les faits
Les mots « inclusion » ou société « inclusive » sont devenus des « éléments de langage » utilisés à tout propos… Ils sont employés principalement dans un contexte de populations en difficulté ou « défavorisées », considérées comme partiellement exclues, ou potentiellement en voie de l’être, de telle ou telle institution essentielle de la société : scolarisation, formation professionnelle, logement, emploi, santé, culture, information, numérique, biens et services divers, etc. L’inclusion serait alors l’antidote à l’exclusion, la « société inclusive » le contraire d’une société qui exclut.
La notion de société inclusive étant essentiellement issue du monde du handicap, nous avons examiné comment cette notion avait été reprise dans le champ des « personnes âgées ». Seule la CNSA, dans sa démarche prospective menée en 2018 a proposé des pistes permettant l’avènement d’une société inclusive affirmant : « Notre modèle de société ne se transformera que si l’ensemble des parties prenantes, au premier chef d’entre elles, les personnes concernées, s’y associent. […] Elles doivent être accompagnées afin d’être en mesure de construire des réponses aux attentes de l’ensemble des citoyens, quels que soient leur âge, leur situation de handicap ou de santé ». Cette co-construction des réponses qui leur sont proposées avec les personnes concernées nous paraît intéressante tout en veillant à ce que, pour ces personnes, cette participation reste un choix et ne devienne pas une obligation
La Covid-19 frappe l’ensemble du monde depuis fin 2019 et commence à être médicalement mieux connue. Sa présentation clinique est atypique chez la personne âgée. La confusion aiguë en est un signe d’appel parfois méconnu. Elle est aussi un élément de gravité de la maladie. Cette infection virale devrait être recherchée de façon systématique devant tout syndrome confusionnel en population âgée.
Paru dans la revue Direction(s), n° 184, mars 2020, pp. 18-20.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Financement, Approche historique, Famille, Aide à domicile, Dépendance, AAH, Prestation de compensation du handicap, APA
Les logiques financières ont toujours primé dans la construction des dispositifs d'aide aux personnes âgées en perte d'autonomie. C'est ce que montre l'historien Christophe Capuano. Conséquences ? Un système qui repose essentiellement sur les familles et qui n'a pas permis de bâtir un secteur de l'aide à domicile à la hauteur des besoins. Il y a pourtant urgence.