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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le social : un impensé dans les souffrances adolescentes contemporaines face à la crise sanitaire

Article de Franck Enjolras

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 99, mars 2024, pp. 187-197.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Anxiété, Suicide, État dépressif, Épidémie

Tout au long de la crise sanitaire du Covid-19 et de la mise en place de mesures visant la protection des plus faibles, une incidence considérable de troubles anxieux et dépressifs, ainsi que des gestes d’auto-agressivité, ont été observés, en France et ailleurs, chez les adolescents. Les explications de première ligne ciblèrent les effets de « confinement ». La réalité clinique tout comme l’observation des situations ont permis d’établir d’autres hypothèses et une lecture complémentaire que les outils habituels des sciences du psychisme ne permettaient pas d’offrir. Cet article s’attache à rendre compte en quoi la dimension sociale, ou le social, quand il est approché dans toute sa complexité – enjeux scolaires de réussite, éducation, investissements parentaux, autocontrainte –, permet d’approcher plus largement ce phénomène d’ampleur généralisée que fut, et qu’est encore, ce malaise adolescent contemporain. L’analyse ici proposée, dans ce souci de penser la possible production sociale des troubles, vise à articuler dimension sociale et psychique.

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Atelier e-art-thérapeutique et COVID19 : contexte, dispositif et évaluation

Article de Emmanuelle Cesari, Jean Luc Sudres

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 103-114.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Confinement, Isolement, Art-thérapie, Atelier, Dynamique de groupe, Anxiété, Estime de soi, Technologie numérique, Dispositif, Enquête, Art-Thérapie Virus

Au cours de la pandémie de COVID-19, la nécessité de proposer aux personnes placées en isolement/confinement une approche thérapeutique en distanciel, par des techniques de soins médiatisées, pour répondre à l'état d'anxiété situationnelle vécue et à la dévalorisation de soi s'est cliniquement imposée comme une solution pertinent.
Il s'agit de développer un dispositif novateur d'atelier « eartthérapie » et d'en mesurer ses effets sur l'anxiété/estime de soi.
Méthode. Une population de 30 sujets (2 hommes -28 femmes) âgés de 28 à 47 ans ont participé à 10 séances individuelles d'atelier « eartthérapie » standardisé. Chacune est étayée sur une thématique, un contenu et des consignes spécifiques sollicitant des processus créateurs ciblés. Deux outils d'évaluation ont été utilisés en test/retest : le Questionnaire d'Anxiété État (STAI - Y) de C.D. Spielberger et l’Échelle d'estime de soi (EES) de M. Rosenberg.
Résultats. Ils semblent être une diminution significative de l'anxiété et une amélioration de l'estime de soi, corroborant l'impact du dispositif d'atelier en « eartthérapie ». Une vignette clinique prototypique vient donner corps et formes aux processus en jeu/je.
Discussion. Les nouvelles générations sont immergés dans l'utilisation des technologies numériques et ont développé une « expertise » en la matière renforcée par la pandémie COVID-19. Il est impératif d'intégrer la « eartthérapie » dans les propositions de soins médiatisés des patients d'aujourd'hui et de demain. Ces dispositifs sont à même de conduire les patients à des changements thérapeutiques plus profonds.

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Peut-on être en accord avec soi-même ?

Article de Alexandre Lacroix, Claire Sergent, Ilaria Gaspari, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 173, octobre 2023, pp. 42-65.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Désir, Stéréotype, Affirmation de soi, Comportement, Valeur, Altérité, Changement, Neurosciences, Émotion, Anxiété, Trouble du comportement alimentaire, Psychisme, Habitude

Il faut être en accord avec ses principes ! On l’affirme comme une règle évidente à l’heure où de nombreux défis climatiques imposent de changer nos habitudes de vie… Mais est-ce si facile ? Peut-on vraiment parvenir à cette harmonie avec soi et avec le monde ? À quelles conditions ?
- Trois étapes philosophiques jalonnent ce « duel » contre soi-même : parvenir à réguler ses propres désirs, faire dialoguer en soi la contradiction et ne pas refuser de s’engager dans l’action, même si l’on se trompe.
- Du point de vue neuroscientifique, la chercheuse Claire Sergent invite d’abord à l’humilité : elle démontre combien nous sommes pétris de préjugés – quelle que soit la sincérité de nos convictions. C’est que nous sommes programmés pour justifier notre comportement, quitte à sembler incohérents. Mais on peut changer, tout n’est pas perdu !
- À ces transformations, nos témoins ont été contraints par l’expérience. Qu’ils aient eu le sentiment de se perdre dans une relation amoureuse déséquilibrée ou dans une activité professionnelle aussi lucrative qu’inconfortable, qu’ils aient eu l’impression d’être dépossédés d’eux-mêmes par une addiction ou dû faire un choix familial impossible, ces femmes et ces hommes attestent cependant de la possibilité de trouver un équilibre (précaire)… comme le souligne la philosophe Ilaria Gaspari qui commente leur histoire.
- Au fond, une société où tout le monde serait sans cesse en harmonie, parfaitement satisfait et toujours d’accord, ne serait-elle pas invivable et monstrueuse ? Sur les pas d’Albert Camus – avec une certaine dose de mauvaise foi –, imaginons le récit dystopique de ce cauchemar unanimiste.
- Enfin, peut-on imaginer des alternatives à la fausse promesse de l’harmonie ? Oui, affirme le sociologue Hartmut Rosa : on peut avoir des principes assumés et des valeurs fortes sans rechercher pour autant l’authenticité avec un soi hypothétique. Voici ce qu’il appelle la « résonance », une ouverture à l’altérité, à mi-chemin de l’activité et de la passivité, qui mène à une transformation personnelle.

Je suis un mouvement. Je suis en mouvement. Extrait du journal d’un actif, à quelques pas de la fin : la retraite

Article de Ahmed Nordine Touil

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 83, septembre 2023, pp. 91-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Retraite, Travail, Anxiété, Peur, Changement

Plus que quelques semaines avant la fin : l’auteur encore actif s’apprête à passer du monde du travail à celui de la retraite. Du désir d’en finir avec le labeur à l’angoisse du vide, cet article se propose de partager cette mise en tension entre aspiration et crainte. Quelques chansons, un fil rouge et une question en soulignent le cœur : De quoi la retraite est-elle la fin ?

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Phobie sociale, l'épidémie ?

Article de Marc Olano

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 357, avril 2023, pp. 17-21.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Anxiété, Phobie, Peur, Relation interpersonnelle, Psychopathologie, Souffrance psychique

Les cas d’anxiété sociale, de phobie scolaire et d’agoraphobie sont en forte hausse depuis la pandémie de covid-19. Comment l’expliquer ? Les causes sont-elles individuelles ou sociales ? Et comment prendre en charge la souffrance psychique des personnes concernées ?

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Peut-on être lucide et heureux ?

Article de André Comte Sponville, Joséphine Robert, Cédric Enjalbert, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 161, juillet-août 2022, pp. 42-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Bien-être, Passion, Pensée, Technologie numérique, Crise, Philosophie, Réel, Écologie, Anxiété

Quoi, être heureux aujourd’hui ? Alors que l’été s’accompagne dans le monde entier d’inquiétantes canicules, que les incendies de forêts se multiplient ? Qu’une troisième guerre mondiale menace ? Que l’inflation promet un automne difficile ? Lorsqu’on a les yeux ouverts sur l’actualité, le bonheur ressemble tantôt à un luxe de privilégiés, tantôt à un aveuglement. Cependant, nous avons voulu, dans ce dossier, retourner la question : en adoptant une autre définition du bonheur, qui ne serait pas purement positive, mais accorderait une place au négatif et au tragique, ne pourrait-on pas réconcilier lucidité et plaisir de vivre ?
-Une sagesse tragique irrigue l’ensemble de l’œuvre du philosophe André Comte-Sponville, qui, dans un entretien exceptionnel, nous livre une leçon de vie toute personnelle.
- La construction du métavers voulue par Mark Zuckerberg nous incite aussi à nous interroger sur le statut des écrans : se jeter dans les promesses de la réalité virtuelle, est-ce renoncer à vivre une vie réelle ?
- Les militants Romain Boucher et Hugo Mosneron Dupin, l’épidémiologiste Alice Desbiolles, le philosophe Miguel Benasayag nous expliquent comment éviter que la conscience écologique nous plonge dans l’anxiété ou la paralysie, afin que la nouvelle génération puisse l’intégrer à son existence.
- Une romancière, Chloé Delaume, et une psychanalyste et philosophe, Clotilde Leguil, partent du traumatisme, de l’irruption de la violence et du deuil dans nos vies, pour s’interroger sur la manière dont nous pouvons, malgré les épreuves, nous réapproprier notre histoire et suivre notre désir.

Crise et confinement

Article de Monique Besse, Delphine Leroy, Henri Santiago Sanz

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 149, 1er trimestre 2021, pp. 9-79.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychiatrie, Enfant, Adolescent, Créativité, Symbolique, Imaginaire, MECS, Pratique éducative, Télémédecine, Psychanalyse, Témoignage, Psychothérapie institutionnelle, EHPAD, Éthique, Transfert, Crise, Anxiété, Foyer d'accueil médicalisé, Care, SAVS, Éducateur spécialisé, Accompagnement, Personne handicapée, Innovation, Adaptation, Solidarité, Protection de l'enfance, Jeune, Famille, Milieu urbain, Addiction, SDF, Lien social, Libéralisme, Management, Changement social, Stress

Mars 2020, la France entière s’est confinée pour se protéger du coronavirus. Promiscuité dans des « habitats » étroits, insalubrité, difficulté à se nourrir, augmentation des appels pour violences conjugales et maltraitance des enfants. De quoi le coronavirus a-t-il été le révélateur ? Les établissements et services sociaux et médico-sociaux, la psychiatrie ont dû modifier leur fonctionnement, assurer la continuité des soins, de l’accompagnement ou, au contraire, renvoyer les personnes en famille ou à domicile.
Comment les institutions se sont-elles organisées, avec quelles difficultés, mais aussi quelles inventions de la part des professionnels et des usagers pour maintenir une vie sociale tout en étant confinés ? Et après… quelles ont été les organisations et les contraintes ? Les conséquences de cette période de crise ? Ce numéro fait retour sur les temps de pandémie et tente de tirer les leçons apportées par cette situation de catastrophe ?

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La psychanalyse face au péril environnemental

Article de Harold Searles, Sandrine Aumercier, Marie José Durieux, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 242, septembre 2020, pp. 11-163.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychanalyse, Écologie, Environnement, Milieu naturel, Crise, Inconscient, Anxiété, Peur, Épidémie, Technologie, Animal, Responsabilité, Psychodrame, Évolution, Éthique, Covid-19

À l’heure où notre planète, en proie à d’imparables désordres climatiques, constate que l’humanité est en train de vivre la sixième extinction massive de la biodiversité, des plantes et des animaux, n’est-il pas temps que les psychanalystes du XXIe siècle s’interrogent sans complaisance sur les paradoxales relations psychiques humaines avec leur milieu naturel ? Car cet environnement non humain, dans lequel les familles de l’espèce humaine se sont pourtant développées depuis des millénaires, celui dont Harold Searles a souligné il y a cinquante ans l’impact psychique trop souvent occulté, est devenu – sous couvert d’« avancées » technologiques et d’insatiables avidités humaines – assujetti à l’omnipotence de processus délétères entraînant l’effondrement incontestable de ce milieu fondamental d’existence vitale. Sans prétention exhaustive, ce dossier rassemble plusieurs études pour ouvrir au monde spécialiste de la psyché certains aspects de ces questions d’une actualité capitale.

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Quand les émotions déraillent

Article de Claudie Bert, Romina Rinaldi, Antoine Pelissolo, et al.et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 320, décembre 2019, pp. 34-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, État dépressif, Anxiété, Trouble bipolaire, Contrôle

Jocelyn Lachance, socio-anthropologue : “Instaurer des rituels de déconnexion”

Article de Brigitte Bègue, Jocelyn Lachance

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3132, 1 novembre 2019, pp. 34-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Relation enfant-parents, Technologie de l'information et de la communication, Téléphone, Communication, Adolescent, Intimité, Sécurité, Anxiété

Quel est l’impact du téléphone portable dans les relations parents-enfants ? Le livre « La famille connectée », écrit par le socio-anthropologue Jocelyn Lachance, révèle les effets insoupçonnés liés à l’utilisation des écrans et invite à se déconnecter de temps en temps.