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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La technologie comme principe de destruction écologique

Article de Jean Autard

Paru dans la revue L'Homme et la société, n° 218, janvier-juin 2023, pp. 111-131.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Écologie, Danger, Politique, Pollution, Déchet, Technologie, Évolution, Changement, Milieu naturel, Énergie, Développement durable, Anthropologie

Quoique la technologie joue un rôle prépondérant dans les désastres écologiques en cours, son rôle a souvent été minoré au profit de déterminants sociaux, idéologiques voire biologiques supposément plus primordiaux. Au contraire, il s’agit de montrer que la technologie est porteuse d’une tendance propre, d’un effet émergent qui empêcherait de la réorienter complètement pour produire une technologie (appuyée sur la science et l’ingénierie et optimisée rationnellement) compatible avec l’écologie. En particulier, la voie des « technologies vertes » telles qu’illustrée par le domaine des énergies renouvelables apparaît comme une impasse contreproductive, tandis que l’emprise de sciences naturelles gestionnaires sur la définition des enjeux de l’écologie produit une puissante dépolitisation et naturalisation de ces questions. Ajouter aux critiques du capitalisme ou de l’anthropocentrisme une approche technocritique est donc une nécessité.

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Dénaturaliser l’écologie, changer les modes de vie

Article de Fabrice Flipo

Paru dans la revue L'Homme et la société, n° 218, janvier-juin 2023, pp. 45-68.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Milieu naturel, Environnement, Écologie, Politique sociale, Philosophie, Anthropologie, Théorie, Activité, Population, Latour (Bruno)

L’objet de cet article est de « dénaturaliser l’écologie », que l’on comprendra ici comme une tentative de saisir l’écologisme avec les moyens de la raison. Nous procédons en deux parties. La première cherche à clarifier ce concept de nature qui est mobilisé par ce mouvement que les institutions considèrent notamment comme des « usagers de la nature » (Conseil économique, social et environnemental), avec les chasseurs et les pêcheurs. Nous distinguons cinq sens possibles. La seconde partie focalise sur le changement de modes de vie auquel l’écologisme s’emploie depuis ses origines officielles, dans les années 1960 et 1970. En suivant les distinctions proposées par des sociologues s'appuyant sur cette ontologie sartrienne dans laquelle André Gorz allait puiser son inspiration, nous distinguons les modes de vie, styles de vie, genres de vie et système, les séries, les groupes et nous soulignons l’importance du quasi-souverain.

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Langage, métissage et résistance

Article de François Laplantine

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 21-31.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Langage, Résistance, Interculturel, Anthropologie, Idéologie, Société, Identité, Migration, Philosophie

Entretien avec l’anthropologue François Laplantine sur la pensée "métisse". Langage et processus multiculturel.

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Les Super-héros en thérapie

Article de Xanthie Vlachopoulo, Carine Beulard, Florian Houssier, Emmanuel Pasquieret al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 91, 2021, pp. 9-149.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfant, Adolescent, Personnage, Culture, Cinéma, Jeu vidéo, Sociologie, Anthropologie, Mythe, Christianisme, Idéal du moi

Durant ces deux dernières décennies, les super-héros ont conquis petits et grands et sont désormais partout, dans les familles, les cours de récréation et les bureaux de consultation. On ne compte plus les adeptes de ces récits extraordinaires mettant en scène des héros aux pouvoirs surnaturels, capables de sauver les plus faibles ou d’empêcher la destruction de la planète. À leurs côtés, les super-vilains ne sont pas en reste et sont eux aussi plébiscités par le public.
Les auteurs de ce numéro interrogent cet engouement pour l’exception que représentent les supers- : dans quelles traditions s’inscrivent-ils (mythologies, religions du livre, récits eschatologiques…) ? Pourquoi font-ils tant rêver ? Que viennent-ils révéler de nos idéaux, de nos symptômes et de nos désirs ? Comment, enfin, peut-on y trouver des supports pour penser la clinique auprès de l’enfant et de l’adolescent, et mobiliser des ressources thérapeutiques ?

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“Les mobilisations collectives, essentielles pour sortir de l’emprise”

Article de Brigitte Bègue, Pascale Jamoulle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3214, 18 juin 2021, pp. 32-33.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anthropologie, Étude de milieu, Violence conjugale, Emprise, Définition, Couple, Famille, Travail, Quartier, Trafic de drogue, Perte, Estime de soi

Après une enquête de terrain longue de sept ans, l’anthropologue définit l’emprise comme un système dont les mécanismes dépassent largement la sphère privée du couple ou de la famille. Une analyse inédite qui renvoie aussi l’État à ses défaillances en matière de protection.

Société adolescente, une illusion moderne ?

Article de Jean Claude Quentel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 15-26.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Altérité, Anthropologie, Approche historique, Aptitude, Attitude, Autonomie, Identité sociale, Individu, Jeune, Société, Sociologie

L’adolescence est une création sociale récente, mais elle pose un problème général qui est celui de la sortie de l’enfance. À ce problème, de nature anthropologique, tout homme et toute société ont, et ont eu, à se confronter. Cependant, si la question du début de l’adolescence ne fait pas véritablement problème, il n’est pas de même aujourd’hui de celle de sa durée et de sa fin. Les sociétés occidentales prolongent de plus en plus la période de la jeunesse sans toujours bien faire la différence avec l’adolescence. Plus encore, plusieurs auteurs en font aujourd’hui des « sociétés adolescentes » du point de vue de leur fonctionnement. Pour s’y retrouver dans ces questions, il faut creuser les processus qui s’enclenchent à la sortie de l’enfance avec « l’émergence à la personne ».

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D’où vient le pouvoir des images ?

Article de Jean Pierre Albert

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 14-21.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Photographie, Réel, Art, Anthropologie, Pornographie, Pouvoir, Affectivité

Cet article présente une perspective générale sur les formes et modalités des effets des images sur les personnes. À partir de l’hypothèse que le registre des représentations est porteur d’une ambiguïté ontologique, on examine les raisons de l’iconophobie, et à l’inverse de la fascination que les images peuvent exercer. On s’interroge à travers le cas de la photographie sur la part du réel figuré et celle de potentialités propres à l’image qui se révèlent le plus nettement dans l’art – puissance rhétorique, jeux d’échelle (du gigantisme à la miniature), place de l’anthropomorphisme, complexité formelle de figures déroutant le regard.

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Le placenta : approche historique, anthropologique et psychanalytique

Article de Michèle Gersant

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 181-200.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Rite, Symbolique, Ethnologie, Approche historique, Nourrisson, Psychanalyse, Représentation sociale, Naissance, Accouchement, Anthropologie, Fœtus, Perte

L’auteure de cet article, sage-femme et conseillère conjugale et familiale, s’attache à l’étude de l’objet placenta et l’analyse sous plusieurs formes : le point de vue ethnologique, le point de vue historique, le point de vue psychanalytique. Elle répertorie les différentes représentations qu’il revêt et indique des rites auxquels il est soumis. Elle étudie et analyse les raisons qui ont poussé les soignants actuels à le soustraire rapidement à la vue et encourage le lecteur à le penser différemment. Elle amène, par la réflexion à laquelle elle le soumet, à lui redonner sa dimension symbolique de double de l’enfant nouvellement né, et à lui accorder la place importante qu’il mérite.

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Anthropologie du corps et modernité d'un parcours

Article de David Le Breton, Henri Pierre Bass

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 377, mai 2020, pp. 49-55.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anthropologie, Sociologie, Psychologie, Corps, Souffrance

David Le Breton revient sur les thématiques de ses recherches qui se situent au croisement de plusieurs champs d’épistémologie, dont l’anthropologie qui, selon lui, se doit d’avoir une vision illimitée du monde. De même qu’il rappelle que ce que la vie a fait de nous, nous pouvons aussi la défaire pour nous reconstruire. C’est à cette introspection du monde et de soi à laquelle l’auteur se livre ici, en nous faisant partager une de ses passions, la marche. Marcher, c’est être libre en soi, une façon de se positionner à la frontière.

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Ce que l’inclusion ne dit pas de l’inclusion. Remarques d’anthropologie psychanalytique sur la condition postmoderne des politiques d’inclusion

Article de Stéphane Pawloff

Paru dans la revue Empan, n° 117, mars 2020, pp. 21-27.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Idéologie, Utopie, Déni, Société, Anthropologie, Politique, Courant de pensée, Inclusion

L’inclusion, envisagée comme idéologie, serait-elle une nouvelle utopie politique universaliste visant à retisser une trame culturelle commune à l’endroit des fissures caractérisant les sociétés occidentales postmodernes… ? Mais l’inclusion, dans ses mises en œuvre concrètes, serait-elle résolument paradoxale au point de fonctionner selon une logique inédite, celle du dénidéalisme ?

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