Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 15

Votre recherche : *

Penser la non-stigmatisation

Article de Yves Pillant

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 151-158.

Mots clés : Travail social : Métiers, Discrimination, Stigmatisation, Rencontre, Éthique, Sociabilité, Travail social, Altérité, Adulte en difficulté, Groupe d'appartenance, Relation travailleur social-usager, Levinas (Emmanuel)

La non-discrimination est devenue une condition du « vivre-ensemble ». Et pourtant, les politiques publiques qui sont élaborées pour des groupes en difficulté dans notre société ne peuvent pas ne pas les nommer : « handicapés », « SDF », « vulnérables ». Ainsi les professionnels de l’action sociale sont-ils placés dans une contradiction : eux qui sont censés œuvrer à la cohésion sociale relaient dans leurs discours les termes ciblant des publics qui sont en cela discriminés. Cet article propose d’éviter cette aporie en s’appuyant sur la notion de « socialité » telle que développée par Levinas.

Accès à la version en ligne

Les responsables de résidences très sociales : des professionnels tiraillés entre différents cadres d’appréhension de la réalité

Article de Hervé Marchal

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 241-261.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Hébergement, Hébergement temporaire, Logement, Précarité, Adulte en difficulté, Contrôle social, Norme, Norme sociale, Déviance, Travailleur social, Travail social, Posture professionnelle, Identité professionnelle, Contrainte, Responsabilité, Responsabilité juridique, Conflit, Éthique, Déontologie

Cet article porte sur les responsables de résidences très sociales, entendons des responsables de structures locatives destinées à des individus et familles très modestes qui ne sont pas intégrés dans le logement social « traditionnel ». Le propos souligne les tensions relatives au métier en dégageant plus précisément divers formats et cadres d’appréhension de la réalité dans lesquels les agents de terrain ici concernés sont engagés d’une façon ou d’une autre. Ce faisant, il s’agit d’identifier diverses formes de contrôle (gestionnaire, discrétionnaire, sécuritaire…) qui ponctuent les journées de professionnels à la fois proches et éloignés aussi bien de « leurs » résidents que de leur institution d’appartenance ; d’où des logiques de singularisation et d’encastrement biographique destinées à faire face aux contingences et autres urgences quotidiennes.

Les responsables de résidences très sociales : des professionnels tiraillés entre différents cadres d’appréhension de la réalité

L’émergence du rétablissement aux États-Unis : du combat avec la maladie au « bien vivre »

Article de Marianne Farkas

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 53-74.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Inégalité, Stigmatisation, Empowerment, Participation, Affirmation de soi, Respect, Valorisation de la recherche, Adulte en difficulté, Handicap psychique, Soin, Etats Unis d'Amérique

Cet article, en inscrivant, aux États-Unis, le mouvement du rétablissement dans l’histoire des systèmes de santé mentale, développe le point de vue de l’auteur sur son actualité et son devenir. Ce mouvement est à resituer dans le contexte évolutif des idées de justice sociale et des luttes visant à combattre le sort inhumain réservé aux personnes souffrant de troubles mentaux, vis-à-vis des préjugés et des discriminations profondément ancrés dans la plupart des sociétés. Les définitions du rétablissement et de ses valeurs fondamentales sont présentées telles qu’elles ont été développées dans le monde anglo-saxon ainsi que leur implication dans la reconfiguration des services. En outre, cet article propose une synthèse historique du développement des services de réadaptation psychiatrique, des mouvements d’usagers-mouvements des survivants et ex-psychiatrisé(e)s et de leur contribution à l’émergence de l’idée du rétablissement en tant que philosophie orientant les services de santé mentale et dispositifs connexes. Enfin, l’auteur discute des pratiques contemporaines visant à promouvoir le rétablissement et conclut sur un constat d’oscillation pendulaire entre croyance et preuves scientifiques caractérisant ce mouvement dans son histoire, dans le temps présent et certainement dans un avenir prévisible.

Accès à la version en ligne

Prendre en charge la vulnérabilité, reconnaître l’autonomie. La protection judiciaire d’adultes

Article de Alain Scutenelle

Paru dans la revue La Revue de l'AIFRIS, septembre 2017, pp. 51-70.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social-Précarité, Tutelle, Adulte en difficulté, Vulnérabilité, Autonomie, Majeur protégé, Capacité juridique, Incapacité, Relation d'aide, Contrainte, Contrôle social, Éthique, Entretien, Étude de cas, Belgique

Accès à la version en ligne

Enjeux psychiques des parentalités à risque et potentiels thérapeutiques du génogramme libre

Article de David Lafortune, Sophie Gilbert, Geneviève Lavallée, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, juin 2017, pp. 115-144.

Mots clés : Enfance-Famille, Généalogie, Recherche-action, Maltraitance, Adulte en difficulté, Enfant maltraité, Soutien à la parentalité, Génogramme, Canada

Les cliniciens confrontés aux parents en difficultés psychosociales témoignent régulièrement d’un sentiment d’impuissance à modifier les cycles (souvent générationnels) de la maltraitance infantile, soulevant ainsi leur besoin d’être davantage outillés. Spécifiquement, certaines caractéristiques de la clientèle posent des entraves singulières au processus de changement, telles qu’une demande d’aide lacunaire, un accès limité au monde intrapsychique (préférant l’agir ou le déni), ou l’aspect figé et hermétique du discours porté sur les difficultés personnelles et familiales. Une recherche-action permit l’utilisation – supervisée – du génogramme libre dans l’intervention menée auprès de huit jeunes mères en difficultés. L’analyse qualitative conceptualisante des données illustre le potentiel projectif et thérapeutique de ce dispositif, révélant au parent les attentes affectives et les conflits non-résolus agissant à son insu dans les liens générationnels, tout en amorçant en lui une dialectisation du discours figé et fataliste auparavant porté sur la filiation.

Accès à la version en ligne

Les ménages "aux portes du logement"

Article de Sarah Faucheux Leroy, Pauline Kertudo, Clémence Petit, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 212, octobre-décembre 2014, pp. 6-97.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Aide au logement, Demande sociale, Pauvreté, Précarité, Milieu urbain, Milieu rural, Hébergement, Hébergement temporaire, Accès aux droits, Rupture, Prise en charge, Logement social, Adulte en difficulté, Famille en difficulté, Travailleur social, Accompagnement social, Souffrance psychique, Recours, Usager

Depuis plus de 20 ans, l’équipe de FORS a produit de nombreux travaux sur les situations difficiles de logement. Nombre de ces études ou recherches tant pour la Fondation Abbé Pierre pour le logements des défavorisés que pour différents ministères et organismes ou fédérations, nous ont permis de mettre au jour les différentes situations de mal-logement présentes sur le territoire national et leurs évolutions.
Qu’il s’agisse des hébergés, des ménages vivant en habitat indigne, de populations fragilisées par l’absence de logement (jeunes, séniors, salariés précaires ou pauvres…) ou de ménages fortement désinsérés, un constat s’est progressivement imposé : celui de l’arrivée au point de rupture des dispositifs et politiques construits depuis le début des années 90. En effet, de plus en plus de ménages échappent aux filet de sécurité qui avaient été conçus pour eux et « naviguent » entre différentes formules de logement ou d’hébergement, toutes insatisfaisantes et non durables. Pour certains, c’est l’hébergement chez un tiers et des structures collectives d’accueil, pour d’autres c’est la rue et l’accueil d’urgence, pour d’autre encore c’est l’accueil dans des hôtels meublés en attendant hypothétiquement un relogement dans le parc social.
Aucune de ces situations ou parcours n’est inédite, mais le nombre d’individus et la nature des ménages concernés sont en revanche nouveaux. Des familles avec enfants, des femmes seules, des retraités viennent ainsi grossir les rangs des « exclus du logement ». La fondation Abbé-Pierre, pour son rapport annuel, a ressenti la nécessité de mettre au jour ces situations et les processus qui y conduisent. Nous avons donc réalisé à cet effet une étude complète qui n’aura été que partiellement reprise dans le rapport annuel de 2015 sur l’état du mal logement en France. C’est le travail qui est présenté dans ce Recherche sociale.

Le thérapeute familial et l'aliénation parentale

Article de Michel DELAGE

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 1, pp. 27-38.

Mots clés : Séparation, Divorce, Relation enfant-parents, Psychologie, Aliénation, Parentalité, Adulte en difficulté, Couple, Relation familiale, Famille, Thérapie familiale, Approche systémique

L'aliénation parentale a été individualisée comme syndrome. Le concept est repris ici plutôt comme le résultat d'un dysfonctionnement systémique global dans lequel sont impliqués tous les partenaires, parents, enfants et professionnels. Les réponses judiciaires jouent ici un rôle majeur. La clarification d'un contexte en général complexe impose un traitement judiciaire clair, ferme et rapide. L'expertise ne devrait pouvoir intervenir que dans un deuxième temps, et à la condition d'être familiale et relationnelle, ce qui en France n'est pas encore bien inscrit dans les pratiques.