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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 84

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“Rendre justice aux “mères de naissance””

Article de Anne Corinne Zimmer, Martine Fauconnier Chabalier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3290-3291, 20 janvier 2023, pp. 30-31.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Naissance, Mère, Justice, Abandon, Évolution, Protection sociale, Aide financière, Accueil temporaire, Contraception, IVG, Adoption, Adulte en difficulté, Classe sociale, Isolement, Célibat, Revenu

Dans son livre Des mères singulières, cette docteure en histoire et ancienne inspectrice à l’aide sociale à l’enfance (ASE) retrace le parcours des femmes qui abandonnent leur enfant à la naissance. Un sujet complexe et méconnu.

Accompagner et transmettre : quels savoirs du côté des mères de naissance

Article de Chantal Prononce Poyol

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 15-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Abandon, Adoption, Périnatalité, Accompagnement, Mère, Secret

L’accompagnement psychologique des mères de naissance favorise le travail de la pensée là où les secrets, la honte et les mécanismes de défense font obstacle au savoir les concernant ; il soutient l’accueil protecteur et humanisant de l’enfant et facilite la transmission de son histoire de naissance.

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Savoir ou ne pas savoir ? Une question récurrente dans la clinique de l’adoption

Article de Chantal Prononce Poyol, Marion Milliex, Bernard Golse, Laurence Gendarmeet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, 11-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Filiation, Abandon, Adoption internationale, Secret, Origine, Histoire familiale, Apprentissage, Handicap, Psychothérapie, Parents

Savoir, c’est faire entrer des représentations dans le champ cognitif, c’est acquérir une certaine maîtrise d’un domaine, c’est comprendre, c’est disposer de repères… c’est rassurant. Savoir renvoie à la transmission, mais aussi à la mémoire. Il y a le su et l’insu, le dit et le non-dit, le public, l’intime et les secrets.
Dans le champ de l’adoption, la question de « savoir ou ne pas savoir » est récurrente. On la retrouve dans la dynamique de l’agrément qui confronte le savoir des professionnels à la plus ou moins grande ignorance initiale des postulants, avec tout un travail de transmission qui s’opère des uns aux autres. Lorsqu’il s’agit d’un abandon dès la naissance ou plus tard se pose le problème de ce qui sera laissé à la connaissance de ceux qui prendront le relais et, par leur intermédiaire, à l’enfant. Et cette histoire généralement traumatique, qu’en sait l’enfant ? Quelle inscription dans sa psyché, dans son corps même ? Et que veut-il en savoir lui-même, tiraillé entre l’envie de savoir et la tentation de ne rien savoir de cette histoire blessante ? L’éventuel désir de ne pas savoir emportera-t-il avec lui d’autres pans cognitifs, compromettant les apprentissages ? Savoir qui sont les parents ayant donné la vie peut devenir une interrogation taraudante, particulièrement à l’adolescence. Certains voudront aller au pays qui les a vus naître ou prendront connaissance d’un courrier laissé à leur intention par la mère biologique. Les moyens de communication actuels, les réseaux sociaux ont transformé cette question. Ce numéro d’Enfances et psy permettra d’aborder en profondeur ces différents aspects à partir d’interventions de praticiens

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« Le très fort déni de la parentalité d’accueil »

Article de Brigitte Bègue, Philippe Fabry

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3236, 3 décembre 2021, pp. 30-31.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Maltraitance, Abandon, Famille d'accueil, Famille, Parents, Institution, Besoin, Enfant, Déni, Parentalité, Accueil, Famille élargie, Adoption, Juge aux affaires familiales

Les placements en protection de l’enfance sont marqués par l’idéologie du retour en famille. Pourtant, certains enfants restent en famille d’accueil ou en institution jusqu’à leur majorité, ce qui est contraire aux connaissances sur leurs besoins fondamentaux.

De l’exil du berceau de langage à l’adoption de la langue maternelle : Anton, l'enfant au trésor

Article de Geneviève Avenard, Adeline Hazan

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 76, janvier 2020, pp. 60-72.

Mots clés : Enfant, Adoption, Langue maternelle, Langue, Abandon, Récit de vie, Apprentissage, Identité culturelle

Connaître ses origines, un besoin fondamental ? Quand Fabienne Raybaud rencontre Anton pour la première fois, il a 13 ans. L’adolescent a été adopté en Russie à l’âge de 10 ans. Ses parents sont inquiets car ses résultats scolaires sont en baisse significative, notamment en anglais, langue qu’il refuse d’apprendre. L’adolescent exprime que ce problème ne lui appartient pas ; il veut chercher en lui « le trésor de la langue », ajoutant : « J’ai perdu le russe en moi. » L’adoption a exilé Anton d’une langue première, l’apprentissage d’une langue étrangère vient agresser chez lui ses assises narcissiques fragiles et rappeler la question de l’abandon.

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Protection de l’enfance - Une commission pour penser le délaissement

Article de Jeannine Dutourd, Jacques Tremintin

Paru dans la revue Lien social, n° 1246, 5 au 18 mars 2019, pp. 14-15.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Abandon, Autorité parentale, Conseil départemental, Adoption, Maintien du lien

Cadre éducatif au sein d'un conseil départemental, Jeannine Dutourd participe à l'évaluation des situations de délaissement parental. Elle nous explique comment cela fonctionne.

Devenir de 230 adolescents adoptés à l’international par l’ONG Médecins du Monde à travers 2 enquêtes

Article de G. André Trevennec, M. Lebrault

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 4, juin 2018, pp. 219-239.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Adoption internationale, Enquête, Méthodologie, Abandon, Adolescent, Comportement, Risque, Rupture

L’accompagnement post-adoption des enfants adoptés est aujourd’hui le grand défi à relever. En effet, après les années où l’adoption internationale culminait au niveau mondial à 45 000 enfants par an, comme en 2005, elle chute très fortement et concerne maintenant en majorité des enfants à besoins spécifiques : avec problèmes de santé, adoptions tardives, fratries avec enfants grands. Actuellement, beaucoup de ces enfants parviennent à la phase critique de l’adolescence avec l’existence d’un passé multi-traumatique impactant leur devenir. Compte tenu des nombreuses demandes d’accompagnement des familles au cours de cette période de haute vulnérabilité individuelle et familiale, l’ONG Médecins du Monde a réalisé une étude rétrospective sur une population d’adolescents adoptés. Ces résultats viennent compléter ceux déjà publiés,

J'accueille à mon domicile des bébés en attente d'adoption

Article de Isabelle Legrée

Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 300, janvier-février 2018, pp. 39-40.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Adoption, Nourrisson, Abandon, Accueil familial, Pouponnière

La décision d'abandon d'un enfant par sa mère donne lieu à une période de deux mois pendant laquelle celle-ci peut revenir sur sa décision. Pendant ce temps, le bébé peut être accueilli en pouponnière ou confié à une famille d'accueil spécialisée. Entretien avec Christiane Hamel, puéricultrice retraitée ayant fait le choix d'accueillir ces enfants à son domicile.

Adoptions internationales 1990–2012 : l’enfant, ses origines et la perception de son vécu d’adopté

Article de M. Lebrault, G André Trévennec, C. Vidailhet

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 7, novembre 2017, pp. 415-428.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Adoption internationale, Origine, Étude de cas, Abandon, Nationalité, Prénom, Filiation, Famille, Famille naturelle, Pays d'origine

Si abandonner signifie étymologiquement « laisser à la merci de » (en référence aux bébés laissés dans les tours, à la merci des bêtes sauvages), c’est surtout aujourd’hui rompre les liens de filiation qui assurent à l’enfant stabilité, permanence et lui procurent un sentiment de continuité d’être et de sécurité interne. Ces liens lui permettent de se situer dans une histoire, dans un réseau généalogique. Ils lui assurent un ancrage transgénérationnel entre le passé et le futur, ainsi qu’un sentiment d’appartenance à un corps familial. La filiation se réfère à l’acte de procréation, à un cadre législatif et à un acte psychique qui se construit avec le temps et permet de se considérer « fils ou fille de ». Qu’en est-il de ces liens de filiation quand l’enfant a été adopté, quand son histoire a commencé, loin de son pays d’accueil, par un abandon, souvent dans un contexte à hauts risques ? Quels liens garde-t-il avec son passé et son pays d’origine ? Que représente pour lui d’avoir été adopté ?

Adoptions

Article de Guy Scharmann, Jacques Dayan, Bernard Golse, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 34, vol. 4, n° 98, octobre-décembre 2016, pp. 675-864.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adoption, Roman familial, Filiation, Parentalité, Adoption internationale, Identité culturelle, Affectivité, Abandon, Puberté, Souffrance psychique

A travers le concept de roman familial, nous avons tenté d’approcher le travail de réécriture de la mémoire et de la conciliation des affects, particuliers à l’adolescent adopté, avec ou sans pathologie, qui permet de cheminer vers une identité cohérente. Ce concept permet d’illustrer comment la situation d’adoption vient donner une coloration particulière, sans en changer la nature, à l’ensemble du processus adolescent.
Après avoir rappelé les différents axes de la filiation selon J. Guyotat, auxquels peut désormais s’adjoindre l’axe narratif (B. Golse, M. R. Moro), et après avoir resitué la question de la bisexualité psychique au regard des précurseurs de la différence des sexes, ce travail propose quelques réflexions et illustrations cliniques quant à l’agressivité des adolescents en lien avec l’identité et la filiation narrative d’une part, et avec la bisexualité psychique des parents adoptifs d’autre part.
L’adolescence dans le cadre de l’adoption internationale met à l’épreuve le lien de filiation et génère un conflit identificatoire. Les enjeux mobilisés sont, pour une part, identiques à ceux rencontrés par tous les adolescents et, pour une autre part, plus complexes. La question du délaissement comme celle du déracinement rendent effectivement nécessaire une greffe à la fois généalogique et socio-culturelle.

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