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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Après-coup originaire, traces mnésiques traumatiques et souffrances de l’adolescence

Article de Houari Maïdi, Rose Angélique Belot

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 2, juillet-décembre 2023, pp. 169-184.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Chirurgie, Mémoire, Adolescent, Topique freudienne, Deuil, Hospitalisation, Psychisme

Après avoir présenté les connaissances actuelles liées aux traces mnésiques et à la mémoire corporelle, les auteurs interrogent ce qu’ils nomment un « après-coup originaire » chez un bébé précocement confronté à une maladie somatique traumatique ayant nécessité un acte chirurgical.
Indubitablement, dans ce contexte, le bébé vit des phénomènes d’invasions et d’effractions sur le plan somatique et psychique. Plus tard, à l’adolescence l’archaïque traumatique somatopsychique génère des difficultés et/ou des empêchements du processus de subjectivation et de différenciation. En effet, il existe à l’adolescence l’expression sur un mode clinique ou psychopathologique d’une mémoire sans mémoire du corps de la période archaïque.

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Le soin, un mouvement en quête de sens

Article de Rémy Puyuelo, Louis Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 80-92.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pluridisciplinarité, Adolescent, Soin, Psychopathologie, Prise en charge, Jeune en difficulté, Rencontre, Reconnaissance, Relation soignant-soigné, Narcissisme, Psychisme

Comment définir et approcher ces populations d’ados au comportement difficile et aux situations environnementales complexes, ces sdf psychiques, petits Pinocchio de la vie ? Parfois inclassables psychopathologiquement, inadaptés scolairement et incasables socialement, mettant en échec toute proposition de soin. Ils se définissent négativement : ni psychotiques, ni névrotiques, ni pervers, ils présentent en fait des inorganisations identitaires narcissiques précoces. Appelés abusés narcissiques, ils méritent une approche psychopathologique fine et posent la question du soin.

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Silences

Article de Jean Louis Le Run, Karine Ronen, Hélène De Laage, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 7-169.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Bruit, Communication, Secret, Déni, Enfant, Intimité, Isolement, Mutisme, Deuil, Puberté, Adolescent, École, Autisme, Adoption, Inceste, Psychisme

De nombreuses expressions incluant le mot silence jalonnent la langue française. Celles-ci résonnent dans des domaines divers tels que la musique, la loi, la religion, le scolaire, ou tout simplement au cœur de notre quotidien. « Silence, on tourne », « la loi du silence », « silence, s’il vous plaît », « rompre le silence ». « Le silence est d’or » ou encore « un silence de mort »…, ces deux expressions marquent les extrêmes des deux valences du silence : son côté positif, structurant et son côté néfaste, mortifère. Le silence n’est pas le vide, il est « une forme particulière de langage qui permet d’exprimer des choses inexprimables par les mots » (Lewis, 1977). Il y a des silences pleins, ceux qui vont donner tout leur sens aux propos qui les précèdent ou les suivent, des silences qui en disent long et des silences qui signent une fermeture. On distingue le silence imposé, le silence consenti et le silence voulu. Sauf circonstances particulières où le silence est requis, en démocratie l’adulte est libre de parler ou de se taire. L’enfant, lui, est sous la dépendance de ses parents ou des adultes qui s’occupent de lui, qui régulent plus ou moins sa parole et son silence. L’enfant apprend à les maîtriser : ne pas tout dire, savoir garder des choses pour soi, savoir taire ce qui peut blesser l’autre, savoir se taire pour écouter.​
Dans ce siècle de l’hyper-communication souvent futile, de la stimulation et du bruit permanent, quelle place pour le silence, la respiration ? Quels effets sur la construction psychique des enfants et des adolescents. On associe davantage le bruit à l’adolescence mais le tapage de celle-ci s’accompagne souvent d’un silence symétrique aux désirs de communiquer des parents… Comment considérer le silence de l’enfant ou de l’adolescent sommé de parler : à l’école, au collège, ou autre occurrence, au tribunal pour enfant ?​
Et le silence des adultes face aux questions de l’enfant ? Qu’en est-il du silence lorsqu’il fait partie de la symptomatologie, de la clinique ? Qu’en est-il également du silence dans le groupe thérapeutique ? Rester silencieux dans un groupe de parole… et pourquoi pas ?​
Dans les synthèses cliniques ou institutionnelles, quelquefois un ange ou un convoi d’anges passent, que signifie ce silence qui s’installe ? Quels conflits sous-jacents ? Comment dépasser ce symptôme institutionnel ?​​
« Accueillir, accepter, consentir ; écouter le silence et scruter l’invisible – tels sont les plus hauts actes de l’attention et de la conscience que doivent accomplir les vivants » (Sylvie Germain). Les vivants sont soignants, parents, enseignants, magistrats, éducateurs, intervenants du monde de l’enfance. Ce silence, nous ne le percevons pas tous avec le même filtre auditif. C’est pourquoi, dans ce numéro d’Enfance & psy, nous nous interrogeons sur les différentes formes de silence qui jalonnent la vie des enfants.

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Symbolisation primaire et hallucinose anorexique : perspectives conceptuelles et thérapeutiques à partir du cas d’une adolescente prépubère

Article de Thomas Rabeyron, Lise Bastien, Bernard Kabuth

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 35-56.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Psychisme, Hallucination, Objet, Symbole, Psychiatrie infantile, Adolescent, Fonction contenante

Nous proposons dans ce travail une analyse des processus psychiques de l’anorexie à partir des notions de symbolisation primaire et d’hallucinose. Dans cette perspective, un bref propos introductif présente les grandes caractéristiques de l’anorexie et ses processus, notamment du point de vue du modèle des transformations psychiques de Bion et la notion d’hallucinose. Le cas clinique d’une adolescente hospitalisée dans une unité de pédopsychiatrie offre une illustration des processus psychiques caractéristiques de l’anorexie dont l’analyse théorico-clinique est déclinée selon trois axes. Un premier axe concerne la compréhension de l’anorexie du point de vue d’un défaut de la fonction alpha et de la fonction contenante. Un deuxième axe porte ensuite sur la thématique de l’hyper-contrôle et l’expression de l’agressivité, tandis qu’un troisième axe développe plus avant la compréhension de l’anorexie à partir des notions d’hyperbole, d’hallucinose et de corps supérieur. La dernière partie de ce travail aborde les perspectives thérapeutiques fondées sur la notion d’hallucinose et le modèle des médiations thérapeutiques. Notre objectif est ainsi de souligner la valeur heuristique de la notion d’hallucinose aussi bien sur le plan de la compréhension des processus que de la mise en place du suivi thérapeutique auprès des patients anorexiques.

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Lola, les prémices d’une réparation

Article de Géraldine Ostermann

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 80, septembre 2022.

Mots clés : Traumatisme, Victime, Viol, Abus sexuel, Enfant, Adolescent, Résilience, Prise en charge, Soin, Socialisation, Communication, Langage, Psychisme

Subir avant l’âge de 5 ans des actes relevant de la plus haute qualification pénale (crimes) entache de façon durable un être au monde. Dans cet exemple de prise en charge, la continuité d’une présence symbolique, le maintien du cadre réel dans le temps et le respect de l’exigence du corps par la contrainte vitale de soins, ont permis une négociation du soin du corps vers le soin psychique. Pour Lola, le transfert s’est petit à petit réorganisé et ce n’est plus par la manifestation du corps que se fait la tentative de mise en relation, mais bel et bien par le langage verbal. Pour cette adolescente, l’apprentissage des codes de la communication et la socialisation du langage ont permis d’initier sa propre socialisation.

Le travail de la honte à l'adolescence

Article de Patrick Ange Raoult

Paru dans la revue Santé mentale, n° 269, juin 2022, pp. 72-77.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Étude de cas, Culpabilité, Personne issue de l'immigration, Honte, Image de soi, Mineur isolé étranger, Traumatisme, Psychisme

Les scarifications : un appel à l'aide ?

Article de Adrien Cascarino

Paru dans la revue Santé mentale, n° 267, avril 2022, pp. 18-22.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Étude de cas, Fonction contenante, Psychisme, Pulsion, Scarification, Relation soignant-soigné

La culpabilité chez l’adolescent à l’heure d’Internet

Article de Daniel Marcelli

Paru dans la revue Enfances et psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 148-160.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Culpabilité, Adolescent, Internet, Psychisme, Réseau social

La fréquentation assidue d’Internet est-elle de nature à modifier les grandes lignes du fonctionnement psychique ? Après avoir décrit divers modèles de culpabilité, originaire, archaïque, névrotique, œdipienne, cet article interroge le devenir de la culpabilité typique à cet âge, une culpabilité qu’on pourrait dire « corporelle ». La pratique des réseaux sociaux exacerbe la tension entre culpabilité (lignée névrotique) et honte (lignée narcissique), déjà amplifiée avec les nouvelles conditions éducatives. Écartelé entre ce monde virtuel si attrayant et le monde familial perçu comme terne, l’adolescent recourt au clivage : les réseaux sociaux dicteront-il leur loi aux principes du fonctionnement psychique ?

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Le processus adolescent : une traversée super-héroïque ?

Article de Xanthie Vlachopoulou, Carine Beulard, Virginie Cophornic, Cindy Cunha Silvaet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 91, 2021, pp. 88-97.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Psychisme, Personnage, Mythe, Littérature, Culture

Le processus adolescent avec la mobilisation psychique qu’il implique amène souvent les jeunes à chercher des appuis identificatoires et des supports fantasmatiques pour accompagner cette traversée. Cet article explore la figure du héros antique et le contexte donnant naissance aux figures mythiques historiques, puis aux super-héros en mettant en parallèle le récit historique qui les entoure et les points de jonction avec le processus adolescent. Une attention particulière est aussi portée aux super-vilains, anti-héros et slashers qui font également partie de la pop culture et qui permettent aussi à l’adolescent de mettre à l’épreuve les parties les plus obscures de sa traversée adolescente.

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"La maladie de papa, elle m'éclabousse"

Article de Hélène Davitan, Eliane Collombet, Felisa Blanco, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 54-57.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement, Psychisme, Adolescent, Famille, Fratrie, Relation familiale, Souffrance, Vulnérabilité, Aidant familial, Trouble bipolaire

Créé en 2018, le dispositif Les Funambules est un espace pour les jeunes de 7 à 25 ans dont un proche souffre de maladie psychique. Cette interview présente les origines du projet, les théories en lien avec son accompagnement et ses perspectives. Alors que les difficultés du jeune sont le plus souvent invisibles, ce lieu "tiers" vise à reconnaître leur place particulière au sein de la famille et à accueillir les paroles, dans une perspective préventive.