PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 84, octobre-décembre 2019, pp. 30-39.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Lien social-Précarité, Décrochage scolaire, Absentéisme scolaire, Adolescent, Estime de soi, Phobie
Le décrochage scolaire à l’adolescence prend une place de plus en plus grande dans les consultations médico-psychologiques. L’hypothèse que nous pouvons formuler est que ce qui est ressenti comme décrochage peut être lié à un excès d’accrochage à son vécu d’enfant. Or apprendre à l’école suppose laisser certaines choses à la porte de celle-ci pour s’ouvrir à une altérité. On verra aussi à quel point la triple appropriation attendue à l’adolescence, du corps, de la pensée et de son histoire, va interférer dans le développement à l’école, vécue non seulement comme lieu d’apprentissage mais aussi comme lieu de vie et d’expérimentation du social. Une illustration clinique viendra éclairer cela à la lumière de l’appropriation de la langue.
Article de Katia Rouff Fiorenzi, Daniel Favre, Jean Patrick Gille
Paru dans la revue Lien social, n° 1179, 18 février au 2 mars 2016, pp. 24-31.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Absentéisme scolaire, Échec scolaire, Adolescent, Relation famille-institution, Travailleur social, Enseignant, Mission locale pour l'emploi, Lycée, Neurobiologie, Établissement scolaire, Pédagogie, Apprentissage, Pauvreté, École, Décrochage scolaire, Vitry sur Seine
Déployer des actions de prévention et remettre les adolescents démobilisés sur le chemin de l’école, tel est l’objectif du plan de lutte contre le décrochage scolaire lancé en 2014. Ambitieux, il n’implique cependant pas assez les travailleurs sociaux. Après deux ans d’application, le point sur la mise en œuvre et ses effets.
Article de Jean LAVOUE, Alain COCHET, Pierre LEROY, Michel PARAZELLIet al.
Paru dans la revue Contrepoint, n° 3, mars 2013, 300 p..
Mots clés : Intervention sociale, Formation, Travail social, Prévention, Justice, Psychiatrie, Philosophie, Lien social, Errance, Parentalité, ASE, Assistant de service social, École, Éducation, Sujet, Absentéisme scolaire, Adolescent, QUEBEC
Au sommaire de ce numéro : Sens de l'intervention sociale - De la langue au code - Formation au travail social - La prévention précoce au Québec - Le risque de comprendre - La psychiatrie autrement ! - Travail social et ethnicité : Pour un autre regard - Penser l'adolescence - La philosophie dans le travail social : est-ce bien raisonnable ? - Lien social : Lien symbolique / Lien réel - Devenirs et qualités de vie - Errance et travail social : Une rencontre impossible ? - Un homme, une vie... "et tout ce qui s'en suit" - Etre parent - Problématique de l'absence en milieu scolaire - Demeurer sujet de sa formation ? - L'expérience d'une salle de cinéma - Manières d'habiter le monde- L'incertain comme ligne de conduite - Le signe, le sens, le réel chez Yves Bonnefoy - Réhabiliter l'utopie - Mézigue à Sigmundland - Boucs émissaires... ?
Cet article met en perspective les différentes expressions du manquement à l'obligation scolaire à travers le prisme d'un dispositif de rappel à la loi instauré au sein d'une inspection académique. Quel est le milieu social des élèves signalés absentéistes ? Quels arguments les jeunes et leurs parents avancent-ils face aux représentants de l'institution scolaire ? À partir de l'observation de 60 entretiens de rappels à la loi et de l'étude de 250 dossiers d'élèves signalés, les auteurs exposent les motifs d'absentéisme en six grandes tendances tout en dévoilant certains aspects méconnus qui ressortent de la variété des situations. Considérés dans leur ensemble, ces manquements à l'obligation scolaire sont révélateurs de la fragilisation d'une fraction des classes moyennes, des difficultés croissantes des classes populaires et notamment de la relégation des familles les plus défavorisées ; ils traduisent également l'affaiblissement de l'offre éducative auprès de jeunes qui, pour la plupart, finissent par se détacher du système scolaire et renoncer à la réalisation d'eux-mêmes par cette voie.