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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Sous emprise

Article de Isée Bernateau, Estelle Louet, Manuella De Luca, Nicolas Rabain

Paru dans la revue Adolescence, tome 42, vol. 1, n° 113, janvier-juin 2024, pp. 1-177.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Emprise, Pulsion, Pouvoir, Complexe d'Œdipe, Inceste, Perversion, Délit sexuel, Prostitution, Parentalité précoce, Hallucination, Technologie numérique, Addiction

Sous emprise, ou en tout cas aux prises avec le pubertaire et la pulsionnalité qui l'accompagne, les adolescents se trouvent contraints à un réaménagement psychique d'ampleur. mais comment vivent-ils l'emprise des processus physiologiques et psychologiques de l'adolescence? Quels éprouvés, quels affects et quelles représentations le phénomènes d'emprise est-il susceptible de faire naître en eux ?

Ce numéro comporte les articles suivants :
- L'adolescent, entre prise et déprise : I. Bernateau, F. Houssier
- Freud et la passion des doubles : F. Houssier, J. Chevalier
- Leur père est-il encore oedipien ? : François Richard
- Emprise et perversion narcissique : Alberto Eiguer
- L'agir sexuel violent : R. Gady, E. Pelladeau
- Récits d'emprise chez Annie Ernaux : Anne-Marie Paul
- La prostitution adolescente : J. Vanhalst, E. Vandermarlière
- La maternité comme sortie de l'emprise : S. Lafolle, S. Gilbert
- Les tréfonds de la voix hallucinée : H. Haidar, A. Brault
- Le smartphone objet de relation : L. Monterosso, G. Gimenez et al.
- L'emprise addictive : Gérard Pirlot
- Le paradoxe de l'addiction : Magali Ravit

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Les conduites addictives des mineurs incarcérés : mécanismes de relativisation, de relégation et d’invisibilisation en détention

Article de Mathilde Caro, Morgane Carpezat, Christian Laubressac, et al.

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 30, printemps 2024.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Détenu, Jeune, Addiction, Accès aux soins, Non-recours, Mineur, Cannabis, Mineur non accompagné, Manque

Cette contribution s’intéresse à l’appréhension des conduites addictives des mineurs en détention, et met en lumière plusieurs facteurs de relativisation et de relégation dans le cadre carcéral. En s’arrêtant en premier lieu sur l’expérience vécue des mineurs détenus, l’enquête montre que la consommation est banalisée dans leur quotidien, hors et dans les murs de la prison. Les usages et représentations du cannabis contribuent à la relativisation de cette pratique, qui n’est pas associée à un enjeu de santé ; y contribuent aussi les résistances dont fait l’objet le recours aux soins, qui reste mobilisé dans le cadre de situations d’urgence. Malgré le sentiment d’une santé dégradée en détention, les représentations associées aux soins en prison renforcent les mécanismes de non-recours, déjà ancrés dans la vie quotidienne des jeunes. Par ailleurs, la situation singulière des mineurs non accompagnés fait l’objet d’une approche privilégiée, tant ils présentent des spécificités en termes de trajectoires et de polyconsommation. L’article propose dans un second temps d’étudier d’autres facteurs de relativisation et de relégation des conduites addictives, relatifs aux contraintes spatiales, temporelles et sociales de l’environnement carcéral. D’une part, l’enquête met en évidence le poids des effets de lieu sur la consommation des jeunes et l’accès aux soins en détention, relevant de contraintes aussi bien matérielles que symboliques. D’autre part, l’expérience de la détention est soumise à des temporalités contradictoires, où le temps long de la privation de liberté se confronte à celui de l’urgence et de l’incertitude, peu propice à la prise en compte des conduites addictives par les jeunes ou les professionnels. Enfin, si les liens sociaux en détention sont altérés, fragilisés et sous contrainte, ils sont peu envisagés comme des ressources concernant les conduites addictives, ce qui accentue leur positionnement marginal dans le champ d’intervention des professionnels. La troisième partie porte un regard complémentaire sur l’espace socioprofessionnel de la détention, dont les conditions matérielles et organisationnelles – du manque de moyens au déficit de coordination entre acteurs et institutions – participent à la mise sous silence de cet objet. Si le déficit de formation favorise la relativisation des conduites addictives des mineurs, il apparaît toutefois que les compétences informelles peuvent être mobilisées par les professionnels de terrain pour compenser cet impensé.

L’accompagnement des mères toxicomanes dans leur processus de parentalité

Article de Margaux Notreami

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 31-33.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Toxicomanie, Soutien à la parentalité, Attachement, Nourrisson, Manque, PMI, Relation enfant-mère, Enfance en danger, Addiction, Puéricultrice

Une consommation de drogues illicites par les parents et futurs parents peut entraîner de lourdes conséquences sur le nouveau-né, sur le lien d’attachement et la construction du processus de parentalité, tandis que les conduites à risques associées peuvent mettre l’enfant en danger physique. L’infirmière puéricultrice est amenée à prendre en soins ces familles, en intra- comme en extrahospitalier, dont les enfants peuvent potentiellement présenter un syndrome de sevrage à la naissance.

Faire famille et se séparer avec le groupe thérapeutique multifamilial

Article de Fabienne Poirier

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 31-48.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Famille, Addiction, Animateur, Interaction, Thérapie familiale, Compétence, Échange

Le travail de groupe est assez fréquent en addictologie. Les groupes d’entraide, en général portés par des associations regroupant des pairs, les groupes de parole pour les patients, les groupes de couples, de conjoints ou d’enfants de personnes aux prises avec l’addiction sont fréquents. Les groupes multifamiliaux sont plus rares. Nous avons voulu montrer à travers cet article quel pouvait être le potentiel thérapeutique de ce type de groupe et quelles étaient les conditions pour que ce potentiel se déploie. Appartenir et se différencier sont au cœur des fonctions d’une famille, le groupe thérapeutique multifamilial peut contribuer à activer ces processus.

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Apport du soin-étude chez les adolescents en refus scolaire anxieux avec addiction aux jeux vidéo au travers d’une illustration clinique

Article de J. Alais, O. Phan

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 3, mai 2023, pp. 143-148.

Mots clés : Jeu, Jeu vidéo, Addiction, Phobie, Scolarité, Trouble de la personnalité, Thérapie familiale, Prise en charge, Anxiété, Équipe pluridisciplinaire

Depuis 2019, la Fondation Santé des Etudiants de France propose une nouvelle offre de soins : une unité soins-études spécialisée dans la prise en charge des conduites addictives à l’adolescence. Cette unité articule son projet thérapeutique autour de trois axes : la thérapie familiale multidimensionnelle, les médiations thérapeutiques et la scolarité adaptée à la situation. Une équipe multidisciplinaire composée de médecins psychiatres, d’un psychologue, d’éducateurs, d’infirmiers et d’une assistance sociale, intervient auprès des jeunes au sein de ce dispositif. À travers l’observation d’un patient ayant présenté un état de claustration au domicile suite à une dépendance aux jeux vidéo associée à un refus scolaire anxieux, et qui a bénéficié de plusieurs types de prise en charge dont une hospitalisation dans cette unité soins-études spécialisée, nous essayerons d’approcher l’impact de ce dispositif sur ce type de pathologie. L’ensemble du dispositif de soin en collaboration avec les intervenants extérieurs tels que le juge pour enfant, la psychiatre du CMP et l’éducatrice de l’ASE, a permis au patient une reprise de sa scolarité, mais aussi une amélioration de sa symptomatologie. Ce dispositif a ainsi permis une meilleure prise en charge de ses troubles comportant notamment une angoisse de séparation, et une phobie sociale invalidante.

Les joueurs de jeux video : Qui sont-ils ? Qui joue à quoi ? Quels sont les risques ?

Article de G. Bodi, C. Maintenant, V. Pennequin, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 3, mai 2023, pp. 134-142.

Mots clés : Jeu, Jeu vidéo, Addiction, Genre, Étude de cas, Risque, Population

La pratique des jeux vidéo a été très largement étudiée ces dernières années, notamment leur utilisation problématique voire pathologique. Cependant, les études s’intéressant aux spécificités des joueurs de jeux vidéo et aux jeux vidéo eux-mêmes se font rares, particulièrement en France. Pourtant, ne serait-il pas important de mieux connaitre cette population et ce loisir pour mieux comprendre les résultats obtenus dans la littérature ?
La présente étude a donc l’objectif de répondre aux questions suivantes : Qui sont les joueurs de jeux vidéo ? Qui joue à quoi ? Et quels sont les risques de cette pratique ?

Jeunes à la rue usagers de drogues : se construire des territoires existentiels

Article de Caroline Loth, Nina Tissot

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 131-151.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Jeune, Addiction, Toxicomanie, Sociabilité, Territoire, Cohabitation, Travail social, Errance, Marginalité, Drogue

Des jeunes usagers de drogues à la rue à Lyon occupent l’espace public, y construisent des abris, y font la manche, consomment des produits psychoactifs, s’inscrivent dans un réseau de relations sociales, et ainsi développent des aptitudes à habiter et à cohabiter dans la ville. En marge – ou en plein cœur ? – de celle-ci, ils génèrent ainsi des territoires physiques et existentiels bien loin du concept d’errance qui les définit souvent dans l’action sociale et politique. À partir d’une recherche conduite à divers moments et dans différents cadres (interventions en travail social, études en anthropologie, ethnographies pour un observatoire de recherche), nous souhaitons ici restituer l’épaisseur des modalités d’être à la ville de ces jeunes. L’article rend compte de leurs compétences urbaines manifestes, que les usages de drogues conditionnent nécessairement, et ainsi de leurs existences éminemment politiques dans la ville.

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Les auto-blessures à l’adolescence au risque d’une lecture addictologique

Article de Sophie Fierdepied, Aurélien Ribadier, Hélène Romano

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 29, n° 1, 2023, pp. 25-51.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Automutilation, Adolescent, Addiction, Traumatisme, Violence, Corps

Peu d’études françaises contemporaines se sont intéressées aux problématiques d’auto-blessures chez les adolescents dans une perspective addictologique. Cette recherche qualitative exploratoire inspirée de la grounded theory est réalisée auprès de huit jeunes reçus dans une Maison des Adolescents (MDA). Nous tentons de comprendre les nombreuses fonctions de cette conduite, ainsi que les spécificités des jeunes qui les pratiquent mises en perspective avec les fonctions retrouvées dans les pratiques addictives. Les jeunes rencontrés ont vécu des événements traumatogènes. Ils sont fragilisés sur le plan narcissique et identitaire et bouleversés par le processus pubertaire. Les auto-blessures, comme les conduites addictives, remplissent une fonction traumatolytique, de neutralisation, d’évacuation des affects non représentés qui s’expriment via le corps.

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Addictions et milieu carcéral : quels intérêts de l’hypnose dans ces prises en charge ?

Article de Justine Chevance, Antoine Bioy

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 29, n° 1, 2023, pp. 75-87.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Détenu, Prison, Addiction, Prise en charge, Hypnose

Les personnes incarcérées apparaissent comme présentant une situation sanitaire plus fragile que la population générale. Plusieurs événements majeurs ont permis des avancées dans la prise en charge sanitaire des détenus et plus particulièrement des problématiques addictives. Pourtant, la prise en charge des addictions en milieu carcéral reste un sujet tabou qui évolue difficilement. Alors, face à ces patients en demande de soin, comment envisager une prise en charge ? Nous exposerons le contexte sanitaire carcéral et son évolution puis les difficultés cliniques que rencontrent les psychologues dans cette clinique auprès des consommateurs de substances psychoactives en détention. Nous expliciterons la pertinence d’une prise en charge par l’hypnose pour construire une relation thérapeutique, explorer le corps enfermé dans l’addiction mais aussi dans ce milieu clos et enfin, nous ouvrirons la réflexion sur la fonction de substitution de la transe hypnotique. Nous illustrerons nos propos avec un cas clinique tiré de notre expérience en détention.

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Evaluation de l’exposition aux écrans des parents d’enfants de moins de six mois évaluée en consultation de médecine générale. L’accès à la parentalité, une fenêtre de modification du comportement parental de leur exposition aux écrans

Article de Quentin Gautier, Délia Cozzolino

Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 1, 2023, pp. 5-30.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Parents, Parentalité, Addiction, Nourrisson

Bien conscient que nous observons les dernières générations de parents nés sans portables ou tablettes, nous avons souhaité évaluer le comportement de parents dont l’enfant a entre 0 et 6 mois dans leur quotidien par rapport à leur usage des écrans personnels et familiaux. Il s’agit d’une étude descriptive menée entre juin 2020 et janvier 2022 aux centres de santé des villes d’Achères (Yvelines) et Vauréal (Vald’Oise). Parallèlement dans ce questionnaire, étaient recherchés les comportements addictifs autres comme l’usage du tabac, de l’alcool, du cannabis et des jeux d’argent.

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