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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 42

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Société 2.0 : quelles pratiques en prévention spécialisée ?

Article de Lorette Privat

Paru dans la revue Forum - CNAPE, n° 100, octobre-décembre 2022, pp. 16-17.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Prévention spécialisée, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Internet, Risque, Jeune, Action éducative

Faire sentir la confiance. Croyance, confiance et émotion dans l’activité éducative

Article de Sylvie Mezzena

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 79, septembre 2022, pp. XXVI-XXXVIII.

Mots clés : Travail social : Métiers, Confiance, Relation travailleur social-usager, Affectivité, Action éducative, Adolescent, Protection de l'enfance, Émotion, Croyance, Suisse

La confiance dans l’activité des éducateurs est questionnée dans la relation éducative avec des jeunes en foyer. Le phénomène est abordé depuis une perspective pragmatiste de la confiance en lien avec la croyance et l’action indéterminée. Comment les éducateurs et les jeunes travaillent ensemble à construire la confiance, puisque comme notre expérience nous l’apprend, elle ne se décrète pas. Cette construction de la confiance exige un « faire sentir » la confiance dans lequel interviennent les émotions.

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Un regard systémique en protection de l’enfance. Du pourquoi au comment

Article de Maximilien Bachelart

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 79, septembre 2022, pp. XVIII-XXV.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Approche systémique, Protection de l'enfance, Observation, Action éducative

L’approche systémique, de plus en plus nommée dans la protection de l’enfance, sera décrite dans ses aspects premiers, afin de donner un premier aperçu de sa vision des situations éducatives et familiales. L’approche systémique est une logique de l’action, elle nécessite un ajustement du regard, des positionnements spécifiques puis une mise en route de processus engageants.

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Respecter l'intérêt de l'enfant, pourquoi c'est si compliqué

Article de Solange (de) Freminville

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 29/2625, Semaine du 25 au 31 juillet 2022, pp. 36-38.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Protection de l'enfance, ASE, Enfance en danger, Intérêt de l'enfant, Droits de l'enfant, Enfant placé, Évaluation, Action éducative, Pratique professionnelle

Ruptures de parcours, santé et scolarité négligées... Les besoins fondamentaux de l'enfant confiés à l'aide sociale ne sont pas assez pris en considération. Les professionnels de la protection de l'enfance revoient "la prise en charge" à la lumière des "meilleurs intérêts de l'enfant". De l'évaluation de ses besoins à la formation des professionnels, l'objectif est de permettre le développement individuel de l'enfant dans les meilleures conditions.

Mineurs mal accompagnés

Article de Cléo Marmié, Julien Long, Marion Perrin, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 133, juin 2022, pp. 3-43.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Âge, Protection de l'enfance, Approche historique, Action éducative, Autonomie, Accompagnement, Scolarisation, Santé mentale, Législation, Droit d'asile, France, Italie, Suisse, Cameroun

Si l’on évoque souvent les difficultés rencontrées par les jeunes étrangers venus sans famille en France pour être admis par les institutions chargées de la protection de l’enfance, la question des spécificités de leur prise en charge reste un sujet en friche. Loin de caractériser l’aboutissement du parcours migratoire, la reconnaissance de ce statut administratif inaugure plutôt une nouvelle étape pour ces jeunes, d’autant qu’au bout de la prise en charge vient la majorité et, avec elle, la question de l’acquisition d’un droit au séjour. Qu’advient-il des mineures et mineurs isolés étrangers (MIE), une fois ceux-ci reconnus comme tels par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ? Qu’en est-il de leur hébergement, de l’accès à la scolarisation et de leur accompagnement tant juridique que psychique ? Force est de constater que les mineurs non accompagnés (MNA), constitués en une catégorie d’intervention sociale spécifique, ne bénéficient pas du même traitement que les autres enfants placés.

Conditions d’hébergement dégradées, entraves à la scolarisation et incitations à l’orientation vers des filières professionnelles en manque de main-d’œuvre rendent compte des pratiques de sélection et de discrimination à l’œuvre, de l’utilitarisme migratoire en jeu dans le système de protection de l’enfance. Cette prise en charge différentielle va de pair avec une tendance à l’ethnicisation de la relation éducative : débrouillards et désireux de « s’en sortir », ces jeunes sont in fine les parfais candidats aux exigences d’autonomie et d’intégration de l’aide sociale à l’enfance.

Ce dossier réunit des contributions émanant de professionnel·les du travail social, de militant·es et d’universitaires, offrant ainsi une compréhension plurielle des enjeux sous-jacents à la protection et à l’émancipation de ces jeunes adultes en devenir.

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L’accueil des mineurs non accompagnés à l’épreuve de la communication

Article de Juliette Delahaie, Emmanuelle Canut

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 181, juillet-septembre 2020, pp. 15-140.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Mineur non accompagné, Communication, Statut juridique, Intégration, Entretien, Évaluation, Prise en charge, Protection de l'enfance, Récit de vie, Bénévolat, Association, Action sociale, Action éducative, Scolarisation, Formation professionnelle, Socialisation, Langue, Santé mentale, Interculturel, Val de Marne, Nord, Hauts de France, Nouvelle Aquitaine, Saint Etienne

Ce dossier a pour objectif de réunir un ensemble de contributions autour des problématiques de communication et d’intercompréhension auxquelles sont confrontés les jeunes étrangers isolés en France. Dès leur arrivée sur le sol français et jusqu’à leur majorité, pour ceux qui ont obtenu le statut de mineur non accompagné (MNA), ces jeunes étrangers participent à divers types d’interactions langagières et sociales au cours des différentes étapes du processus d’intégration (entretien d’évaluation de minorité, entrée à l’école, etc.). Dans ces échanges entre pairs et avec les professionnels (éducateurs, enseignants, personnels administratifs, de santé, etc.) émergent ou se cristallisent des difficultés de compréhension et de production à l’oral et/ou à l’écrit. Il s’agira ici de mettre en valeur, quelle que soit la discipline du chercheur, les recherches consacrées à l’analyse de situations de communication auxquelles les MNA sont confrontés dans leur quotidien ou en situation d’apprentissage, et qui apportent des éclairages sur les implications sociales de l’utilisation de la langue.

Sommaire
• Juliette Delahaie, Emmanuelle Canut. Accompagner les jeunes étrangers isolés en France : enjeux de communication et d’intercompréhension. pp. 15-22
• Noémie Paté. La mise à l’épreuve de la légitimité narrative comme contrepartie de l’accès à la protection des mineurs non accompagnés. pp. 23-38
• Juliette Delahaie, Emmanuelle Canut. Les entretiens d’évaluation de minorité pour les jeunes migrants : le rôle de l’évaluateur dans la construction du récit de vie. pp. 39-52
• Catherine Mendonça Dias, Isabelle Rigoni. L’accompagnement solidaire des mineurs non accompagnés « francophones » sans solution scolaire. pp. 53-69
• Céline Beaugrand. L’évaluation scolaire et linguistique des mineurs non accompagnés : modalités, difficultés et enjeux. pp. 71-84
• Chloé Metzger, Clara Mortamet. La socialisation langagière des mineurs non accompagnés en formation professionnelle. pp. 85-102
• Michelle Auzanneau. Apprendre le français quand on brûle les frontières. Questions et approche d’une recherche collaborative à la Protection judiciaire de la jeunesse. pp. 103-120
• Lara Gautier, Jessica Spagnolo, Amélie Quesnel-Vallée. Comment favoriser la communication thérapeutique avec une population vulnérable ? Des approches et des outils pour les professionnels prenant en charge les mineurs non accompagnés. pp. 121-134
• Bibliographie sélective. pp. 135-142

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L’analyse séquentielle des parcours : pour une approche longitudinale et non causale des effets des interventions sociales

Article de Claire Ganne

Paru dans la revue Vie sociale, n° 18, juin 2017, pp. 25-44.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Intervention sociale, Protection de l'enfance, Étude de milieu, Analyse comparative, Analyse multivariée, Groupe d'appartenance, Centre maternel, Concept, Action éducative, Abbot (Andrew)

L’affaiblissement des logiques catégorielles au profit d’approches plus transversales et centrées sur l’individu conduit les acteurs politiques et sociaux à s’intéresser aux parcours des personnes confrontées aux interventions sociales. L’étude des parcours ultérieurs est souvent envisagée comme un moyen d’évaluer les effets des interventions, ce qui n’est pas sans poser de nombreuses difficultés théoriques et méthodologiques. En s’appuyant sur les travaux d’Andrew Abbott, cet article propose une réflexion sur le lien entre parcours et intervention sociale. L’exemple d’une recherche doctorale sur les parcours d’enfants après la sortie d’un centre maternel illustre les apports de l’analyse séquentielle, qui permet de comprendre en quoi les pratiques des professionnels de l’intervention socioéducative sont un « ingrédient » dans les processus de construction des parcours, sans s’enfermer dans la question de l’impact de l’intervention, quasiment insoluble en raison de l’interdépendance des dimensions et de l’importance de l’aléatoire dans les processus observés.

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Théorie de l'attachement : de la dépendance à l'autonomie

Article de Romain Dugravier, Anne-Sophie Babey Mintz, Annie Tardy, Adeline Provoost

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 66, avril-juin 2015, pp. 6-131.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Théorie, Attachement, École maternelle, École primaire, Séparation, Enfant, Autonomie, Adolescent, Juge des enfants, Placement, Placement familial, Famille d'accueil, Protection de l'enfance, Répétition, Action éducative, Jeune enfant, Soin, Distance, Parentalité

Initialement élaborée par John Bowlby dans les années 1950, la théorie de l’attachement permet de mieux comprendre les enjeux des relations interpersonnelles et la place des adultes dans le développement de l’enfant. D’abord pensée pour le bébé et le jeune enfant, cette théorie a ensuite trouvé des applications précieuses pour analyser les difficultés de l’adolescence ou explorer le style de parentalité. En France, son émergence est récente mais ces dernières années elle a pris de l’ampleur et les professionnels de l’enfance de diverses origines – Aide sociale à l’enfance, Éducation nationale, services de psychiatrie-infanto-juvénile – y ont de plus en plus recours. Quels en sont les concepts-clés ? Les développements les plus récents ? Nous montrerons comment cette théorie évolue sans cesse et permet un regard nouveau sur certaines des problématiques actuelles, telles que les difficultés d’apprentissage à l’école, les situations de séparations parentales, l’adoption ou encore le placement...

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"AEMO - AED - une aventure collective" : de la nécessaire pluridisciplinarité à la transdisciplinarité - Actes des XXXIV Assises Nationales du CNAEMO- Clermont Ferrand - 19/20/21 mars 2014

Paru dans la revue Espace social (la revue proposée par le CNAEMO), n° 50, septembre 2014, pp. 2-123.

Mots clés : AEMO, AEAD, Pluridisciplinarité, Protection de l'enfance, Action éducative, Équipe, Équipe éducative, Famille, Partenariat, Réseau, Association

L'articulation entre le travail en équipe et le travail individuel est une tension créatrice qui est au coeur du travail social depuis ses origines. Les services d'AEMO (AE et AED) n'y échappent pas. Ils ont toujours cherché à organiser institutionnellement la dialectique de cette tension. A l'heure où il y a lieu de «mieux définir et de rendre plus lisible» l'AEMO, il est plus que nécessaire d'affirmer mais aussi de démontrer que la régulation des pratiques qui par ailleurs peuvent être multiples (« mosaïque des pratiques », «habit d'Arlequin »), constitue le socle unificateur des pratiques en AEMO. Cette régulation est à la base de ce qui fonde l'institution de nos services et en fait l'armature commune, son «bien commun ».
Cette régulation des pratiques professionnelles qui est donc fondatrice mais aussi constitutive de nos services, est en fait la condition essentielle pour prendre en compte les problématiques familiales. Cette prise en compte ne peut s'envisager qu'à travers l'indispensable, pour ne pas dire l'incontournable participation des familles concernées (quand elle est possible), dans un principe de coéducation comme nous y a invité, plus que jamais la loi du 2-01-2002.
Comment alors penser la participation, la coéducation des familles dans ce principe de régulation? Nous proposons de nous attacher aux trois éléments fondamentaux qui structurent l'institution de l'AEMO pour nous y aider : l'équipe, le partenariat et la pluridisciplinarité. [présentation de l'éditeur] Document à télécharger sur : http://www.cnaemo.com/media/partage/pdf/actes_assises_clermont_2014_-2-.pdf

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