PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Catherine Jans, Sibylle Demeuteur, Stéphanie Remion, Romain Leconte
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 112, septembre 2022, pp. 20-25.
Mots clés : Urgence sociale, Police, Assistant de service social, Victime, Accompagnement, Accueil, BELGIQUE
Les Services d’Assistance Policière aux Victimes (SAPV) dépendent des zones de police locale. Celui de la zone de Secova est composé d’une équipe de trois assistantes sociales. Les SAPV sont spécialisés dans la prise en charge des victimes, de leurs proches ainsi que des témoins de faits tels que des agressions, des accidents graves (de la route), des suicides (morts suspectes), des catastrophes, des violences conjugales ou intrafamiliales, etc. Dans cet article, la focale sera mise sur les interventions en urgence et la manière dont ces professionnelles l’accueillent, l’accompagnent et s’en protègent.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 107, juillet 2021, pp. 48-51.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille monoparentale, Accueil, Écoute, Soutien à la parentalité, Accompagnement, BELGIQUE, BRUXELLES, FOREST
La Maison des parents solos, c'est aujourd'hui une vraie maison lumineuse avec un jardin dans le sud-ouest de Bruxelles, à Forest exactement. Ce centre d'aide aux personnes (CAP) spécialisé dans les questions liées à la monoparentalité a été inauguré en mai 2019. Il est en cours d'agrément.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 107, juillet 2021, pp. 35-40.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille monoparentale, Santé mentale, Relation enfant-parents, Précarité, Accompagnement, BELGIQUE
Les services de santé mentale (SSM) accompagnent des publics précarisés, cumulant souvent des difficultés d'ordres psychologique, financière, social, relationnel etc. Pour ce faire, ils ont pour points communs de s'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire, d'être accessibles financièrement et de na pas avoir de limite de temps pour leurs suivis. L'observatoire à rencontrer Stéphane Haxhe, psychologue au sein de l'antenne famille du SSM de Verviers, dont l'équipe se compose également de deux autres psychologues et d'une assistante sociale. Régulièrement amenée à y recevoir, seuls, ensemble ou séparément des enfants et parents en situation monoparentale, elle propose une analyse des dynamiques relationnelles au sien de ces familles et des difficultés qui peuvent y advenir.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 36, n° 3, pp. 263-276.
Mots clés : Abus sexuel, Sanction pénale, Prison, Justice, Droit pénal, Responsabilité, Détenu, Victime, Accompagnement, Pratique professionnelle, Psychologue, ABUSEUR, BELGIQUE
L'article pose le problème de la responsabilisation / déresponsabilisation dans le contexte des pratiques belges francophones de traitement ou de guidance des auteurs d'infraction à caractère sexuel, en référence à des données issues d'une pratique clinique de terrain spécialisée dans la rencontre de ces auteurs. La thèse d'une déresponsabilisation des cliniciens sera soutenue en miroir d'une responsabilisation des auteurs d'infraction(s), attestant d'un renversement de la charge de la responsabilité dans le chef du justiciable-patient alors que la démarche clinique suppose qu'elle soit toujours partagée entre « traitant » et « traité ». Les ressorts de ce renversement de la responsabilité seront examinés à travers la critique d'une clinique critériologique en vogue, de ses présupposés discursifs et de ses conséquences sociales
La tendance à la responsabilisation accrue du justiciable dans le champ pénal est un phénomène qui s'illustre tout particulièrement dans les sanctions alternatives que sont la surveillance électronique et la peine de travail. Chargé de mener à bien un parcours d'insertion ou de s'intégrer dans un milieu de travail, le condamné se trouve renvoyé à l'exercice responsable de la (relative) autonomie qui lui est accordée dans ce cadre. On note cependant que ce projet se réalise aussi grâce à lacontribution d'une multitude d'acteurs privés quiconcourent directement ou non, consciemment ou non, à l'exécution d'une peine en milieu ouvert. Il semble donc qu'un transfert de responsabilité s'opère non seulement vers le condamné mais également vers son environnement proche, qu'il s'agisse des acteurs de sa sphère familiale, amicale ou professionnelle. La présente contribution vise dès lors à rendre compte, au départ de données empiriques issues du terrain belge, des effets indirects que l'injonction d'autonomie faite à un condamné à une peine de travail ou placé sous surveillance électronique produit sur son environnement ainsi que des transferts de responsabilité qui peuvent s'opérer à cet égard.