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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 19

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L'accueil inconditionnel, un pas vers l'accès aux droits de tous

Article de Laura Fernandez Rodriguez, Isabelle Raynaud

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 20-21/2666-2667, Semaines du 22 mai au 4 juin 2023, pp. 6-7.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Accès aux droits, Accueil, Non-recours, Pauvreté, Précarité, Politique sociale, Usager, Collectivité territoriale, Inclusion, Service public

Grâce à leur bonne coordination, les acteurs formant le premier accueil social inconditionnel de proximité doivent permettre de rapprocher les guichets des usagers et de lutter plus efficacement en faveur de l'accès aux droits.

Dématérialisation des droits sociaux : le travail social recomposé

Article de Jean François Bickel, Béatrice Vatron Steiner

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2023, pp. 80-90.

Mots clés : Travail-Emploi, Technologie numérique, Travailleur social, Compétence professionnelle, Exclusion numérique, Usager, Accès aux droits, Changement, Pratique professionnelle

L’article se réfère à une recherche menée dans le canton de Fribourg, en Suisse, concernant le processus de dématérialisation de l’administration et des services d’intérêt général, et prend appui sur un corpus de 23 entretiens individuels semi-directifs. Il examine les transformations que ce processus produit chez des travailleuses sociales de première ligne opérant dans deux champs de politique et d’intervention sociale : le chômage et l’insertion professionnelle d’un côté, l’aide et l’insertion sociale de l’autre. Il montre que tant le faisceau des tâches que le rôle des professionnelles sont recomposés par la mutation en cours. Il met aussi en évidence que si les travailleuses sociales répondent bel et bien en pratique aux demandes et attentes de soutien – y compris en inventant des formes d’accompagnement originales –, ce n’est pas sans être associées à des tensions dans leur professionnalité et à une dépréciation de la valeur centrale de la singularité.

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L'aide financière : l'autonomie à l'épreuve des droits ?

Article de Sylvère Cala, Didier Bertrand

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 288, mars 2023, pp. 64-74.

Mots clés : Travail social : Métiers, CHRS, Aide financière, Usager, Travailleur social, Accompagnement, Autonomie, Accès aux droits

Une personne accueillie en centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) peut souffrir de précarité, voire de pauvreté, ignorer ses droits, ou choisir de ne pas les solliciter. Des demandes d’aides financières peuvent être faites auprès d’organismes extérieurs afin de compléter les aides instituées. Le travailleur social exerce alors un accompagnement en tension, entre objectivité et subjectivité, à la fois éducatif et social, en étant tour à tour passeur, facilitateur et incitateur.

Dématérialisation des services publics et accès aux droits

Article de Béatrice Vatron Steiner, Jean François Bickel, Amélie Rossier, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 145, 2022/4, pp. 3-114.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accès aux droits, Administration, Technologie numérique, Usager, Travailleur social, Internet, Accompagnement, Emploi, Inégalité, RSA, Exclusion numérique, Service public, Médiation

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Citoyenneté : quand la vulnérabilité fragilise les droits

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Clémence Lacour, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 19, juillet 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Citoyenneté, Accès aux droits, Personne âgée, Personne handicapée, Décision, Dignité, Droit de vote, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Reconnaissance, Usager, Vulnérabilité, Inclusion

ETRE PRIS EN COMPTE.
Symbole par excellence de la citoyenneté, le droit de vote a été élargi en 2019 par la réforme du Code électoral pour que les personnes protégées – notamment celles porteuses d’un handicap mental – puissent avoir le droit de déposer leur bulletin dans l’urne. Cette avancée attendue et saluée par tous ne doit toutefois pas occulter les freins nombreux d’une citoyenneté souvent empêchée. N’est-il pas paradoxal que les usagers puissent s’exprimer sur des décisions locales ou nationales au cours des différents scrutins sans avoir la possibilité de faire valoir leur point de vue au quotidien ? Les personnes en grande vulnérabilité vivant en établissements sociaux ou médico-sociaux seraient-elles des citoyens de seconde zone ? Si la question interpelle, leurs (faibles) pouvoirs décisionnels ne peuvent qu’interroger. Ne pas avoir le choix, subir le quotidien et les décisions d’autres… Mais pour de bonnes raisons, diront certains, évoquant le sacrosaint : "C’est pour leur bien."
ALLER VERS L'AUTODÉTERMINATION.
"On ne naît pas citoyen, on le devient." C’est en tout cas la vision de certains, qui regrettent que ce sujet soit méconnu et n’intéresse ni les principaux intéressés, ni les professionnels. L’éducation est-elle le parent pauvre du secteur ? La grande oubliée des projets personnalisés ? Et si la citoyenneté s’apprenait pas à pas ? C’est en lisant, en observant, en s’ouvrant aux autres, que l’esprit critique se développe. Or, force est de constater que la priorité en établissement ne se trouve pas (encore) dans la reconnaissance de l’autodétermination. Devenu à la mode, ce concept est encore insuffisamment relayé. Quand une personne âgée vulnérable entre en établissement, la direction met à l’abri ses papiers et son argent liquide ; pour la protéger. Mais alors, comment peut-elle ensuite consommer et se déplacer en toute liberté ? Quand la surprotection et l’infantilisation ne font reconnaître que les incapacités, la citoyenneté recule. Mais avant de prôner un changement de pratiques, un changement de vocabulaire semble devoir être un premier pas pour des personnes vues comme des patients, des résidents ou, au mieux, des usagers. Sans sentiment de chez-soi et sans maîtrise de son environnement, comment peut-on se positionner comme citoyen ? C’est tout l’enjeu du cadre domiciliaire qui doit se développer pour que la qualité de vie et la rupture de l’isolement social soient les deux piliers des établissements sociaux et médico-sociaux.
FACILITER LE "FAIRE ENSEMBLE".
Prendre en considération l’avis des usagers et les impliquer ; autant de défis qu’il faudra relever pour que les pratiques changent et, avec elles, le regard porté sur le secteur. Certains ont d’ores et déjà fait le choix de la reconnaissance en expérimentant des comités de réflexion éthique participative ou en portant des actions coconstruites où le "faire ensemble" est la règle. Cela est donc possible, à condition d’outiller les professionnels à grand renfort de Facile à lire et à comprendre (Falc) et autres pictogrammes. Reste à généraliser leurs utilisations pour rendre le pouvoir aux personnes vulnérables. Finalement, que l’on soit très âgé, adulte en situation de handicap ou encore jeune avec des difficultés sociales, le besoin de reconnaissance est indispensable pour que la citoyenneté ou encore la République ne soient pas vécues comme des lieux communs lointains. L’enjeu est de renouer avec la confiance. Quand les personnes sont reconnues dans leurs capacités, leurs droits et leurs devoirs, alors elles peuvent (re)devenir actrices de leur vie.

De quoi la modernisation des services publics est-elle le nom ? L’exemple des Maisons France Services

Article de André Decamp, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. XIII-XXVI.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Technologie numérique, Accès aux droits, Service public, Inégalité, Exclusion sociale, Évolution, Administration, Usager

La nouvelle directive gouvernementale Action publique 2022 essentiellement fondée sur une réforme numérique, vise à améliorer les services publics rendus aux usagers dans un contexte toujours plus moderne et adapté aux besoins des populations, notamment les plus vulnérables. En quoi le référentiel numérique permettrait de réduire les inégalités sociales et économiques ?

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Services publics : quand dématérialisation rime avec marchandisation

Article de Laura Fernandez Rodriguez

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 8/2604, Semaine du 28 février au 6 mars 2022, pp. 8-10.

Mots clés : Service public, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Aide sociale, Accès aux droits, Non-recours, Usager, Secteur privé

Certains acteurs privés proposent aux usagers des services payants afin d'accéder aux aides sociales auxquelles ils sont éligibles. Ces pratiques questionnent la capacité des services publics à se rendre réellement accessibles, voire pourraient tomber sur le coup de la loi.

Réception de l’e-administration par les professionnels et mutation du travail social

Article de Nadia Okbani

Paru dans la revue Informations sociales, n° 205, janvier 2022, pp. 38-46.

Mots clés : Technologie numérique, Administration, Travail social, Accompagnement, Travailleur social, Accès aux droits, Relation d'aide, Précarité, Diplôme, Non-recours, Usager, Équipement informatique, Exclusion numérique

La dématérialisation des démarches administratives modifie en profondeur le travail social. Les plateformes numériques s’imposent dans la relation entre les travailleurs sociaux, qui témoignent d’une complexification des tâches et de l’accompagnement, et leurs publics, responsabilisés quant à la gestion de leur dossier en dépit de la fracture numérique. Des professionnels expriment leurs difficultés face à ces mutations qui soulèvent des problématiques d’accès aux droits.

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"Aller-vers" pour promouvoir la santé des populations

Article de Yves Géry

Paru dans la revue La Santé en action, n° 458, décembre 2021, pp. 4-47.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement, Prévention, Vulnérabilité, Précarité, Santé, Accès aux soins, Accès aux droits, Épidémie, Non-recours, Exclusion sociale, Jeune, SDF, Errance, Psychiatrie, Travailleur social, Participation, Usager, Personne âgée, Prostitution, Isolement

Introduction
DÉFINITION, ENJEUX, CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ET EXPÉRIENTIELLES.
"Nous devons aller vers les populations vulnérables pour leur permettre d’accéder aux soins et à tous leurs droits".
"L’aller-vers permet de faire face aux situations de décrochage social et de réduire le non-recours aux droits".
"Aller-vers, c’est ne pas attendre que les exclus expriment une demande d’aide".
ALLER VERS LES JEUNES EN MARGE DE LA SOCIÉTÉ
Mission locale de Mulhouse : "Ce que demandent ces jeunes perdus de vue, c’est du travail".
"Aller vers les personnes dans la rue, c’est avant tout ne pas s’imposer, ne pas juger".
Accompagnement des jeunes en errance à Lannion : "On ne juge pas leur histoire".
L'ALLER-VERS TEL QUE PRATIQUÉ PAR LES SERVICES DE L'ÉTAT, VILLES, COLLECTIVITÉS, HÔPITAUX, ASSOCIATIONS
Coopération ville bailleurs psychiatrie pour "interrompre les procédures d’expulsion".
Équipe mobile psychiatrie précarité de Saint-Étienne : "Aller vers les laissés-pour-compte pour leur permettre d’accéder aux soins".
Maraudes d’Emmaüs Solidarité : "Aller à la rencontre des personnes qui ont renoncé à tout, leur redonner une étincelle d’espoir".
À Grenoble : "Les médiatrices paires en santé suscitent la confiance, parce qu’elles partagent le vécu des usagers".
Aller vers les personnes âgées : "Rester chez soi tout en bénéficiant de l’assistance des professionnels des Ehpad".
FOCUS SUR DES PROGRAMMES D'ALLER-VERS DANS LES DÉPARTEMENTS D’OUTRE MER
Martinique : "Aller vers les personnes victimes de la prostitution pour les aider à s’en sortir".
Guyane intérieure : Une équipe mobile de santé publique va vers les habitants des communes isolées.
À Cayenne, des équipes mobiles de santé vont vers les populations des quartiers précarisés.
Croix-Rouge française en Guyane : "Des équipes mobiles pour aller vers les publics précarisés".
La Réunion : Un bus de prévention en santé sexuelle pour aller vers les communes isolées.
Programme de santé communautaire Tsingoni à Mayotte : "Construire ensemble des solutions que les habitants vont s’approprier".

Echos de la violence

Article de Nicolas Chambon, Gwenn Le Goff, Laetitia Schweitzer, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 80-81, juillet 2021, pp. 2-39.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Violence, Violence conjugale, Santé mentale, Psychiatrie, Maltraitance, Usager, Accès aux droits, Détention, Immigration, Traumatisme, Résilience, Théorie, Pratique professionnelle

Ce numéro de Rhizome illustre différentes formes de violence, qu’elles soient physiques, symboliques, politiques, ou psychologiques et identifie ses échos sur celles et ceux qui y sont exposés. La connaissance contemporaine sur le traumatisme réactualise en effet la considération portée aux usages et aux vécus de violence. La lecture de ce numéro invite à résister à la violence, tout en considérant ses causes et ses conséquences psychiques et sociales : soit en comprendre la teneur, pour ne jamais l’envisager comme une finalité.

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