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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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A quoi sert la vidéosurveillance de l’espace public ? Le cas français d’une petite ville " exemplaire "

Article de Laurent Mucchielli

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 25-50.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Contrôle, Vidéo, Milieu urbain, Rôle, Sociologie, Interaction, Délinquance, Sécurité, Évaluation

Le fort développement de la vidéosurveillance dans l’espace public, en France, à partir des élections présidentielles de 2007, n’a pas fait l’objet d’évaluations scientifiques. Cet article propose une étude de cas et un travail de terrain dans une petite ville dotée d’un système de vidéosurveillance considéré comme exemplaire par les pouvoirs publics locaux. L’étude montre que la vidéosurveillance n’assure ni prévention ni dissuasion des actes de délinquance et qu’elle n’a globalement aucun impact sur le niveau de la délinquance enregistrée. L’étude illustre également le phénomène de déplacement des problèmes. Elle permet ensuite de mesurer la contribution de la vidéosurveillance au travail de police judiciaire, montrant que cette contribution est réelle mais limitée. Au final, la vidéosurveillance apparaît essentiellement comme un outil municipal de gestion urbaine de proximité, qui n’a que peu de rapport avec la politique locale de sécurité et de prévention. L’auteur analyse alors les ressorts politiques du succès de cette technologie, montrant qu’elle a constitué une ressource politique tant pour le gouvernement qui a décidé d’inciter à sa généralisation que pour les élus locaux désireux d’afficher une action dans le domaine, le tout en lien avec le fort développement des industries de la sécurité.

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Les décrocheurs qui raccrochent et s’accrochent à l’Épide. Monographie d’un dispositif

Article de Joël Zaffran

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 3, septembre 2015, pp. 247-266.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Éducation spécialisée, Internat, Insertion professionnelle, Sociologie, Évaluation, Dispositif d'insertion, Motivation, Projet professionnel, Armée, Discipline, Décrochage scolaire, EPIDE (Etablissement public d'insertion de la Défense)

L’Établissement public d’insertion de la Défense (Épide) est un dispositif public d’insertion professionnelle des jeunes majeurs sans diplôme ni qualification [1]. Son originalité est l’accompagnement socio-éducatif de ces jeunes en internat d’inspiration militaire. Faire de l’Épide un objet sociologique amène à comprendre pourquoi ils optent pour ce dispositif contraignant et comment ils s’y accrochent. Pour cela, on s’appuie sur les données issues d’une monographie d’un Épide afin de saisir le contenu de la « socialisation épidienne » puis de construire une typologie d’« épidiens » à partir du croisement de la vocation militaire et du projet professionnel. On voit alors que l’adhésion au dispositif est irréductible au projet de carrière militaire puisqu’elle dépend des conditions du décrochage scolaire et d’un dosage plus ou moins maîtrisé de la logique vocationnelle et la logique professionnelle.

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Victimation et climat scolaire au collège : les vestiaires d'éducation physique et sportive

Article de Isabelle JOING, Olivier VORS

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 1, pp. 51-71.

Mots clés : Violence, École, Victime, Élève, Enquête, Sociologie, Collège, Bien-être, Évaluation

L'objet de notre travail est de proposer une approche spatiale du bien-être à l'école sur la base d'une enquête de victimation et de climat scolaire. Une focalisation sur les vestiaires d'EPS permet d'examiner un lieu singulier qui échappe la plupart du temps au regard et à la vigilance de l'adulte. Mille quarante-neuf élèves, issus de 13 collèges ont été interrogés. Les résultats montrent qu'il y a bien des lieux propices aux manifestations de violence au sein du collège selon le point de vue des élèves. Les victimations dans les vestiaires apparaissent singulièrement élevées dans cet espace et en particulier les moqueries, le voyeurisme, les bagarres collectives ou encore les dissimulations d'objets.

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Les stages : une nouvelle forme de pénalité ?

Article de Virginie GAUTRON, Pauline RAPHALEN

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 37, n° 1, pp. 27-50.

Mots clés : Stage, Prison, Sanction pénale, Éducation, Prévention de la délinquance, Innovation, Responsabilité, Détenu, Adaptation, Enquête, Entretien, Pédagogie, Justice, Évaluation, Système, Sociologie

Le législateur a consacré depuis 2003 un nouveau type de sanction pénale, sous la forme de « stages », dont l'objectif est d'articuler éducation, prévention et sanction. Ces innovations pénales sont présentées comme un moyen d'adapter qualitativement les sanctions aux infractions de petite et moyenne gravité. A partir d'une étude quantitative et qualitative, cet article vise à mettre en évidence les tensions entre cette finalité pédagogique et des pratiques judiciaires centrées sur la gestion des flux, la systématisation et l'accélération à moindre frais de la réponse pénale..

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La sociologie de l'éducation : une science de gouvernement ?

Article de Romuald NORMAND, Tom POPKEWITZ, Jean Michel CHAPOULIE, Romuald NORMANDet al.

Paru dans la revue Education et sociétés (revue internationale de sociologie de l'éducation), n° 30, pp. 5-129.

Mots clés : Sociologie, Éducation, Influence sociale, Gouvernement, Représentation sociale, Individu, Recherche en sciences sociales, Évaluation, Établissement scolaire, Management, Traitement statistique, Politique sanitaire, Réforme, Assurance maladie, Épidémiologie, Santé publique, Conscience de soi, EUROPE, FRANCE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, ETATS UNIS D'AMERIQUE, URSS

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La note de vie scolaire : tensions autour des principes de justice à l'école

Article de Rachel GASPARINI

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 35, n° 4, pp. 531-553.

Mots clés : École, Évaluation, Sociologie, Comportement, Valeur, Justice, Méthode, Compétence sociale, Égalité, Inégalité, CRITERE, OBJECTIVITE

La note de vie scolaire instaurée en France à la rentrée 2006 dans les collèges est en lien avec la lutte contre la violence à l'école. Les débats à son propos sont révélateurs des tensions actuelles autour des principes de justice entre des professionnels (enseignants, conseiller principal d'éducation, chef d'établissement) qui doivent s'accorder sur la manière d'attribuer la note. Outre les difficultés classiques de l'évaluation, la note de vie scolaire rencontre des obstacles particuliers demandant des arbitrages au cas par cas qui, tout en étant symptomatiques de la tendance actuelle à trouver des réponses locales et personnelles aux problèmes scolaires, peuvent fragiliser le dispositif même.

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Pour une sociologie critique des dispositifs d'évaluation

Article de Sandrine GARCIA, Sabine MONTAGNE

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 189, septembre 2011, pp. 4-15.

Mots clés : Évaluation, Sociologie, Politique sociale, Qualité, Usager, Santé, Éducation, Service public

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Peur du crime et insécurité : quelques réflexions sur les tendances de la recherche anglo-américaine

Article de Anna BARKER, Adam CRAWFORD

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 35, n° 1, pp. 59-91.

Mots clés : Insécurité, Peur, Sociologie, Criminalité, Recherche en sciences sociales, Perception, Évaluation, Méthode, Interprétation, Concept, Interaction, Débat, Vie politique, Droit pénal, Analyse critique, Analyse comparative, Tolérance, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD

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Existe-t-il une bonne métrique pénale ?

Article de Chloé LECLERC, Pierre TREMBLAY

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 32, n° 4, pp. 411-434.

Mots clés : Sanction pénale, Sociologie, Droit pénal, Justice, Qualité, Valeur, Évaluation

Les jugements portés sur la sévérité relative des peines (probation, amende, prison, travaux d'intérêt général) font usage d'une arithmétique dont les propriétés et les règles de « calcul » sont mal connues. Ces jugements incorporent un paramètre de sensibilité à la surpunition qui les distingue des jugements de gravité des crimes. Dans cet article, nous posons l'hypothèse qu'il est possible de se prononcer sur la qualité des jugements de valeurs et que l'on peut distinguer les bonnes métriques des mauvaises métriques. L'hypothèse est deux fois confirmée. Les acteurs judiciaires et le public ne s'entendent pas sur la métrique à adopter pour apprécier la sévérité relative des peines non-carcérales. En revanche, certaines métriques produisent des équivalences entre peines beaucoup plus probantes que d'autres. Il se trouve que le « simple citoyen » est tout aussi compétent en la matière que les acteurs judiciaires (magistrats, procureurs de la poursuite, avocats de la défense et agents de probation)