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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Travail social : de quoi le projet personnalisé est-il le nom ?

Article de Jacques Trémintin, Jean Marie Vauchez

Paru dans la revue Lien social, n° 1332, 31 janvier au 13 février 2023, pp. 18-24.

Mots clés : Travail social : Métiers, Projet individualisé, Empowerment, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Évaluation, Rentabilité, Législation

Au premier abord, le projet personnalisé ne pouvait qu’entraîner l’adhésion, seule la nostalgie d’un passé marqué par la toute-puissance des professionnels semblant s’y opposer. L’enthousiasme qu’il provoqua ne démontrait-il pas combien il symbolisait l’expression majeure du nouveau paradigme plaçant l’usager au cœur des pratiques ? Pourtant, en grattant le vernis et l’adhésion apparente, la réalité semble plus complexe. Et si derrière l’outil d’émancipation revendiqué se cachait une instrumentalisation au service de la technologisation de l’action sociale ?

-Travail social : De quoi le projet personnalisé est-il le nom ?
-Entretien avec Jean-Marie Vauchez : « Une ambition constructive mais dévoyée »
-Législation : De la genèse aux déclinaisons

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Le travail social : une activité libérale comme une autre

Article de Baptiste Lodéon

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 134-143.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Libéralisme, Économie sociale et solidaire, Financement, Contrat à impact social, Management, Évaluation, Secteur privé, Pratique professionnelle, Idéologie

Le travail social est-il en train de devenir une activité libérale ? La loi n° 2014-856 concernant l’économie sociale et solidaire, les outils nouveaux tels que le contrat d’impact social, les changements impulsés par la réforme -SERAFIN-PH  : tout cela nous amène à considérer la question de la taylorisation et de la marchandisation de l’activité sociale. Par ailleurs, la diminution de la masse salariale, la fonte des budgets de fonctionnement, les nouveaux modes de management et d’évaluation poussent les jeunes professionnels du secteur social vers une activité libérale.

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Le savoir-être, un geste de métier à acquérir ! Échos d’une recherche en sciences de l’éducation sur la formation initiale des Assistants de Service Social

Article de Charline Blanzat

Paru dans la revue Forum, n° 159, février 2020, pp. 22-30.

Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Formation initiale, Sciences de l'éducation, Posture professionnelle, Comportement social, Étudiant, Terrain de stage, Aptitude, Réfèrent, Travail social, Culture professionnelle, Langage, Évaluation, Génération

Je suis Assistante sociale de formation et actuellement formatrice en travail social dans un centre de formation à Lyon. Ma recherche a débuté sur plusieurs interrogations : comment se fait-il que les objectifs officiels de première année du décret du 22 août 2018 réformant les diplômes de travail social de niveau III n’abordent pas la question du savoir-être des stagiaires ASS ? Les étudiants de première année, avant le début de leur stage ont-ils une réflexion autour de cette question du savoir-être ?

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La déprofessionnalisation du travail social : enjeux et défis

Article de Josée Grenier, Mélanie Bourque, Denis Bourque

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 83-93.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Réforme, Professionnalisation, Autonomie, Pratique professionnelle, Intelligence artificielle, Contrôle, Évaluation, Conditions de travail, Canada

Le travail social au Québec – et plus largement au Canada – fait face actuellement à de nombreux défis. Les transformations qui ont eu cours ces dernières années ont entraîné des modifications sans précédent dans le réseau public de la Santé et des Services sociaux du Québec. Ces changements sont fondamentaux pour les professions du travail social, leurs intervenants, leurs pratiques, et les citoyens. Le défi de reconnaissance des métiers du social constitue un enjeu majeur dans le contexte actuel. La perte de sens, le contrôle institutionnel, la démobilisation des intervenants, et même certaines avancées de l’intelligence artificielle dans les fonctions d’évaluation sociale sont des facteurs de la déprofessionnalisation que rencontrent actuellement les acteurs de terrain. Ces éléments constituent autant de défis pour ces derniers, pour la pratique du travail social, et pour la formation en travail social.

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On ne choisit pas ses familles

Article de Sophie Beauvais, Gaëlle Brandy, Catherine Ferland, Laetitia Giraud

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 65, mars 2019, pp. I-XIII.

Mots clés : Travail social : Métiers, Relation d'aide, Contrainte, Institution, Évaluation, Pratique professionnelle, Éthique, AEMO, Éducateur spécialisé, Écrit professionnel

Les éducateurs, intervenant sous mandat judiciaire, écrivent dans le cadre d’une commande précise. Mais la majeure partie de leur travail, notamment leur distanciation vis-à-vis des situations, passe par l’oralité. Ce texte propose une écriture de soi, sur soi, par l’autre, pour et avec les autres. Comment travaillons-nous avec ces familles dites « en difficultés » et repérées par le monde de la protection de l’enfance comme « maltraitantes, carencées, déficientes, précaires » ? Les éducateurs s’engagent et engagent leurs responsabilités dans les accompagnements menés auprès d’elles. Ici, nous interrogeons nos institutions, nos pratiques, la société, les paradoxes de notre métier, tout en osant traduire ce dont on ne parle pas toujours, dans notre domaine : les contours, détours et limites de l’action éducative en milieu ouvert.

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L'évaluation de l'activité en Protection de l'Enfance : Entre performance et développement du pouvoir d'agir

Article de Irène Albert, Corinne Chaput Le Bars, Fabienne Frechon

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 10, décembre 2017, pp. 171-190.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Travail social : Métiers, Recherche, Évaluation, Empowerment, Relation famille-institution, Relation équipe éducative-famille, Protection de l'enfance, Québec

Entre 2010 et 2016, une équipe de chercheurs d’établissements de formation en travail social en France, associés à des structures œuvrant dans le champ de la Protection de l’Enfance d’une part, de chercheurs et d’intervenants sociaux exerçant dans des Centres jeunesse au Québec d’autre part, ont conduit une recherche comparée en deux temps : la première phase a porté sur l’implantation et le déploiement de l’évaluation de l’activité des deux côtés de l’Atlantique ; la seconde phase a cherché à mesurer et à qualifier la place accordée aux jeunes et à leurs familles dans les démarches évaluatives.

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Rapport public de l’ONED : l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs

Article de Flore Capelier

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 344, avril 2015, pp. 19-23.

Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune majeur, Autonomie, Accompagnement social, Rapport, Contrat éducatif, Évaluation

La question de l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs est une question éminemment complexe dont le périmètre est difficile à délimiter :
en raison de l’objet même de l’aide apportée qui concerne des jeunes considérés comme des adultes à part entière, dotés de la capacité juridique, mais encore souvent dans une situation de vulnérabilité, liée principalement au manque de soutien familial ;
en raison du public visé qui regroupe des jeunes dont les besoins sont très différents, certains ayant déjà construit un projet social et professionnel, d’autres étant plus en difficultés pour s’insérer dans les processus d’accompagnement ;
en raison aussi de la finalité de l’aide qui vise l’autonomie de l’usager et, à terme, la fin de la prise en charge au titre de la protection de l’enfance. Or l’autonomie est une notion subjective, difficile à saisir. Ce travail d’autonomisation passe par un accompagnement multiple pour permettre aux jeunes d’acquérir une autonomie dite « fonctionnelle », mais aussi de développer leur autonomie « cognitive » et « affective » ;
en raison enfin des modalités de mise en œuvre de l’aide proposée. En effet, de nombreux acteurs prennent aujourd’hui part à l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs. Il s’agit alors de coordonner les différents professionnels, mais aussi, plus largement, les institutions, qui, aux niveaux local et national, s’intéressent à ce public.

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