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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Objets connectés, espoirs et limites

Article de Caroline Immesoete, Céline Benoit, Boris Chaumette, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 57, 1er semestre 2023, pp. 7-297.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Technologie de l'information et de la communication, Enfant handicapé, Jeu, Formation professionnelle, Médecin, Polyhandicap, Émotion, Évaluation, Objet, Autisme, TSA, Robot, Aide technique, Psychologie du développement, Sens, Jeu vidéo, Image, Jeune enfant, Diagnostic, Innovation

Les objets connectés ont colonisé notre vie. Que ce soit dans la santé, la domotique, la gestion de notre porte-monnaie, et même dans nos relations sociales, ils concourent à faciliter notre quotidien.
Le secteur du handicap a très tôt été concerné par ces évolutions technologiques. La crise de la Covid-19 n’a finalement été qu’un accélérateur d’un processus déjà bien engagé.
Faciliter le développement de la communication, libérer autant que possible les entraves physiques, se projeter dans la réalité virtuelle, être assisté par des robots… tels sont certains enjeux des thérapeutiques de demain.
Avec les différentes aides à la communication, la robotique et la domotique, les objets connectés ont tout d’abord proposé des solutions de compensation du handicap. Des outils ludo-éducatifs ont permis d’envisager les apprentissages sous un nouveau jour. Des solutions d’aide au diagnostic et même de remédiation sont également désormais proposées.
On comprend bien que l’objet connecté devient un outil complémentaire de l’expertise clinique des praticiens.
Au travers de ce numéro, nous présenterons un panel de ces pratiques novatrices et nous nous interrogerons sur leur intérêt dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap, sur leurs limites mais également sur les éventuels risques qu’elles peuvent présenter pour les usagers, particulièrement chez les plus jeunes.
Avec la participation de Karen ABOU ASSI, Valentin BAUER, Céline BENOIT, Laurent BONNOTTE Charles BOUIS, Thalia CAVADINI, Boris CHAUMETTE, Orane CHAUVIN, Remi CLAIRE, Cora CRAVERO, Thierry DANIGO, Sandrine DAUGY, Vincent DES PORTES, Emmanuel DEVOUCHE, Jérôme DINET, Olivier DURIS, Lauréline FALEMPIN, Cécile FRABOULET, Thomas GARGOT, Edouard GENTAZ, Patrice GILLET, Corentin J. GOSLING, Antonine GOUMI, Célia GUIMBERTEAU, Caroline IMMESOETE, Charlotte LABOSSIERE, Denise LAPORTE, Maëlle LEBOUC, Yann LEROUX, Aurore MEGNY, Sylvain MISSONNIER, Françoise MORANGE-MAJOUX, Françoise NEHAUS, Sylviane PEUDENIER, Charlotte PINABIAUX, Samuel POUPLIN, Jean-Claude RIOU, Sebastien SERLET, Heide SOLVEIG, Xanthie VLACHOPOULOU, Olivia ZELLER

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Les évolutions de la reconnaissance des (in)capacités juridiques : une comparaison France-Québec

Article de Benoît Eyraud, Audrey Anne Dumais Michaud, Simon Saint Onge, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 129-152.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Capacité juridique, Santé, Protection sociale, Modèle, Vulnérabilité, Droits des usagers, Reconnaissance, Expertise, Évaluation, Expertise médicale, Individualisation, Québec (province du)

Les travaux comparatifs sur les enjeux de santé et de protection sociale ont développé des modèles concernant l’organisation sociopolitique de l’État social, prenant en compte notamment le coût des prises en charge des personnes vulnérables. Peu se sont en revanche intéressés à la place des droits civils et politiques dans la comparaison.
Au-delà de l’augmentation du nombre de mesures de contraintes légales dans de nombreux pays occidentaux, la reconnaissance des (in)capacités juridiques soulève la question des répercussions que peuvent produire des situations de handicap, de dépendance ou de maladie sur l’exercice par les personnes vulnérables de leurs droits. Elle révèle plus largement les tensions concrètes produites par la coexistence d’idéaux difficiles à articuler, comme ceux d’autonomie et de protection ou de solidarité et de liberté.
Cet article entend comparer de manière sociohistorique l’évolution des modes de reconnaissance des (in)capacités juridiques en France et au Québec. Il éclaire la place prise par des acteurs et savoirs « experts » dans l’évaluation clinique des (in)capacités ainsi que celle d’experts internationaux des droits humains en dégageant les éléments saillants de trois modes de reconnaissance des (in)capacités. Il met en perspective les articulations et tensions contemporaines entre le souci clinique pour les personnes vulnérabilisées et celui du respect de leurs droits.

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L’accompagnement des parents dans la démarche d’évaluation diagnostique de TSA chez leur enfant

Article de Emilie Charles, Chantal Lheureux Davidse, Laurie Maurin, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 135-150.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Diagnostic, Évaluation, Accompagnement, Parents, Coopération, Seine Saint Denis

À l’heure où le repérage, l’évaluation et le diagnostic du Trouble du spectre de l’autisme (TSA) est un enjeu majeur en termes de politique de santé publique, il est important de s’interroger sur la manière de proposer ces évaluations. Cet article présente la réflexion clinique de l’équipe du Centre de diagnostic et d’évaluation de l’autisme – UNIDEP de Bondy (93) – autour du protocole d’évaluation diagnostique proposé aux enfants et à leurs parents. Un dispositif spécifique a été mis en place dans lequel les parents collaborent avec les professionnels à l’évaluation et aux réflexions sur les manifestations de leur enfant dans des situations de bilans standardisés qui éveillent ses particularités. Au-delà de l’accompagnement de la reconnaissance des signes de TSA chez leur enfant, l’observation commune entre les parents et les professionnels de la rencontre de l’enfant et du clinicien en séance permet de co-construire une représentation du vécu interne et du fonctionnement de leur enfant et soutenir un meilleur ajustement mutuel.

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Communication et polyhandicap

Article de Sylvie Postdam, Fanina Varailhon

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 110-116.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, SESSAD, Polyhandicap, Communication, Transmission, Rencontre, Évaluation, Transfert de compétences

Dans le cadre de l’accompagnement d’un usager par le SESSAD, en binôme ergothérapeute-psychologue, nous avons proposé des séances de travail à Cylia, adolescente polyhandicapée, pendant cinq années, autour du développement de la communication. Cylia communique mais n’utilise pas de code, ni établi par elle ni conventionnel. Cette situation « entre deux » nous a laissées, en tant que professionnelles, dans un espace souvent incertain et nous a interrogées sur la définition du travail de développement de la communication auprès du public polyhandicapé.

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Le développement moral dans la déficience intellectuelle

Article de Leïla Oubrahim, Nicolas Combalbert

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 549-558.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Déficience cognitive, Cognition, Évaluation, Morale, Agressivité, Handicap mental, Enfant, Adolescent

Le but de cette étude était d’explorer le jugement moral des enfants et adolescents avec une déficience intellectuelle. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 60 participants avec une DI (30 enfants et 30 adolescents) scolarisés en ULIS. Nous avons utilisé une série de scenarii portant sur des situations sociales afin d’évaluer leur jugement moral. Les résultats ont montré que les enfants et les adolescents jugent de la même manière. Les adolescents n’accordent pas plus de poids à l’intention dans leur jugement malgré leur avancée en âge. Nos résultats mettent en lumière l’utilisation d’un raisonnement déontique et une altération de la perspective sociale.

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Les obstacles et les facilitateurs à l'utilisation de l'évaluation du risque de violences auprès des personnes ayant des troubles mentaux : perceptions du personnel soignant

Article de Intissar Souli

Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 133, juin 2018, pp. 45-57.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Évaluation, Risque, Santé mentale, Violence, Handicap mental, Risque professionnel, Indicateur

L'évaluation quotidienne du risque de violence a été définie comme étant une intervention efficace pour la gestion de la violence dans les services de santé mentale. But : Évaluer l'utilisation d'un outil d'évaluation du risque de violence par le personnel soignant dans une unité de santé mentale ainsi que les facilitateurs et des obstacles à l'utilisation de ce dernier.

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Les interventions comportementales intensives et précoces auprès des enfants avec autisme : une revue critique de la littérature (2009-2012)

Article de Virginie Cruveiller, Graciela C. Crespin

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 197-212.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Autisme, Prise en charge, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Recherche, Évaluation, TED, ABA (méthode)

Les interventions comportementales intensives et précoces – méthode ABA (Applied Behavior Analysis), ou EIBI (Early Intensive Behavioral Intervention) – font aujourd’hui l’objet d’un apparent consensus ; leur validité serait scientifiquement prouvée. Or, les données de la littérature scientifique sont bien plus divergentes et controversées qu’il n’y paraît. Cet article se propose de faire le point sur l’état actuel des connaissances en la matière, à travers une revue de la littérature récente (essais cliniques et méta-analyses parus depuis 2009). Si ce type d’intervention est probablement efficace sous certaines formes et pour certains enfants, comme l’attestent plusieurs essais cliniques, de nombreuses questions restent sans réponse, et le niveau de preuve général de ces études est grevé par un certain nombre de biais méthodologiques potentiels. De plus, certaines études montrent que l’intensivité d’une prise en charge n’est pas nécessairement corrélée à l’importance de ses effets. Les données actuellement disponibles – par ailleurs souvent en faveur de l’EIBI – restent donc lacunaires et discutables.

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Ergothérapie et petite enfance

Article de Lisbeth Charret, Sarah Thiébaut Samson, Michèle Mazeau, et al.et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 45, avril 2017, 367 p..

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Ergothérapeute, CAMSP, Jeune enfant, Motricité, Rééducation, Évaluation, Geste, Aide technique, Dessin, Écriture, Communication, Jeu, Famille, Pratique professionnelle, Équipe pluridisciplinaire, Enfant handicapé, [QUOTIDIEN]

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Les IME et l’accessibilité universelle : une injonction paradoxale aujourd’hui ?

Article de Pierre François Pouthier

Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 106-110.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, IME, Accessibilité, Loi, Référentiel, Évaluation

La vision de la place des personnes en situation de handicap au sein de la cité a évolué, notamment au XXe siècle, pour aboutir aujourd’hui à l’inscription de l’accessibilité universelle dans la loi. Pour autant, au quotidien, la mise en œuvre de l’accessibilité universelle s’inscrit dans un contexte de tensions, voire d’injonctions paradoxales. C’est néanmoins un processus inéluctable qui invite les ime à émigrer de leurs murs à ceux de l’école. Ce mouvement suppose de « faire institution autrement » et de co-construire les fondements d’une clinique éducative retrouvée.

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