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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Bientraitance : une vigilance permanente

Article de Aurélie Vion, Hugo Steverlynck

Paru dans la revue Direction(s), n° 212, octobre 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Bientraitance, Violence institutionnelle, Management, Dépendance, Personne âgée, Handicap, Relation travailleur social-usager, Directeur d'établissement, Responsabilité, Éthique, Association

L'affaire Orpea a remis le sujet des maltraitances sur le devant de la scène. En Ehpad, en foyer de l'enfance, à domicile... A chaque scandale, son lot d'émotion et d'indignation. Pourtant, les professionnels du secteur social et médico-social multiplient les actions à différents niveaux. Mais se heurtent au manque de moyens et à l'absence d'une politique publique à la hauteur des enjeux.

La liberté d'aller et venir : trouver l'équilibre juste

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 13, janvier 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, IME, Foyer d'hébergement, Personne âgée, Personne handicapée, Droits des usagers, Projet d'établissement, Sécurité, Responsabilité, Éthique, Accompagnement, Adaptation, Consentement, Contention, Enfermement, Démocratie, Santé, Motricité, Maladie d'Alzheimer, Maltraitance, Vulnérabilité, Technologie, Épidémie

LIBERTÉ LENTEMENT ACQUISE. Historiquement, les établissements médico-sociaux ont d’abord été des lieux d’enfermement pour les personnes vulnérables. Dans ces institutions, le collectif a longtemps primé sur les besoins et les particularités individuels. Mais depuis (seulement) une vingtaine d’années, un mouvement d’ouverture s’est dessiné. Timidement, avant de prendre un peu plus d’ampleur. Inclusion, désinstitutionnalisation : derrière ces mots résonnent la volonté des établissements, mais aussi celle des aidants d’imaginer un nouveau système d’accompagnement, plus ouvert, plus libre. Les lieux de soins se sont dès lors transformés en lieux de vie où les résidents ont pu enfin émettre leurs choix. La liberté de décider, de participer et de consentir a commencé à peser. Reste à octroyer aux usagers une présomption en compétences. Les aidants professionnels ou familiaux ne sont désormais plus les seuls décisionnaires, les seuls qui imposent certains outils comme les nouvelles technologies sous prétexte de protéger leurs proches, mettant fin à leur (toute) puissance face à la vulnérabilité des personnes aidées.
DROIT ENTRAVÉ. L’envie de voir ce qui se passe derrière les clôtures des établissements s’est faite de plus en plus forte. Les portails sont désormais ouverts, les portes ne sont plus systématiquement fermées à clé… Le secteur du handicap a profité de ce sentiment de liberté, somme toute « conditionné, sinon la maison serait ingérable ». Reste qu’à l’heure de cette ouverture, certains lieux fermés ont essaimé pour les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer. Sous prétexte de les protéger, ces unités dédiées ont la particularité d’être fermées ou digicodées. Pour éviter que les usagers ressentent cet enfermement, les portes sont souvent cachées par des brise-vue ou aménagées dans des espaces peu lumineux. Au nom de la sécurité, l’enfermement est encore prôné. Mais pour de bonnes intentions, peut-on manipuler ou mentir à des personnes vulnérables ? De plus en plus d’experts ou de professionnels de terrain s’interrogent quand certains franchissent le pas en dressant un parallèle avec le milieu carcéral. Si la iatrogénie médicamenteuse est aujourd’hui acquise, ce n’est pas encore le cas pour la iatrogénie environnementale. Et pourtant, d’autres modèles sont possibles. La preuve avec le village landais Alzheimer, même si les réflexions sur le papier se sont confrontées à la réalité du terrain et à la pandémie mondiale.
PANDÉMIE RÉVÉLATRICE. Si la Covid-19 a changé notre vie, les personnes vulnérables sont sans doute les plus impactées avec un mouvement de liberté clairement freiné pour ne pas dire stoppé. La mort sociale a été privilégiée pour éviter la mort biologique alors que les syndromes de glissement en Ehpad ont été nombreux. À l’heure où le droit à la liberté est entravé, les questionnements éthiques se posent. Les pratiques étant lentes à changer, comment renouer les liens sociaux dans ce contexte sanitaire ? Si l’ouverture est une voie d’avenir, garante d’une meilleure qualité de vie pour les usagers, cet espace de liberté leur sera-t-il garanti ou même seulement proposé ? Accompagner les déambulations, proposer des soins personnalisés, trouver des solutions proportionnées… Oui, des voies alternatives existent, mais les équipes épuisées auront-elles la force de s’y engager ? Ne plus opposer liberté et sécurité, mais trouver l’équilibre juste. C’est le défi des prochaines années.

Les directeur(trices) d'ESSMS : des fusibles sous (haute) tension... en quête de marge de manœuvre ?

Article de Jean René Loubat, Francis Batifoulier, Bertrand Dubreuil, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 500-503, mars-avril 2018, pp. 5-344.

Mots clés : Travail social : Établissements, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Fonction, Évolution, Approche systémique, Gestion administrative, Stress, Isolement, Responsabilité, Coopération, Risques psychosociaux, Rôle, Organisation du travail, Management, Cadre de l'intervention sociale, Éthique, Affectivité, Hiérarchie

Ce numéro a pour objet d'interroger la réalité du métier de Directeur(trice) : quel rôle lui est-il dorénavant donné de "jouer" ? Quelles sont les marges de manœuvre et de négociation ? Comment analyser les dimensions psychoaffectives à l’œuvre au sein des différents systèmes qui composent les organisations sociales ou médico-sociales ? Et au final, de quels leviers dispose-t-on pour envisager de "prendre soin" des responsables d'ESSMS ?

La production collective du projet institutionnel : un moment pour réfléchir les pratiques

Article de Virginie Kettle Mouraud

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 492-493/494-495, mai-août 2017, pp. 309-319.

Mots clés : Travail social : Établissements, Projet d'établissement, Équipe éducative, Responsabilité, Éthique, Direction, Salarié, Coopération, Participation

Il s'agit de réfléchir ici les conditions de la réflexion éthique à l'occasion d'une expérience d'accompagnement - en position de consultant externe - d'une équipe pour la rédaction de son projet d'établissement...