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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le tabou de la dépression chez les professionnels de la petite enfance

Article de Lydie Regnier

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 328, avril 2024, pp. 14-15.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, État dépressif, Santé mentale, Professionnel de l'enfance, Tabou, Enfant handicapé, Souffrance psychique, Honte, Handicap psychique, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Culpabilité, Qualité, Accueil, Jeune enfant

Lorsque l’on évoque le mot “handicap” dans le cadre de l’accueil de la petite enfance, on pense directement aux tout-petits et aux familles, à comment l’équipe va ou doit les accueillir, aux conditions nécessaires pour le faire correctement. On oublie que les professionnels peuvent aussi être touchés. Cela est d’autant plus vrai pour les handicaps invisibles qui, par définition, ne se voient pas. En effet, autant les professionnels de la petite enfance en fauteuil roulant doivent être rares, autant les personnes en dépression ou en burn-out sont nombreuses dans ce milieu. Pourtant, le handicap généré par ces pathologies demeure du côté des non-dits.

Mieux appréhender les handicaps invisibles

Article de Valérie Beltran

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 328, avril 2024, pp. 9-20.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Différence, Éducation, Handicap, Maternité, Trouble du comportement, État dépressif, Psychopathologie, Professionnel de l'enfance, Santé mentale, Deuil, Enfant, Orphelin, Traumatisme, Enfant handicapé

Enfance et différences : le témoignage d'une maman
Le tabou de la dépression chez les professionnels de la petite enfance
Le handicap invisible des enfant orphelins

Epuisement maternel : les effets de l'attachement

Article de Hava Guez

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Recherches, n° 138, décembre-janvier-février 2024, pp. 22-25.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, Mère, Attachement, Fatigue, Parentalité, Soutien à la parentalité, Suicide, État dépressif, Souffrance psychique, Burn out, Anxiété, Dépression post-partum, Pathologie périnatale, Émotion, Périnatalité, Définition, Personnalité, Relation enfant-mère, Couple, Professionnel de l'enfance, Accompagnement, Écoute, Empathie, Relation d'aide, Relation famille-institution, Petite enfance

Les épreuves du vieillissement

Article de Jean Marc Talpin, Christophe de Jaeger, Pierre Charazac, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 283, décembre 2023, pp. 19-67.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Attachement, Corps, Deuil, EHPAD, État dépressif, Maladie génétique, Projet de vie, Psychothérapie, Représentation sociale, Vieillissement

Sommaire du dossier :
- TALPIN Jean-Marc. Les âges du vieillir.
- JAEGER Christophe de. Physiologie du vieillissement.
- CHARAZAC Pierre. Pertes et dépression au grand âge.
- BILLE Michel. Vieillir, une autre façon de vivre le temps.
- DELAGE Michel, MARTEL Laurence. Que devient l'attachement quand nous vieillissons ?
- RACIN Céline. La chute "à corps défendant".
- FORESTIER Julie, REBAUD-HILAIRE Elise, CODRON Frédérique, SIMEON DE BUOCHBERG Félicia. Les jours sans fin.

Expérience de la souffrance dépressive chez l’adolescent enfant de migrant(s)

Article de Théo Tarik Mouhoud, Jonathan Lachal, Marie Rose Moro, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 163-173.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, État dépressif, Souffrance psychique, Soutien psychologique, Adolescent, Migration, Enfant de migrant, Symptôme, Psychiatrie

L’adolescence de l’enfant de migrant(s) présentant une souffrance dépressive, semble être le théâtre d’une migration prise dans le processus de séparation-individuation, avec une menace de perte d’identité culturelle d’origine et des défauts importants de transmission de l’histoire familiale et migratoire. La culpabilité est entretenue par la « dette migratoire », l’illégitimité à souffrir provenant de la comparaison avec l’histoire parentale et de la non-reconnaissance de la souffrance par les parents. La prise en charge individuelle des adolescents enfants de migrants souffrants de dépression fait appel aux compétences en psychiatrie transculturelle des thérapeutes, ainsi qu’à la mise en place d’un travail centré sur la narration du fait des problématiques de transmission des récits familiaux et migratoires.

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Les Groupes papas-TOP, prévenir le syndrome du bébé secoué par des techniques d’optimisation du potentiel

Article de Yann Mikaeloff

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 372, décembre 2023, 27-29.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Bébé secoué, Neurosciences, Cerveau, Groupe, Père, Maltraitance, Enfant maltraité, Prévention, Parentalité, État dépressif

Au sein du couple, les principaux auteurs du secouement sont les pères ou beaux-pères. Les techniques d’optimisation du potentiel (TOP) qui peuvent être proposés aux pères sont simples : respiration et représentations multisensorielles, dialogue interne, voire relaxation. Les groupes papas-TOP de psychoéducation expérientielle fondée sur les neurosciences permettent de renforcer l’effet positif de la parentalité, de prévenir la survenue du syndrome du bébé secoué et de favoriser la diffusion des bonnes pratiques de paternité.

Santé mentale des jeunes : répondre à l'urgence

Article de Bruno Falissard, Christophe Libert, Guillaume Bronsart, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, hors-série n° 5, automne 2023, pp. 7-60.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Souffrance, Stress, État dépressif, Trouble du comportement alimentaire, Schizophrénie, Trouble de la personnalité, Anxiété, Traumatisme, Psychiatrie infantile, Neurosciences, Coopération, Relation soignant-soigné, Protection de l'enfance, Psychologue clinicien, Psychanalyse, Risque, Âge, Genre, Thérapie comportementale et cognitive, Fil santé jeunes

Pas une journée ne passe sans un nouveau message d’alerte sur la « santé mentale » des jeunes. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Depuis la crise sanitaire et les confi nements successifs, plusieurs indicateurs montrent que cette période inédite a eu un impact délétère sur le psychisme des enfants et des adolescents. Que disent plus précisément les études ? Comment comprendre cette souffrance ? Et surtout, comment la repérer, la prendre en charge, alors que le secteur de la psychiatrie – et notamment de la pédopsychiatrie – est lui-même confronté à une crise de moyens, de vocations crûment mise en lumière par la pandémie ? Ce hors-série fait le point sur la situation, donne la parole aux professionnels, qui tentent de réinventer leurs pratiques, aux associations, qui multiplient les initiatives pour mieux répondre à la détresse de ces jeunes, et à tous ceux qui se mobilisent pour faire face à ce qui est devenu un véritable enjeu de santé publique.

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Il y a quelque chose de confortable à être triste. Comment des symptômes psychopathologiques à l’adolescence interrogent une famille expatriée ?

Article de Bleuenn Labbé, Alice Titia Rizzi, Lamia Abdul, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 79-93.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Immigration, Psychopathologie, Interculturel, État dépressif, Répétition, Histoire familiale, Thérapie

L’objectif de cet article est de réfléchir, à partir d’une situation clinique, à comment des symptômes psychopathologiques à l’adolescence interrogent des problématiques familiales métissées. La thérapie plurifocale, dans une maison des adolescents, permet un diagnostic différencié de la symptomatologie d’une adolescente expatriée, avec l’émergence d’un fonctionnement psychotique, une problématique limite, un stress post-traumatique et un état dépressif. L’expatriation de la famille semble structurée sur une répétition transgénérationnelle, associée à des conflits identitaires douloureux et des appartenances culturelles vécues comme incompatibles.

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« Regarde-moi Maman » : une médiation mère-enfant dans le cadre d’un dispositif de soins en pédopsychiatrie

Article de Anaïs Païva, Emilie Kraft

Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 88-95.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Attachement, Séparation, Relation enfant-mère, État dépressif, Médiation, Psychiatrie infantile, Psychomotricien, Psychologue, Soutien à la parentalité

La vignette clinique présentée met en lumière la complémentarité du binôme psychologue-psychomotricienne dans le cadre d’un accompagnement de soin entre une mère et son enfant. Nous avons été les témoins au fil des mois d’une relation mère-enfant souvent à contresens, parasitée par un quotidien lourd à gérer. L’éventail des médiations proposées par les professionnelles a permis à Gabriel, 9 ans, de faire la démonstration de son profond désir d’être regardé par sa mère, son premier objet d’amour. « Maman, que dois-je faire pour que tu me regardes ? »

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La psychiatrie périnatale, sortir du silence

Article de Karine Ronen, Hélène De Laage, Elisabeth Grégoire Taieb, Romain Dugravier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 29-39.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychiatrie infantile, Périnatalité, Silence, État dépressif, Deuil

La psychiatrie périnatale est une spécialité encore jeune, en pleine structuration dont l’objet est de prendre soin des bébés et de leurs parents. Actuellement, la définition retenue est celle de soins conjoints, c’est-à-dire de soins centrés sur les échanges, les interactions, réelles, imaginaires ou fantasmatiques entre le bébé et ses parents. La symptomatologie du bébé est ainsi parfois différée, inapparente ou « en creux » et elle ne peut pas toujours être un moteur suffisant pour une demande de soins. Longtemps, les parents fragilisés (déprimés ou même présentant des troubles psychiatriques plus sévères) n’ont pas formulé de demande de soin, par honte, par culpabilité ou par crainte du regard des autres, d’une stigmatisation liée à leurs ressentis ou à leur diagnostic. Certains parents, aussi, expriment leur immense sentiment de solitude et le silence de leur entourage face à leur détresse (nous pensons, ici, aux parents endeuillés, par exemple). Les professionnels de la périnatalité (sages-femmes, obstétriciens, pédiatres, puéricultrices), quant à eux, s’ils sont toujours plus sensibilisés aux enjeux psychiques de la période sont encore en difficulté pour aborder certains sujets (symptomatologie dépressive et potentielles idées suicidaires du parent, troubles de la parentalité et souffrance du bébé) surtout s’ils craignent de ne pas pouvoir s’appuyer sur des professionnels de santé mentale.

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