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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Ça sent le brûlé… ?

Article de Amélie Doucet, Lise Gaignard

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 83-90.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Passage à l'acte, Burn out, Analyse institutionnelle, Psychiatrie, Psychose, Contre-transfert, Mécanisme de défense, Émotion, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Infirmier psychiatrique, Relation soignant-soigné

François Tosquelles répond à Maud Mannoni dans un article de L’information psychiatrique (1967). Elle lui demandait comment éviter les passages à l’acte de soignant·es angoissé·es par les enfants psychotiques. À travers une situation clinique dramatique, les autrices tentent de montrer les subtilités du travail en psychiatrie qui permettent de « déjouer les angoisses paranoïdes et de persécution, éveillées par le commerce thérapeutique avec les [patient·es] », comme dit si bien Tosquelles.

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Le déni

Article de Nicolas Gougoukis, Bernard Odier, Guillaume Von Der Weid, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 240, septembre 2019, pp. 23-75.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Déni, Mécanisme de défense, Psychisme, Concept, Thérapeute, Psychose, Psychiatrie, Alcoolisme, Anorexie, Grossesse, Prison, Détenu, Crime sexuel, Criminalité, Relation soignant-soigné

Mécanisme de défense fréquemment rencontré en clinique psychiatrique, le déni est souvent invoqué : il compromettrait l'alliance thérapeutique, serait responsable de la non-observance et des rechutes.. Déni de la maladie, déni de grossesse ou dans l'anorexie, déni de l'agresseur sexuel ou du meurtrier... Comment le soignant peut-il appréhender ce mécanisme ? Mensonge, dénégation, refoulement, clivage, comment se repérer ? Sans chercher à confronter le patient à une réalité dont il ne peut et ne veut rien savoir, le soignant doit s'attacher à envisager finement le contenu du déni et de ses effets.

Oser la relation en psychiatrie !

Article de Dominique Friard, Christophe Médart, Tudi Gozé, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 234, janvier 2019, pp. 19-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Distance, Rencontre, Psychiatrie, Psychopathologie, Altérité, Psychose, Émotion, Conditions de travail, Profession médicale, Psychiatre, Souffrance psychique, Peur, Infirmier psychiatrique, Hôpital psychiatrique, État limite, Mécanisme de défense, Attachement, Psychothérapie, Contre-transfert, Projection, Cadre, Démarche qualité, Rogers (Carl)

Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?

Faire confiance

Article de Vassilis Kapsambelis, Didier Bourgeois, Constance Gard, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 201, octobre 2015, pp. 27-93.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatre, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Cadre thérapeutique, Approche clinique, Mécanisme de défense, Névrose, Psychose, Trouble de la personnalité, Transfert, Psychanalyse, Altérité, Estime de soi, Image de soi, Relation d'aide, Cadre, Management, Travail d'équipe, Hôpital psychiatrique, Lien social, Relation interpersonnelle, Philosophie, Concept

Pourquoi la psychiatrie fait-elle grand cas de la confiance, nécessaire à tout échange humain ? Plus que celle que les soignants cherchent à gagner, la confiance à accorder au patient constitue ici la véritable caractéristique de la relation thérapeutique. L'objectif reste de faire confiance à la partie "saine" du patient, momentanément ou durablement écrasée par la maladie, et qui attend un signe du soignant. Une clinique de la confiance qui reste difficile à déployer dans un climat social marqué par la peur et la défiance.