PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Aujourd’hui, la théorie de l’attachement est une approche incontournable en psychopathologie. Si le besoin vital d’attachement est très présent à la naissance, il reste actif tout au long de la vie, et notamment dans les périodes de changement, de vulnérabilité et de pertes d’autonomie. Au-delà du lien affectif qui unit d’abord le nouveau-né à une figure de soin, l’approche des modèles d’attachements multiples ouvre des perspectives en termes d’expériences relationnelles correctrices, notamment dans les soins psychiques. Repères et mises en pratique.
Ce dossier comprend les articles suivants :
- L'attachement, d'hier à aujourd'hui ;
- Clinique de l'attachement en psychiatrie ;
- Attachement et neurosciences
- Dépression périnatale et attachement au conjoint ;
- "Je me sens délaissée..." ;
- L'attachement se transmet-il entre générations ? ;
- Quels liens maintenir avec la personne âgée dépendante ? ;
- "Est-ce que je vais devoir te porter ?"
- Renforcer la sécurité éducative de Léa ;
- Déficience intellectuelle et comportements d'attachement.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 408, janvier-février 2024, pp. 65-69.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Personne âgée, Guerre, Traumatisme, Parole, Mort
C’est une expérience singulière qui nous est présentée, celle d’ouvrir les portes d’une maison d’accueil spécialisée à une résidence de danse contemporaine. Si la sensorialité de la danse a permis d’engager une rencontre avec des adultes souffrant de lourds handicaps psychiques, le regard poétique des artistes a aussi fait évoluer celui des professionnels, transformant les mouvements stéréotypiques en gestes créatifs et esthétiques… Mais, au-delà de la réalisation de ce projet, c’est aussi de la trace qu’il laissera et de ses transformations dont il est question ici. Témoignage.
Paru dans la revue Direction(s), n° 219, mai 2023, pp. 24-31.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Vulnérabilité, Isolement, Psychiatrie, Coordination des services sociaux, Psychologue, Prévention spécialisée, Personne âgée, Exil, Acculturation, Accès aux soins
La crise sanitaire a eu des répercussions sur la santé mentale des jeunes et des personnes vulnérables plus particulièrement. Un problème plus ancien et structurel, lié au désinvestissement de la psychiatrie. Pour améliorer l'accompagnement, les acteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux s'efforcent de conjuguer leurs efforts en y intégrant les publics concernés. Un impératif : des moyens à la hauteur des besoins.
Depuis début février, l'équipe d'Avenir des cités s'est étoffée d'une psychologue. Pour ce service de prévention spécialisée qui intervient dans trois communes de l'agglomération de Lens-Liévin, c'est une grande première.
Face à la dégradation de la santé mentale de leurs usagers, les salariés des ESSMS tiennent le cap malgré une usure de plus en plus manifeste. Les directions doivent prendre en compte leur bien-être qui va de pair avec celui des personnes accompagnées. C'est là la conviction de la sociologue Claire Le Roy-Hatala.
Le renforcement des équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé fait partie des mesures annoncées lors des Assises de la Santé mentale et de la Psychiatrie, en septembre 2021. Dans les Côtes-d'Armor, où elles sont deux à officier depuis 2010, leur expertise favorise la fluidité des parcours.
Soutenir la santé mentale des personnes en situation de migration, tel est le défi que s'est lancé le Capse. Situé en Essonne, ce centre d'accompagnement psychosocial, unique en son genre, a pour ambition de leur permettre un accès aux soins spécifique en comblant le manque de dispositifs adaptés.
Article de Stéphanie Meynet, Marine Beaudoin, Annique Smedig
Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 151, décembre 2022, pp. 18-29.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé-Santé publique, Santé mentale, Personne âgée, Logement, Établissement pour personnes âgées, Bien-être, Promotion de la santé
Introduction : la promotion de la santé mentale des personnes âgées et fragiles est une priorité de santé publique.
Contexte : la majorité des interventions ciblant la santé mentale des personnes âgées ne sont pas toujours adaptées à une population qui présente plusieurs incapacités physiques.
Objectifs : cet article souhaite fournir aux professionnels de la gérontologie un aperçu des interventions adaptées à leur lieu d’exercice (domicile ou établissement de longs séjours) et aux caractéristiques de leurs usagers (plus de 75 ans avec des incapacités physiques).
Méthode : un examen systématique de la littérature a été effectué dans les bases de données PsycInfo, PubMed et Cochrane, entre 2001 et 2022. Toutes les interventions ciblant la santé mentale ont été incluses, quelle que soit leur méthodologie de recherche.
Résultats : au total, 18 études ont été retenues pour cette revue systématique. Les limites méthodologiques de ces études viennent impacter négativement les possibilités de conclusion et de généralisation des résultats de la présente revue. Toutefois, les interventions sociales et de soutien psychologique semblent prometteuses.
Discussion : un accompagnement personnalisé semble représenter un facteur important pour garantir le succès d’une intervention à domicile comme en établissement de longs séjours.
Conclusion : d’autres études restent nécessaires pour fournir des preuves d’efficacité.
Article de Anne Bourbonnais, Isabelle Auclair, Marie Hélène Lalonde
Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 143, décembre 2020, pp. 92-105.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Démence sénile, Personne âgée, Relation interpersonnelle, Relation soignant-soigné, Trouble du comportement
Les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif majeur ont souvent des difficultés à communiquer. Ainsi, elles peuvent présenter des comportements réactifs, par exemple des comportements vocaux ou agressifs, qui sont des manifestations d’un mal-être. Ces comportements amènent des conséquences pour ces personnes, ainsi que pour leurs proches et soignants. Cet article discute de l’approche centrée sur les relations pour améliorer l’expérience de chacune de ces personnes en suscitant une réflexion sur ce qui nous unit. Puis, les principes de cette approche centrée sur les relations sont exposés en s’appuyant sur les besoins uniques de chacun, la réciprocité de leurs relations, ainsi que leurs aspirations communes. L’application de ces principes auprès des personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif, qui manifestent des comportements réactifs, se reflète par l’adoption d’un langage cohérent, par l’identification des sens des comportements et d’actions personnalisées, ainsi que par l’établissement d’un partenariat de soins. Un exemple d’une démarche intégrant cette approche est présenté, ainsi que ses effets possibles. L’adoption de cette approche peut cependant présenter plusieurs défis dans les milieux de soins. Pour y faire face, des stratégies d’implantation sont décrites pour favoriser l’adoption de cette approche et contribuer au bien-être de chacun.
A partir de techniques de musicothérapie et de sophrologie, un dispositif permet à des personnes âgées démentes de s'inscrire corporellement dans le moment présent et de se relier au monde, ce qui leur procure apaisement et mieux-être