Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 13

Votre recherche : *

Ethnographies de la "famille transnationale"

Article de Frédérique Fogel

Paru dans la revue Migrations société, vol. 35, n° 192, avril-juin 2023, pp. 13-127.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Famille, Migration, Mobilité géographique, Ethnographie, Séparation, Autorité parentale, Relation enfant-parents, Relation enfant-père, Relation familiale, Père, Mariage, Divorce, Care, Pays d'origine, Parenté, Parentalité, France, Chine, Belgique, Thaïlande, Mali, Maroc, Brésil, Québec, Syrie, Liban, Mexique

La « famille transnationale » est saisie dans ce dossier comme une expression-clef de nombreuses recherches en sciences sociales, notion référence et formule laconique utilisée pour décrire des situations et désigner des pratiques très variées. Il s’agit donc d’approcher cette « famille » soumise à la mobilité et à l’immobilité, non pas directement sur le plan théorique, mais en passant par l’ethnographie comme mode de connaissance anthropologique. Les six articles ici rassemblés présentent des cas singuliers, des individus, des groupes et des communautés divers, à des échelles spatiales et temporelles différentes. Ils décrivent des modalités du « faire famille en migration » et questionnent les relations de parenté, de parentalité, de sociabilité entre proches, ainsi que les tensions ou encore les ruptures de relations. Ensemble, ils montrent des troubles, éprouvent des normes, et ce faisant, ils forment matière à comparaisons.

Accès à la version en ligne

Les catégories mobilisées dans l’étude des migrations et des migrants

Article de Lucie Lepoutre, Gwendoline Malogne Fer

Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 189, juillet-septembre 2022, pp. 13-157.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigré, Politique, Enquête, Méthodologie, Clandestinité, Statistiques, Mineur non accompagné, Droit d'asile, Association, Travail social, Hébergement, Intégration, Mère, Enfant de migrant, Origine, Ethnie, Maroc, Espagne, France, Finlande, Sénégal

Les contributions des sept auteures de ce dossier thématique — Pauline Adam, Cléo Marmié, Lucie Lepoutre, Chloé Ollitrault, Linda Haapajärvi, Christine Tichit et Rébecca Ndour — mettent en avant les apports méthodologiques et théoriques des analyses attentives aux interprétations et pratiques des catégories mobilisées dans l’étude des migrations et des migrants. Après avoir montré, dans une première partie, comment les catégories et les processus de catégorisation, qui sont au coeur des politiques publiques, font l’objet d’usages différenciés de la part des acteurs institutionnels et associatifs, nous nous intéresserons, dans une deuxième partie, à la façon dont les personnes « catégorisées » vivent et s’approprient ces catégorisations. La diversité de ces usages rend compte de la difficulté à concevoir à la fois le caractère rigide des catégories et le caractère évolutif des trajectoires migratoires des personnes. Cette
difficulté nous incite, dans une troisième partie, à tenir compte des rapports sociaux de genre, de classe et d’âge dans lesquels s’inscrivent
ces processus de catégorisation et, dans une dernière partie, à analyser les catégories dans leurs dimensions relationnelle, spatiale et temporelle.

Accès à la version en ligne

Devenir " mineur non accompagné ". Enjeux épistémologiques et effets pratiques d’une catégorie de l’intervention publique

Article de Cléo Marmié

Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 189, juillet-septembre 2022, pp. 41-57.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Sémantique, Enfance en danger, Intervention sociale, Âge, Sciences humaines et sociales, Maroc, Espagne, France

La désignation des enfants et des adolescents engagés seuls dans un parcours migratoire, qui s’inscrit dans un long processus de problématisation publique en cours depuis les années 1990, a été harmonisée à l’échelle européenne sous la dénomination « mineurs non accompagnés — MNA ». Pour bénéficier de la protection que confère la minorité d’âge, dans un contexte ambigu de durcissement du contrôle migratoire et d’internationalisation de la reconnaissance des droits de l’enfant, les jeunes migrants doivent donc, à travers une série d’épreuves variables aux échelles locale et nationale, prouver leur qualité de « MNA » et être reconnus comme tels par les institutions sociales, administratives et humanitaires. Cette contribution propose d’explorer les enjeux épistémologiques et pratiques de la désignation de ces jeunes comme « MNA », devenue une catégorie spécifique d’intervention à l’intérieur du public de l’« enfance en danger ». À partir d’une enquête qualitative multi-sites menée au Maroc, en Espagne et en France, l’article analyse la conflictualité et les circulations locales et transnationales des normes de l’« enfance en danger » et montre comment la désignation catégorielle de ces jeunes, qui révèle les « zones grises » de l’âge et de l’intervention sociale, fait « désordre » au sein de la protection de l’enfance. Enfin, il interroge les enjeux épistémologiques et méthodologiques de la catégorisation « MNA » pour les sciences sociales.

Accès à la version en ligne

Jeunesse et extrême droite : cinquante nuances de brun ?

Article de Emma Mangin, Nora Hamadi, Jean Yves Camus, Paul Congeet al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1337, avril-juin 2022, pp. 170-177.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Jeune, Vie politique, Racisme, Société, Discours, Réseau social, Média, Canada, Québec (Province du), France, Maroc

À l’occasion de la Semaine pour l’éducation et l’action contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBTQIA+, en partenariat avec la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), le débat du Musée part en live était consacré à l’extrême droite et à son rapport à la jeunesse. Les jeunes semblent plus en plus être attirés par l’extrême droite, en relation avec une véritable désaffection vis-à-vis du politique. Ce débat explore les raisons de cette évolution et la manière dont l’extrême droite, que ce soient les partis, les groupes identitaires, et une myriade de structures qui la composent, réussit à la recruter en investissant les nouveaux médias et les réseaux sociaux. Pour en débattre, le Musée a sollicité trois invités : Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite, Fiona Lazaar, députée et secrétaire de la mission d’information sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter à l’Assemblée nationale, et Paul Conge, journaliste.

Accès à la version en ligne

Migrations et réseaux sociaux

Article de Dana Diminescu, Léa Macias, Katharina Tittel, Beatrice Zaniet al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1337, avril-juin 2022, pp. 8-88.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Réseau social, Technologie numérique, Enquête, Discours, Opinion, Entreprise, Commerce, Relation familiale, Représentation sociale, Communication, Droit d'asile, Sécurité, Sociabilité, Accueil, Canada, Québec (Province du), France, Maroc

Les réseaux sociaux participent au pilotage des migrations d’aujourd’hui. Internet et les plateformes sont également indispensables aux diasporas, à leurs activités transnationales, à leurs relations familiales et sociales et à leur créativité.
La revue présente des analyses des usages concrets de cette panoplie d’outils numériques. Elle questionne aussi le « solutionnisme technologique » en identifiant les revers de ces usages en termes de ghettoïsation, de contrôles sociaux à distance et de surveillance des Etats.

Accès à la version en ligne

Place aux jeunes !

Article de Stéphanie Atkin, María Eugenia Longo, Mustapha El Miri, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1336, janvier-mars 2022, pp. 8-176.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Jeune, Mobilité géographique, Émancipation, Autonomie, Étudiant, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Discrimination, Mobilité sociale, Réfugié, Statistiques, Minorité culturelle, Parcours professionnel, Bande dessinée, Culture, Mineur non accompagné, Canada, Québec (Province du), France, Maroc

Les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir migrer à l’étranger. La revue confronte leur projet migratoire et parcours de vie selon leur pays de départ avec les politiques des pays où ils souhaitent s’installer. Le Canada, et la province du Québec plus particulièrement, s’avèrent emblématiques comme destinations ciblées par ces nouvelles trajectoires de formation mais aussi d'avenir professionnel, même si les situations de discrimination perdurent à l’égard de ces jeunes venus d’ailleurs.

Accès à la version en ligne

"Villes et territoires accueillants" en France et ailleurs

Article de Anouk Flamant, Thomas Lacroix

Paru dans la revue Migrations société, n° 185, juillet-septembre 2021, pp. 15-204.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Milieu urbain, Commune, Collectivité territoriale, Immigré, Exil, Réfugié, Accueil, Politique, Intégration, Hébergement, Solidarité, Citoyenneté, Association, Élu local, Villeurbanne, Nantes, Grenoble, Strasbourg, Grande Synthe, Marseille, Bristol, Barcelone, Maroc, Naples, Palerme

Accès à la version en ligne

Le doudou, un objet transitionnel à l'épreuve de l'interculturalité

Article de Amandine Hawke

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 388, juin 2021, pp. 51-55.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Objet transitionnel, Interculturel, Orphelin, Pratique professionnelle, Psychologue, Maroc

Travailler dans un orphelinat au Maroc, pour une psychologue de culture occidentale, demande de s’adapter à la culture de l’autre et de réinterroger sa pratique clinique et son positionnement au sein de l’institution. C’est cette expérience que vient nous partager l’auteure qui, à travers le prisme du doudou, questionne plus spécifiquement la notion d’objet transitionnel sur les plans théorique, clinique et interculturel.

Accès à la version en ligne

Du rattachement à l'attachement au pays d'accueil des personnes âgées immigrées originaires du Maghreb

Article de Fatima Mezzouj

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 52, 2020, pp. 55-65.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Personne âgée, Immigré, Retour au pays, Pays d'accueil, Attachement, Théorie, Bowlby (John), Algérie, Maroc, Tunisie

Cet article traite du mythe du retour et de l’attachement des personnes âgées immigrées à deux pays : la France et le pays d’origine. À partir des travaux de Bowlby, nous avons tenté de repérer essentiellement la fonction adaptative de l’attachement afin d’analyser comment les personnes âgées immigrées adaptent facilement ou difficilement leur vieillesse et leur retraite dans deux pays : le pays quitté et le pays d’adoption ; la pratique de la navette et les incessants voyages entre les deux rives concrétisant l’objet transitionnel.

Accès à la version en ligne

Les violences intra-genre dans l’espace privé : des mères contre leurs filles en contexte migratoire

Article de Hakima Mounir

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 35-48.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Violence, Femme, Mère, Fille, Migration, Internet, France, Maroc

On étudie ici les violences des femmes à l’égard des femmes, en l’occurrence des mères envers leurs filles, destinées à faire respecter les traditions du pays d’origine dans un contexte migratoire (familles marocaines vivant en France), à partir des témoignages écrits par des filles postés sur un forum de discussion Bladi.net. Il s’agit de la part de ces filles d’une forme de dénonciation de violences verbales et morales, parfois physiques, qu’elles jugent très dégradantes. On examine ensuite les réponses que ces filles reçoivent de la part d’autres participantes à ce forum, qui indiquent que seule une infime minorité d’entre elles estime que ces violences n’ont pas à être, et suggère d’avoir recours aux possibilités offertes par les lois françaises pour y faire face.

Accès à la version en ligne