PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 43, janvier 2024, pp. 47-53.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intégration, Inclusion, Accompagnement social, Autonomie, Vulnérabilité, Établissement social et médicosocial, Adaptation, Soins à domicile, Coopération, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002
Les politiques publiques dédiées aux publics fragiles mettent dorénavant l’accent sur l’inclusion de ces personnes en milieu ordinaire de vie.
Consacrée aux établissements et services sociaux et médico-sociaux, la loi de janvier 2002 pourrait paraître en contradiction avec cette orientation. En fait, cette législation reste parfaitement compatible avec la doctrine actuelle de l’inclusion, dès lors qu’elle a anticipé et favorisé la mobilisation d’étayages diversifiés, consolidant les processus d’intégration et d’inclusion dans la cité.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3273, 09 septembre 2022, pp. 24-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Art, Médiation éducative, Intégration, Autonomie, Centre hospitalier spécialisé de Saint Rémy, Franche Comté
Au sein de l’Association hospitalière de Bourgogne-Franche-Comté (AHBFC), l’art occupe une place centrale dans la prise en charge psychiatrique des bénéficiaires. En Haute-Saône, le centre hospitalier spécialisé de Saint-Rémy et Nord-Franche-Comté abrite un espace d’expression artistique unique.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 231, septembre 2022, pp. 36-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune, Travail, Accompagnement, Recrutement, Équipe, Intégration, Coopération, Compétence, Autonomie
Accompagner un jeune professionnel est une situation courante dans le monde du travail et en particulier dans l'animation. De fait, ce travail réside même au coeur de la fonction de direction. Explorons ce sujet...
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 110-113.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social, Intégration, Enfermement, Autonomie, Institution, Mémoire, Handicap, Foyer de vie
Pour des personnes très vulnérables, construire sa vie, prendre conscience de son moi, de sa nature propre doit forcément passer par l’autre bienveillant, sauf à succomber au péril de l’enfermement sur soi. Avis aux femmes et hommes décideurs et pressés, amateurs de bousculade qui ne parlent que d’inclusion. Trop de femmes et d’hommes sont enfermés dehors.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 45/2591, Semaine du 22 au 28 novembre 2021, pp. 46-47.
Mots clés : Handicap, Personne handicapée, Intégration, Logement, Habitat individuel, Autonomie, Empowerment, Projet, Foyer de vie, Établissement pour personne handicapée, Nièvre
L'Adapei promeut, pour les personnes handicapées, la plus grande autonomie possible et, quand la situation le permet, l'autodétermination. Les personnes qui ont vécu longtemps en structure d'accueil, notamment les plus âgées, aspirent souvent à une autre vie, chez elles, plutôt qu'en foyer. A Saint-Andelain, l'Adapei 58 a créé une antenne du foyer : un appartement autonome où vivent trois résidents qui apprennent peu à peu à se prendre en charge.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3234, 19 novembre 2021, pp. 6-11.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigré, Mineur non accompagné, Milieu rural, Réfugié, Accueil, Autonomie, Bénéficiaire, Intégration, Population, Travail social, Solidarité, Règle, Loi
Dossier composé de 4 articles :
Réfugiés : accueil en milieu rural, facteur d’intégration
Réfugiés : un accueil rural efficace mais limité
« Les travailleurs sociaux coincés entre solidarité et nécessité d’appliquer des règles »
Mineurs non accompagnés : de multiples déterminants à la réussite de l’accueil
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3225, 17 septembre 2021, pp. 30-31.
Mots clés : Travail social : Établissements, Politique, Gouvernement, Habitat, Intégration, Autonomie, Habitat collectif, Accompagnement social, Mutualisation, Stratégie, Bailleur, Équipe pluridisciplinaire, Adulte en difficulté, Handicap
Habitats « partagés », « adaptés », « inclusifs », développement de petites unités d’enseignement, fermeture d’établissements importants. Ces tendances plébiscitées par les pouvoirs publics obligent les associations à retravailler leur organisation patrimoniale et les équipes à se professionnaliser.
Le dispositif dénommé « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants » (OEPRE) figure parmi les leviers mobilisés par les pouvoirs publics pour l’intégration des familles migrantes, sous la forme notamment d’un apprentissage de la langue française et des valeurs de la République. Cette politique s’appuie en particulier sur les moyens de l’école afin que les participants endossent un rôle de « parent d’élève », conformément au modèle de la coopération ou coéducation. L’enjeu de la maîtrise de la langue répond effectivement à une préoccupation scolaire très présente chez les mères rencontrées dans le cadre des ateliers de formation, mobilisation qui n’est pas un gage de compétence pour résoudre les difficultés de l’enfant. Cependant, l’enquête réalisée au sein de plusieurs établissements scolaires de l’académie de Créteil montre que leur participation prend sens au-delà des objectifs affichés, car elle engage un processus d’autonomisation et d’émancipation des mères, accédant à une reconnaissance nouvelle au sein de la famille et dans l’espace public.
Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie
En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.
Article de Bernadette Céleste, Marie Laure Dupin de Saint Cyr
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 49-64.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Pair aidant, Trisomie, Intégration, Expérience, Accueil, Écoute, Relation équipe éducative-famille, Empowerment, Autonomie, Coopération, Projet, Fédération Trisomie21 France
Quarante ans de cheminement pour la fédération Trisomie21 France... et aujourd'hui des personnes avec trisomie 21 "auto-représentantes", "pair-formatrices", "pair-aidantes". C'est ce cheminement que nous avons choisi de présenter ici en quelques étapes clés. Un cheminement lent qui avait d'emblée mis savoir expérientiel et autodétermination au coeur des facteurs constitutifs de la fédération.