PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2987, 09 décembre 2016, pp. 34-36.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant en difficulté, Parrainage, Politique familiale
Le parrainage de proximité consiste, pour des familles bénévoles, à nouer une relation privilégiée et durable avec un enfant ayant besoin d’être épaulé pour des raisons diverses (difficultés sociales, économiques, familiales…). Un rapport de recherche commandé par l’Union nationale des associations familiales dresse un état de lieux de ce dispositif et identifie ses forces et ses faiblesses pour mieux le promouvoir sur l’ensemble du territoire.
Article de Myriam Léon, Mariette Kammerer, Gérard Neyrand, Anne Eydoux
Paru dans la revue Lien social, n° 1196, 24 novembre au 7 décembre 2016, pp. 22-29.
Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Famille monoparentale, Précarité, Femme, Accompagnement social, Inégalité, Crèche, Chômeur, Insertion professionnelle, Marseille, Bagneux
Plus d’un tiers des familles monoparentales vivent en dessous du seuil de pauvreté, très majoritairement des femmes avec leurs enfants. Si les mesures de soutien mises en place par le gouvernement limitent la casse, elles ne permettent pas de sortir de cette précarité. Sur le terrain, les travailleurs sociaux tentent d’apporter des solutions et expérimentent pour pallier le manque de moyens.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2984, 18 novembre 2016, pp. 22-26.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille en difficulté, Accueil, Enfant, Soutien à la parentalité, CROIX ROUGE, Nantes
A Nantes, une structure expérimentale de la Croix-Rouge française, le relais parental La Courte Echelle, propose à des parents en difficulté passagère qui le souhaitent d’accueillir ponctuellement leurs enfants en dehors de tout cadre administratif ou judiciaire, et ce 24 heures sur 24 et 365 jours par an.
Article de P. Desaunay, F. Guénolé, G. Andro, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 7, novembre 2016, pp. 455-463.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Déni, Grossesse, Adolescent, Accouchement sous X, Dépression post-partum
Les adolescentes représentent une proportion importante des femmes accouchant sous X en France, et ces accouchements font suite, le plus souvent, à des grossesses déniées. Nous présentons trois situations d’adolescentes ayant accouché sous X, suivies en psychiatrie périnatale pendant leur grossesse dès la levée d’un déni partiel pour deux d’entre elles, et en post-partum immédiat d’un déni quasi-total pour la troisième. Des mécanismes de défense persistent après la découverte de la grossesse chez ces trois adolescentes, parfois au-delà de l’accouchement. Ces grossesses sont vécues comme une difficulté pour ces adolescentes et également pour leurs parents, dans des contextes familiaux de souffrances psychologiques anciennes ou de relations troublées. Nous discutons les conséquences du déni sur les processus psychiques de la grossesse, et supposons que la durée longue du déni pourrait modifier la relation d’objet de la femme enceinte au fœtus. Après la levée du déni, de nouvelles pensées de l’adolescente, en lien avec la réalité de l’enfant ou les réactions parentales, favoriseraient la mise en œuvre de nouveaux mécanismes de défense. Nous discutons la place de ces mécanismes de défenses et de l’agir dans le choix de l’accouchement sous X à l’adolescence, en regard du libre arbitre et de l’autonomie de décision. Dans la perspective du processus de séparation–individuation de l’adolescence, ces grossesses fortuites pourraient être perçues comme risquant d’entraîner une rupture brutale des liens entre l’adolescente et sa famille. L’accouchement sous X permettrait alors de maintenir intactes les relations et le statut de chacun au sein de la famille. Au cours des suivis que nous proposons après la découverte d’un déni de grossesse, le souhait exprimé par certaines femmes d’accoucher sous X introduit une réflexion éthique dans l’espace de la consultation.
Au cours des quarante dernières années, la vidéo est devenue un outil quasi quotidien pour la recherche et la clinique pédopsychiatriques. L’omniprésence des images en mouvement pose cependant des questions complexes d’un point de vue philosophique et historique : comment savoir ce qu’il se passe dans l’esprit du petit enfant ? En proposant une généalogie des images qui s’appuie à la fois sur l’histoire des sciences et sur l’histoire du cinéma, cet article tente de montrer comment serait née l’idée que l’observation vidéo pourrait permettre d’émettre des hypothèses sur ce que « pense » l’enfant. Les pratiques actuelles ont pour origine la conjonction de deux mouvements qui se développent à la fin du XIXe et au début du XXe siècles : l’essor des études sur l’enfant et l’intérêt scientifique croissant pour l’image en mouvement. Cette conjonction a contribué à l’émergence de deux traditions visuelles qui transmettent des conceptions culturelles sur l’enfant aujourd’hui encore et font dans ce sens partie de la construction d’une fiction sur l’esprit de l’enfant.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 342, novembre 2016, pp. 55-61.
Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Étude de cas, Enfant handicapé, Communication, Écriture, Psychologue, Ergothérapie
Ce témoignage d’une expérience atypique auprès d’une enfant porteuse d’un handicap moteur dans le cadre d’une maladie évolutive avec perte de langage vient mettre en relief les dispositifs qui doivent être pensés en équipe pluridisciplinaire pour accompagner l’enfant au fil des années et permettre notamment la mise en place d’une communication par guidance à l’écriture. Un récit à double voix de la psychologue et de l’ergothérapeute qui ont accompagné Surya.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 239, novembre 2016, pp. 7-9.
Mots clés : Enfance-Famille, Petite enfance-Périnatalité, Gémellité, Affectivité, Différence, Fratrie, Identité, Relation, Émotion, Grossesse
Tantôt divinisés, tantôt diabolisés, porte-bonheur ou trouble-fête, les jumeaux provoquent depuis toujours des réactions émotionnelles puissantes. Ils peuvent également susciter des inquiétudes : comment vont-ils parvenir à se différencier et comment les y aider ?