PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social (RDSS), n° 1, janvier-février 2024, pp. 65-76.
Mots clés : Territoire-Logement, Association, Crise, Dispositif, Logement social, Santé publique, SDF, Territoire
La société française est confrontée à une crise grave qui interpelle les autorités nationales et locales, les acteurs associatifs et, in fine, tous les citoyens. La recherche de réponses adaptées aux défis à relever peut s'inspirer d'expérimentations collectives ingénieuses, reposant sur un socle juridique désormais stabilisé et des modalités de mise en œuvre qui ont fait leur preuve. Le domaine sanitaire et social est riche d'initiatives variées, parmi lesquelles le dispositif "Un Chez soi d'abord", qui s'appuie sur une approche pluridisciplinaire. La démarche entreprise bouscule les codes mais favorise une dynamique intersectionnelle efficace.
A Rennes, l'habitat intercalaire développé avec des promoteurs privés permet de loger 150 sans-abri. Explications de Stéphane Martin, directeur de l'agence Bretagne de la Fondation Abbé-Pierre.
Paru dans la revue Lien social, n° 1318, 24 mai au 6 juin 2022, pp. 18-24.
Mots clés : Territoire-Logement, Accueil d'urgence, Hébergement temporaire, Urbanisme, Mixité sociale, Accompagnement social, Insertion sociale, Colocation, Entreprise, Partenariat, Association, SDF, Milieu urbain, Activité culturelle, Lyon, Paris
Dans la politique d’hébergement d’urgence, des solutions sont à trouver du côté de l’urbanisme temporaire. Il permet de concevoir un habitat mieux adapté aux besoins, moins coûteux, mieux inséré dans la ville, et d’expérimenter des « tiers-lieux » comme supports au travail social et à l’insertion.
Habitat temporaire - Terrain d’expérimentations sociales et solidaires
Tiers-lieu - Village Reille, expérimentation sociale dans un ancien couvent
Entretien avec Benjamin Pradel - Les sans-abris dans la ville, adapter la réponse des institutions
Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.
Paru dans la revue Direction(s), n° 195, mars 2021, pp. 16-18.
Mots clés : Territoire-Logement, Bidonville, Logement, Pauvreté, Précarité, Association, Accompagnement, Accès aux droits, Soutien à la parentalité, Emploi, Dignité, Nantes
L'agglomération nantaise est celle où se concentrent le plus d'habitants en bidonvilles. La résorption progressive de ces lieux de vie indignes s'organise dans le cadre d'une maîtrise d'oeuvre urbaine sociale (Mous). L'Association Saint-Benoît Labre est chargée d'accompagner vers le logement les familles qui s'y sont installées.
Ce numéro de Recherche Sociale rend compte des principaux enjeux relatifs au mal-logement dans les Outre-mer en général. Il sera suivi de deux autres numéros : l’un consacré aux Antilles, l’autre à Mayotte, la Polynésie française et la Nouvelle Calédonie. Au-delà leur diversité, les territoires ultra-marins ont en commun l’ampleur et la spécificité des situations de mal-logement qui s’y expriment et de se heurter aux limites des politiques publiques qui y sont déployées. Essentiellement portée par la construction de logements, l’intervention publique mérite aujourd’hui d’être profondément renouvelée et réinvestie dans sa dimension sociale et environnementale. Un changement de regard s’impose pour enfin développer une politique soucieuse des modes de vie, des aspirations et des savoir-faire des populations ultra-marines.
Depuis 1994, la ville de Rennes dispose de médiateurs de nuit chargés d’écouter, d’orienter et de prévenir les conflits dans l’habitat social. Formés et employés par l’association Optima spécialisée en médiation sociale, ces correspondants nocturnes sont devenus des interlocuteurs incontournables pour les habitants confrontés au défi du « vivre ensemble ».
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3111, 17 mai 2019, pp. 28-29.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Association, Milieu rural, Jeune, Jeune en difficulté, Discrimination, Parcours professionnel, Enseignement supérieur, Projet de vie, Classe sociale, Accompagnement
C’est parce qu’elle a grandi loin des grandes villes que Salomé Berlioux a cocréé l’association Chemins d’avenirs, destinée aux jeunes de la France périphérique. Ceux que décrit son livre Les invisibles de la République et qui n’ont pas toujours les mêmes chances que les jeunes des métropoles.