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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Répercussions psychologiques de la Covid-19 sur les enfants et les adolescents

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 359, août-septembre 2022, pp. 26-30.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant, Adolescent, Santé mentale, Traumatisme, Psychologie, Souffrance psychique, Prise en charge, Professionnel de l'enfance, Covid-19

Les conséquences psychologiques des pandémies et périodes de crise sont connues, celles de la Covid-19 et des innombrables mesures qui l’ont accompagnée ont été multiples, en particulier chez les plus jeunes. Pourtant, l’attention portée aux enfants et aux adolescents n’a pas été immédiate. Il a fallu attendre la publication des premières études pour que les impacts psychologiques de la pandémie sur cette population soient enfin pris en compte. Une réflexion est proposée sur les résistances à la reconnaissance de ces effets, avant de présenter les données actuelles sur les troubles constatés et les perspectives de prise en charge.

Mineurs non accompagnés accueillis au centre psychiatrique d’orientation et d’accueil de l’hôpital Sainte-Anne, Paris

Article de L. Chami, A. Pham Scottez, J. Silva

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 4, juin 2022, pp. 177-182.

Mots clés : Adolescent, Psychiatrie, Souffrance psychique, Crise, Accès aux soins, Urgence, Prise en charge, Suicide, Précarité, Isolement

Depuis sa création, le centre psychiatrique d’orientation et d’accueil (CPOA) reçoit et prend en charge les patients mineurs de 16 à 18 ans. Parmi eux le taux de patients mineurs non accompagnés (MNA) n’a cessé d’augmenter, passant de 10 % en 2016 à 12 % en 2018. La rencontre des patients MNA survient le plus souvent à l’acmé de la crise, quand leurs ressources personnelles sont dépassées et que ces jeunes expriment un état de souffrance psychique sévère.

Adolescence recluse et refus de l’altérité : le phénomène Hikikomori

Article de Nicolas Sajus

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 117-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Altérité, Famille, Isolement, Psychopathologie, Adolescent, Souffrance psychique, Lien social, Trouble du comportement, Prise en charge, Symptôme, Japon

L'hikikomori définit un syndrome de claustration volontaire chez certains adolescents. Il est décrit pour la première fois au Japon. L'approche sociale (syndrome primaire) est très contingente à une dialectique psychopathologique (syndrome secondaire). Il serait un nouvel idiome sociétal traduisant une souffrance eu égard au passage du monde de l'enfance vers celui de l'adulte. L'enjeu thérapeutique sera de restaurer un lien à l'altérité tant au plan familial qu'environnemental.

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Sécuriser des jeunes filles en grande difficulté

Article de Aurélie Vion

Paru dans la revue Direction(s), n° 200, septembre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Protection de l'enfance, ASE, Enfant en difficulté, Adolescent, Prise en charge, Soin, Thérapie, Trouble du comportement, Crise, Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Séparation, Santé mentale, Moselle

Depuis 2016, la Maison éducative et thérapeutique (MET) accueille des adolescentes ayant épuisé les structures classiques de protection de l'enfance. Pour gérer leurs troubles du comportement associés à de multiples problématiques, l'équipe d'éducateurs et de soignants mise sur une prise en charge sur mesure et contenante.

Les mineurs non accompagnés : des adolescents venus d'ailleurs, citoyens de demain

Article de Stéphanie Palazzi, Hocine Idir

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif

Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.

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Adolescents et jeunes adultes : Resados le pari de l'accompagnement global

Article de Sandra Mignot

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3041-3042, 12 janvier 2018, pp. 10-13.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Jeune majeur, Souffrance psychique, Rupture, Marginalité, Prise en charge, Partenariat, Relais Resados, Aix en Provence

À Aix-en-Provence, le relais Resados, une structure expérimentale, accueille des jeunes en grande souffrance psychique dont le parcours est jalonné de multiples ruptures. Associant soin et accompagnement éducatif et établissant un lien entre toutes les structures de prise en charge, ce réseau assure une continuité dans le suivi de ces adolescents désocialisés dans l’objectif de les aider à trouver leur place dans la société. Mais, faute de financement, cette expérience devrait s’arrêter en février 2018.

Adolescents « difficiles » et microstructures 

Article de Gérard Bourcier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 76, décembre 2017, pp. 149-156.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, ASE, Trouble de la personnalité, Souffrance psychique, Prise en charge, MICROSTRUCTURE

En 2010, faute d’avoir pu trouver des solutions d’hébergement notamment en Maisons d’enfants à caractère social (mecs), on dénombrait environ quatre-vingts adolescents pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance qui étaient accueillis à l’hôtel, accompagnés 24 heures sur 24 par un éducateur. Pour cette raison en particulier, l’ase de Paris a impulsé la création de quelques structures susceptibles d’accueillir des adolescents nécessitant une prise en charge éducative mais présentant également des troubles psychiques à forte expression comportementale qui rendaient impossible leur séjour en mecs ou en Accueil familial spécialisé classique.

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Les adolescents (et ce qu'ils ont de) difficiles

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 59, mars 2016, 86 p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement, PJJ, Souffrance psychique, Isolement, Mineur isolé, Psychiatrie, Scolarisation

Ce numéro 59 des Cahiers de Rhizome est consacré à la prise en charge des adolescents dits "difficiles". Apparue dans les années 1960 dans le champ de l’aide sociale à l’enfance, cette catégorie s’est élargie sous la plume de psys critiques intervenant dans des institutions du travail social à la fin des années 1970, avant de s’imposer comme problème public dans les années 1980-1990, au croisement de deux préoccupations : une approche sécuritaire centrée sur les comportements transgressifs voir violents, et une perspective de santé mentale attentive aux carences et/ou aux souffrances des jeunes. La prise en charge délicate de ces jeunes en "grande difficulté" est au cœur de nos recherches depuis quelques années. Elle recouvre une grande diversité de situations : "jeunes vulnérables", "en errance", "en danger", "isolés", "précaires", "déviants", "incasables", "mineurs isolés étrangers(MIE)", "jeunes en rupture" et/ou "en souffrance", "en risque de marginalisation", ou plus récemment "radicalisés", etc. Nous n’avons pas à privilégier l’une ou l’autre de ces acceptions, car toutes sont traversées par une même préoccupation: comment prendre en charge des adolescents "sans solution de prise en charge" ? Comment les accompagner dans la durée, alors qu’ils sont "trimballés" entre les institutions scolaires, du travail social, de l’insertion et du médico-social, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie ? Comment s’en préoccuper réellement alors qu’ils peuvent se trouver "bloqués" dans des établissements inadaptés ?

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