PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
VigilanS est un dispositif en prévention du suicide qui s'intègre à une stratégie nationale multimodale. Initié à Lille en 2015 et en cours de déploiement sur toutes les régions de France, il se base sur l'initiation d'un lien entretenu par différents médias (téléphoniques, postaux) avec tout individu suicidant qui lui est adressé par un service de soins. VigilanS poursuit comme objectifs d'éviter la réitération suicidaire mais aussi de réduire la mortalité par suicide au sein de cette population. C'est un dispositif qui se veut innovant et évolutif au regard de la complexité de la crise suicidaire et de la variété des populations qui lui font face. Par ailleurs, d'autres types de dispositif voient le jour dans le monde afin de construire une prévention du suicide la plus efficiente possible, que ce soit par le biais des outils numériques ou encore des particularités populationnelles comme celles des jeunes.
Notre équipe a mis en place il y a quelques années une recherche visant à évaluer l’effet thérapeutique de pratiques de réflexivité, standardisées sous forme d’une interview réflexive semi-structurée (cf. Auberjonois et al., 2011). Dans ce texte, nous souhaitons rendre compte de la manière dont la pratique de cette interview a été vécue par les thérapeutes impliqués dans la recherche. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les données d’une séance de focus group réalisée avec ceux-ci. Nous souhaitons également suggérer, au travers d’un bref rappel historique, que le questionnement sur la réflexivité en thérapie, bien que promu et souvent associé au courant dit « postmoderne », est présent dès les origines des thérapies familiales systémiques.
Fruit de la créativité et de l'inventivité des soignants, les activités occupent une grande place dans les soins en psychiatrie, mais elles paraissent parfois relever du "bricolage clinique". Comment les envisager au quotidien et sur quelles bases théoriques ? Comment en définir le cadre ? Comment évaluer leur impact thérapeutique sur le plan individuel et collectif ? Qu'elles soient thérapeutiques ou occupationnelles, ces activités grâce à une relation médiatisée, ouvrent des espaces de rencontres et de transformations.