PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 47, 2022/1, pp. 133-149.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Lien social-Précarité, Socialisation, Inégalité, Jeu vidéo, Parole, Fille, Lien social, Enfant, Adolescent, Sport, Technologie numérique
Les jeux vidéo sont devenus un moyen d’expression et de connaissance privilégié par les jeunes. Ils permettent de développer la prise de parole au sein de la famille, avec les pairs, entre joueurs et créent du lien social. Cet article interroge, à partir d’une analyse de la littérature surtout anglo-saxonne, la façon dont ils participent au processus de démocratisation des sociétés contemporaines en développant l’agentivité (agency) des enfants et adolescents et celle dont les filles peuvent se les approprier.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 81-97.
Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Bénévolat, Bénéficiaire, Éthique, Management, Participation, Insertion sociale, Implication personnelle, Témoignage, Parole, Secours populaire, Restos du Coeur
À partir de plusieurs entretiens réalisés auprès de bénéficiaires et de responsables locaux et départementaux de deux grandes structures de l’aide alimentaire, cet article (qui ne prétend ni à l’exhaustivité ni à la représentativité) cherche à décrire le sens que donnent ces personnes à leur engagement, et les tensions qu’elles rencontrent à un moment où la pression sociale se fait de plus en plus vive. Il pointe comment la parole des bénéficiaires reste peu audible, voire peu valorisée par les personnes en situation de grande précarité elles-mêmes.
Penser l’hospitalité dans les lieux qu’il est coutume d’appeler « d’accueil d’urgence » consiste le plus souvent à faire le pari de la discussion. Toutefois, il ne s’agit ni de rédimer, ni de loger son action dans une quelconque sébile puisque les escarbilles de la clinique montrent comment de tels espaces de paroles ne peuvent ignorer l'existence de rapports de force. Cette problématique ne pouvant être émondée, il s’agissait de comprendre de quelle manière la logique de contrepartie se capelle aux enjeux de la discussion. C’est en considérant la discussion comme un levier de la reconnaissance sociale qu’elle nous a de la sorte enseigné son éthique de la discussion.
Paru dans la revue Esprit, n° 452, mars 2019, pp. 103-113.
Mots clés : Lien social-Précarité, Parole, Groupe de parole, Démocratie, Démocratie participative
Comment la parole politique peut-elle se remettre en mouvement et composer la chose publique ? Aujourd’hui, des muets s’adressent à des sourds. Le nouveau régime climatique impose de décrire les territoires dont nous dépendons avant de pouvoir débattre.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 73-84.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Lien social-Précarité, Santé mentale, SDF, Logement, Savoir, Expérience, Parole, Vulnérabilité, Empowerment, Rétablissement, Un chez soi d'abord
Le contexte expérimental du « Chez-soi d’abord » démultiplié par l’option « rétablissement » a été au carrefour de confrontation de différents savoirs (scientifiques, professionnels, expérientiels). L’évaluation de ce programme expérimental montre que les personnes directement concernées par un parcours de rue et des troubles mentaux sévères ne dissocient pas leurs vécus ayant trait à des situations vulnérables de ceux qui se caractériseraient par des capacités d’agir. En mettant particulièrement la focale sur la parole et sur les savoirs de ces personnes, comment la recherche, immergée dans cet environnement de savoirs multiples, peut-elle se situer ? La perspective ici tenue converge vers le fait que la voix des gens enquêtés est insubstituable en ce qui concerne notamment les choses qui comptent le plus pour elles (entendre des voix, « faire avec » une agoraphobie, traverser des épisodes anxieux ou dépressifs, avoir des ennuis administratifs, solder ses dettes avec la justice, etc.) et la manière dont elles font face à ces épreuves et trouvent les moyens de les dépasser ou sont en partie défaites par elles. In fine, notre posture de recherche a consisté à mieux comprendre comment la parole et les savoirs des personnes concernées rendent visible et documentent une situation de « relance personnelle » où vulnérabilité(s) et capabilité(s) sont inextricablement entrelacées.