Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Agir vers son rétablissement avec un handicap psychique : un parcours de reconnaissance(s)

Article de Elodie Gilliot, Sarah Jones, Nicolas Chambon, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 189-210.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Rétablissement, Reconnaissance, Psychiatrie, Législation, Empowerment, Stigmatisation, Image de soi, Intégration, Pair aidant

Cet article propose de documenter comment la perspective novatrice du concept de rétablissement se déploie aujourd’hui dans le champ du handicap, que ce soit dans une perspective de recherche, de soutien ou d’existence, thématisant sur ces différents plans la question de la reconnaissance. Il s’appuie sur les données recueillies au sein d’une recherche mixte (quantitative et qualitative) pluridisciplinaire (sciences humaines, sociales et médicales) destinée à explorer les parcours et facteurs de rétablissement des personnes vivant avec des troubles psychiatriques sévères, ciblant parmi cette étude les personnes ayant choisi d’évoquer la reconnaissance de leur handicap et les impacts associés. Après avoir situé le principe de rétablissement et quelques-uns de ses apports dans les conceptions et pratiques de la santé mentale, une réflexion, pour partie expérientielle, est proposée sur les différentes étapes que peuvent être amenées à traverser les personnes concernées par un handicap psychique, tant pour se reconnaître elles-mêmes que pour être reconnues. Une dernière partie explore la manière dont les diverses formes de reconnaissance du handicap (sociale, administrative, psychique…) peuvent soutenir, ou au contraire entraver, le pouvoir d’agir des personnes qui œuvrent en direction d’un mieux-être personnel, leur rétablissement.

Accès à la version en ligne

Autour des « cas complexes »

Article de Anne Quintin, Valérianne Dujardin, Pauline Guézennec, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, février 2020, pp. 3-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social : Établissements, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Santé mentale, Travail social de groupe, Législation, RESAD

Les RESAD ou « Cellules » de situations complexes ont la volonté d’articuler le social, le médico-social et le sanitaire à l’échelle de la commune.
Dans les années 2000, certaines communes, mettent en place une instance, présidée par le maire, qui a pour objectif de présenter des situations psychosociales complexes aux différents acteurs sanitaires et sociaux du territoire. Ces instances doivent pouvoir résoudre des situations de personnes en grande difficulté psychosociale en mettant en réseau les différents acteurs de la prise en charge en santé mentale : la psychiatrie de secteur, les services sociaux de circonscription, le centre communal d’action social, etc. Elles se nomment Réseau d’Évaluation de Situation d’Adultes en Difficulté ou « Cellule » de situations psychosociales complexes. Ces instances se sont aujourd’hui largement développées avec la multiplication dans toute la France des conseils locaux de santé mentale, promus par la nouvelle loi de santé. Néanmoins, bien qu’elles semblent combler un besoin de coordination, ces instances posent un certain nombre de questions. Des questions d’ordre juridiques déjà. En effet, comment se gère au sein de ces instances la circulation des informations sanitaires et sociales d’une personne dont on présente la situation ? Comment parviennent-elles à respecter la loi 2002-2 et l’accord des personnes ? Comment garantir que ces instances respectent l’intérêt des personnes et non celui des communes ?

Accès à la version en ligne

Enfermement et contention

Article de Raphaël Carré, Laurent Morlhon, Blandine Ponet

Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 16-21.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Contention, Psychiatrie, Enfermement, Législation, Témoignage, Isolement, Approche historique, Contrôle, Travail d'équipe, Violence

À travers les résultats des recherches sur le vécu des patients et des soignants, sur les données épidémiologiques de contention physique, la psychiatrie est abordée dans ce qu’elle représente de l’enfermement à son extrême : l’immobilisation totale du sujet. La pratique actuelle de la contrainte physique s’inscrit dans une évolution historique depuis l’Antiquité jusqu’à une levée du tabou aujourd’hui : de nombreux rapports et recommandations ainsi que la législation questionnent sur une recrudescence de ces mesures. Pourtant, comment éviter d’en arriver à ces mesures d’enfermement ? Comment le travail en équipe peut-il permettre d’éviter la contention et que chacun cherche des solutions dans chacune des situations ?

Accès à la version en ligne

L’organisation des soins en psychiatrie

Article de Daniel Bénamouzig, Valérie Ulrich

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2016, pp. 7-285.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Psychiatrie, Législation, Politique sanitaire, Santé mentale, Contrainte, Dépense, Hospitalisation d'office, Internement psychiatrique, Droit, Symptôme, Étudiant, Prise en charge, Migration, Précarité, Accès aux soins, Traumatisme, SESSAD, Autisme, ARS, Enquête, Durée, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, État dépressif, Empowerment

Les politiques de santé mentale ont entraîné d’importants changements dans l’organisation des soins ces dernières années : création des agences régionales de santé et des territoires de santé en 2009, lois du 5 juillet 2011 et du 27 septembre 2013 modifiant le régime des soins sans consentement. Ces évolutions récentes modifient le paysage institutionnel, façonné par la période asilaire puis par la création du secteur et le mouvement de désinstitutionalisation à partir des années 1960. Elles s’accompagnent d’autres tendances observées en parallèle : plus grande implication des patients et de leurs familles dans les programmes de soins, volonté des pouvoirs publics de normaliser leur action et d’évaluer les politiques mises en oeuvre, demande sociale hésitant entre la préservation de la liberté et l’exigence de sécurité, etc.

Ce numéro spécial de la RFAS examine ces questions à travers douze articles et le « point de vue » de la communauté hospitalière de territoire de Paris. Les articles sont répartis en trois axes : Évolution des soins sous contrainte et des droits des patients ; Parcours de soins en santé mentale (traitant notamment des étudiants, des migrants précaires, des enfants et adolescents autistes, des séjours de longue durée à l’hôpital et de l’articulation entre les champs sanitaire et médico‑social) ; Bases de données médico‑administratives et recherche en santé mentale. Une partie des articles est issue des travaux de recherche sur l’organisation des prises en charge en psychiatrie et l’appropriation par les chercheurs de nouvelles bases de données, coordonnés par la DREES à la suite d’un séminaire sur l’organisation des soins en psychiatrie en 2012.

Accès à la version en ligne