PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 17-25.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, AESH, Approche historique, Intégration scolaire, Autonomie, Statut, MDPH, Apprentissage, Rôle, Auxiliaire de vie scolaire, Législation, Accessibilité, Recherche
La présence d’AESH s’avère être dans les représentations de beaucoup de personnes l’élément caractéristique d’une école dite inclusive. À chaque rentrée scolaire, on déplore l’absence d’AESH en quantité alors qu’ils n’ont jamais été aussi nombreux (second corps professionnel dans l’Éducation nationale) et on souligne leur statut jugé trop peu valorisé alors qu’il ne cesse d’être modifié pour mieux répondre aux demandes corporatistes et sociétales.
Article de Pierre Martin, Mario Speranza, Fabienne Colombel
Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 243-263.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Hyperactivité, Apprentissage, Déficience cognitive, Mémoire
L’objectif de cette recherche est d’étudier les performances épisodiques d’enfants avec TDA/H à la fois sur le versant quantitatif et sur le versant qualitatif. Trente enfants avec TDA/H et 29 enfants au développement typique, âgés entre 8 et 12 ans, ont été évalués à l’aide de deux épreuves mnésiques : une liste de mots et une liste de figures. L’échelle d’intelligence de Wechsler (5e éd.), des épreuves attentionnelles, exécutives et d’apprentissage ont également été proposées afin de procéder à des études corrélationnelles. Les enfants du groupe TDA/H présentent de moins bonnes capacités d’encodage, de stockage et de récupération, surtout de l’information auditivo-verbale. Ces enfants semblent plus enclins à produire des intrusions (c’est-à-dire des informations non présentées durant l’encodage). Leurs rappels sont également de moins bonne qualité. Les difficultés d’attention, d’inhibition et d’apprentissages sont corrélées à leurs moins bonnes performances en mémoire épisodique.
Paru dans la revue Lien social, n° 1333, 14 au 27 février 2023, pp. 18-24.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Polyhandicap, Enfant handicapé, Communication, Cognition, IEM, Scolarisation, Enseignement spécialisé, Outil, Appareillage, Développement cognitif, Apprentissage, Nord, Houplines
Il est désormais reconnu que les enfants polyhandicapés possèdent des capacités cognitives. L’usage de nouveaux outils de communication a permis aux professionnels de s’extraire du non-verbal et de proposer un meilleur accompagnement. Pourtant, seulement un enfant sur quatre est scolarisé. Il reste encore du chemin à accomplir pour ne pas enfermer ces enfants dans leurs limitations.
Enfants polyhandicapés : Changer le regard sur leurs capacités
Expérience Pédagogique : Des capacités cognitives insoupçonnées
Entretien avec Catherine Derouette : « S’émerveiller de tous petits progrès »
Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 531-539.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant en difficulté, Scolarisation, Dépistage, Apprentissage, Déficience cognitive, Trouble du comportement, Technologie numérique
Nous présentons quelques articles récents, et moins récents, qui décrivent cette approche, les cibles visées, leurs contextes d’application et les dernières avancées. S’il fallait résumer, le modèle de réponse à l’intervention (RtI) permet de combiner processus d’évaluations et interventions il met l’accent sur le rôle de la métacognition et des fonctions exécutives dans les apprentissages, et il suggère de faire appel aux nouvelles technologies et à la réalité virtuelle
Article de Pamela Banta Lavenex, Farfalla Ribordy Lambert, Mathilde Bostelmann, et al.et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 5-122.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Motricité, Espace, Apprentissage, Déficience cognitive, Handicap moteur, Handicap visuel, Jeune enfant, Enfant, Adolescent, Mémoire, Toucher, Technologie numérique, Développement cognitif
Se déplacer seul est une conquête de la deuxième année de la vie. L’espace est à eux ! Il reste à savoir ce que ces jeunes enfants vont en faire et ce qu’espace veut dire. Et en effet il faut distinguer quatre espaces, depuis l’espace intrapersonnel permettant l’exploration tout près du corps, jusqu’à l’espace des trajets que l’on se représente pour planifier un déplacement, sans oublier l’espace interpersonnel qui sert aussi à moduler les distances sociales. Ces divers espaces, il faut les coder et trouver un moyen de coordonner les différents codages les uns aux autres. Cela demande bien des compétences, parmi lesquelles la capacité de se représenter les lieux selon son point de vue propre ou indépendamment de lui, et aussi la mémoire des emplacements – qui diffère selon le type de représentation adoptée.
C’est dire qu’explorer, découvrir, trouver son chemin, aller seul à l’école sont de petits exploits, d’autant plus vite et mieux réussis que l’enfant a plus d’expérience active de son environnement. Le petit qui a été promené en poussette ne sait pas retrouver son chemin en marchant. Il faut y penser à une époque où bien des enfants de 3 ans et plus sont encore déplacés passivement : quelles compétences spatiales développent-ils ainsi ? Et puis il y a les handicaps sensoriels comme la malvoyance qui exigent de substituer le tactile à la vision, les déficits cognitifs qui entravent l’autonomie de déplacement, les handicaps du développement moteur comme la paralysie cérébrale qui affectent la locomotion, la navigation spatiale et les interactions sociales…
Dans ce numéro thématique, Yannick Courbois, spécialiste du développement de la navigation spatiale, nous offre l’opportunité de croiser au cours de notre lecture de belles et rigoureuses expérimentations et de fascinants paradigmes réalisés par de grands noms du domaine. Ainsi le lecteur se trouvera-t-il soutenu dans sa démarche visant à mieux cerner la complexité du développement des compétences spatiales.
Article de Anne Sophie Pezzino, Nathalie Marec Breton, Agnès Lacroix
Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 475-508.
Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Maladie génétique, Enfant handicapé, Handicap mental, Déficience cognitive, Lecture, Apprentissage, Maladie rare
Le syndrome de Williams (SW), maladie génétique rare admettant un handicap intellectuel, offre une occasion de mieux comprendre l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels contribuant à l’activation des mécanismes de lecture. En effet, les déficits phonologiques et visuo-spatiaux semblent expliquer indépendamment une part de la variabilité dans l’installation du code écrit, malgré la préservation relative du lexique. Selon une approche multidimensionnelle, l’objectif de cette étude longitudinale sur trois ans était de repérer la nature et l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels reconnus comme contribuant au bon développement de la maîtrise du code écrit. Nous avons rencontré une fois par an durant trois ans (3 temps), 7 jeunes avec SW âgés de 5 à 8 ans appariés, au cas par cas, à 30 enfants contrôles typiques selon le sexe et l’âge chronologique. Plusieurs tâches ont été administrées afin d’évaluer la connaissance du code et ses précurseurs phonologiques (épi- et méta-phonologie, mémoire auditivo-verbale et dénomination rapide) et visuels (raisonnement visuo-spatial et attention visuelle). Les résultats indiquent que l’évolution atypique et retardée de certains précurseurs conduit à un décalage temporel dans l’activation des mécanismes de lecture et, par conséquent, des trajectoires développementales de l’installation du code écrit dans ce syndrome. Notre discussion s’orientera vers une classification possible des trajectoires développementales, selon une approche multidimensionnelle des variabilités observées dans la maîtrise du code écrit.
Article de Pierre Gressens, Vincent Des Portes, Lisa Ouss, et al.
Paru dans la revue Contraste, n° 51, 2020, pp. 7-268.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Neurologie, TED, Développement cognitif, Diagnostic, Psychopathologie, Déficience cognitive, Autonomie, Apprentissage, Motricité, Hyperactivité, Autisme, Cognition, Subjectivité, Communication, Enfant handicapé, Inclusion, Prévention précoce
Le modèle « neurodéveloppemental » est partout mais, pour beaucoup, il demeure imprécis et source de confusions. Qu'entend-on par neurodéveloppement ? Quels sont les troubles du neurodéveloppement : TDI, TSA, TDA/H, TAC, troubles d'apprentissage... ? Quels sont les quelques examens pertinents : bilan neuropsychologique, échelle de comportement adaptatif ? Ce numéro plaide pour que soit reconnue la complémentarité des modèles neurodéveloppemental et psychodynamique.
Article de Patrice Bourdon, Danièle Toubert Duffort
Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 79-80, novembre 2017, pp. 7-225.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant malade, Scolarisation, Pédagogie, Hospitalisation, AED, Groupe de parole, Famille, Scolarité, Adolescent, Hôpital, Intégration scolaire, Mathématiques, Apprentissage, Traumatisme crânien, Cancer, Résilience
La scolarisation des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé ou accidentés est aujourd’hui au cœur des préoccupations des familles, des élèves et des acteurs de ce parcours personnalisé. Il s’agit en effet de penser au maintien des conditions satisfaisant aux besoins fondamentaux des jeunes, besoins de sécurité, besoins de communication et besoins d’apprentissages, et ce malgré le contexte...
Dans ce dossier sont abordés les deux thèmes de l’enseignement et de l’apprentissage auprès des élèves à risque et en difficulté. Les articles présentés portent sur ces deux processus de même que sur les liens à établir entre eux, tout particulièrement au regard de la littératie.
Selon l’OCDE, la littératie constitue « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités » (OCDE, 2000, p. x). Pour nos contributeurs, la littératie fait particulièrement référence à l’ensemble des compétences à développer en lecture et en écriture (Hawken, 2009). La compétence en littératie est fortement liée à la réussite scolaire dans l’ensemble des matières (Desrosiers et Tétreault, 2012), ce qui justifie son importance capitale et tous les efforts liés à son enseignement dans le milieu scolaire actuel. La littératie ne se résume pas à l’aspect strictement fonctionnel de la lecture et de l’écriture. Pour réussir dans le milieu scolaire et professionnel, les individus doivent développer des compétences beaucoup plus complexes reliées à ces champs d’activité. Dans notre société, l’acte de lire se trouve donc à la base des savoirs que l’être humain devra développer. De plus, la maîtrise de la langue serait considérée comme « un indicateur de la réussite scolaire, alors que la compréhension de l’écrit est le fondement de l’apprentissage dans toutes les disciplines au primaire comme au secondaire » (MELS, 2005).