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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Entre émotions et quête de sens. La durée des travailleurs sociaux

Article de François Melou, Michaël Gilbert

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 93-105.

Mots clés : Travail social : Formation, Éthique, Travail social, Formation, Émotion, Groupe de parole, Pratique professionnelle, Prévention, Durée

Cet article est le fruit d’entretiens avec de jeunes travailleurs sociaux et leurs maîtres de stage qui portaient sur la place des émotions, des valeurs et de l’éthique dans leurs pratiques professionnelles. Durer dans le travail nécessite une discussion sur la gestion émotionnelle et le sens donné aux missions d’accompagnement par une réflexion éthique sur l’Agir au quotidien. Aujourd’hui, les collectifs de travail ont besoin d’espaces de discussion éthique et les individus de formation continue. Ces deux axes de prévention s’imposent comme des facteurs permettant de durer dans le travail.

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L'autohypnose, passage vers la durée en travail social

Article de Antonio Testini

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 81-92.

Mots clés : Travail social : Formation, Hypnose, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Décision, Expérimentation, Sécurité, Travail social, Accompagnement, Corps, Durée, Formation, Genève

Durer dans le travail social ne serait pas le résultat d’une répétition d’épreuves, mais plutôt le fruit de relations sans cesse renouvelées dans la durée. La perceptude, qui correspond à la transe hypnotique, pourrait constituer une ressource pour les travailleurs sociaux moyennant un apprentissage. L’autohypnose serait alors de nature à les soutenir dans le flux de leur activité, envisagée comme le creuset d’où émerge le savoir-faire. Elle pourrait ainsi constituer une alternative à la traditionnelle posture réflexive, en venant appuyer la pratique professionnelle quotidienne.

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Le récit : écrin des pratiques

Article de Jacques Berton

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 56-60.

Mots clés : Travail social : Formation, Récit de vie, Pratique professionnelle, Identité professionnelle, Travail social, Éducateur spécialisé, Approche clinique, Formation, Travailleur social, Écriture

Les récits sont les piliers de nos identités professionnelles parce qu’ils n’ont de cesse d’explorer, d’inclure ce qui peut éclairer nos expériences. Nomades, créatifs ou au contraire rassurants, ils témoignent de ce que nous sommes ou de ce que nous voulons être, d’où la place privilégiée à leur accorder dans le cadre de la formation.
Construire des récits devient ainsi l’activité privilégiée pour réfléchir et formaliser ses activités et obtenir une autonomie plus grande dans l’espace des activités professionnelles. Paul Ricœur et Michel de Certeau nous servent de guides pour évoquer la richesse de ces récits très présents dans la clinique de l’activité.

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Colloque étudiant de l’Institut Saint-Simon, ARSEAA, Toulouse. Le travail social en recherche

Article de Marianne Bertrand

Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 128-131.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Recherche, Formation, Mémoire de formation professionnelle, Transmission, Pratique professionnelle, Assistant familial, Accueil familial, Accompagnement, Projet individualisé, Aide médico-psychologique, Éducateur technique spécialisé, Estime de soi, Éducateur spécialisé, Parentalité, Protection de l'enfance

Le Pôle Institut Saint-Simon a organisé, en février 2017, son 3e colloque étudiant, ayant pour thème : « Le travail social en recherche ». Cet événement a deux objets : la valorisation des écrits des personnes formées au travail social et la transmission des anciens étudiants/stagiaires vers ceux qui sont actuellement en formation. Les étudiants, titulaires depuis juin 2016 d’un diplôme professionnel (DE AF, AMP, EJE, ETS, ES), dont le mémoire a été retenu par un jury, ont présenté leur travail à un public de professionnels et d’étudiants en cours de formation.

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L’académisation des écoles de formation professionnelle du travail social en France : contextualisation et caractérisation d’un processus à l’issue incertaine

Article de Stéphane Rullac

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Intervention sociale, Formation, Épistémologie, Identité professionnelle, Université, Organisme de formation, Recherche sociale, Norme, Pratique professionnelle

Depuis 2008, la création conjointe de l’UNAFORIS (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) et des PREFAS (Pôles de recherche et d’étude pour la formation et l’action sociale), a engendré d’importants enjeux politiques, institutionnels et épistémologiques, qui ont en commun l’intégration de la norme scientifique au cœur des écoles professionnelles du travail social. Dans le sillage du projet des HEPASS (Hautes écoles professionnelles pour l’action sociale et de santé), les normes et les activités de l’enseignement supérieur (ECTS- European credits transfer system), LMD (Licence, master, doctorat) et une activité de recherche, s’intègrent progressivement à l’appareil de formation professionnelle du travail social. Ce processus « d’académisation » génère un mouvement délicat de négociation entre normalisation scientifique et différenciation universitaire, selon la culture d’autonomie de ces écoles de formation professionnelle. Ce processus multidimensionnel génère des enjeux complexes pour les acteurs concernés. Nous proposons de distinguer les différentes dimensions qui s’entremêlent dans la réalité, pour mieux les décrire et les analyser. L’objectif de ce propos est de réduire le risque de confusion des registres qui est préjudiciable à la construction d’une communauté de chercheurs réunie autour d’une « scientifisation » susceptible de soutenir les pratiques professionnelles du travail social.

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