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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le 3114 : la rencontre au-delà du regard ?

Article de Lise Hardy

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 409, mars-avril 2024, pp. 6-11.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Suicide, Écoute, Prévention, Santé mentale, Téléphone

Parmi les numéros d’écoute et d’aide psychologique, le 3114 se distingue, depuis sa création en octobre 2021, comme le numéro national de prévention du suicide et de la souffrance psychique. Si ces nouveaux dispositifs par téléphone ont trouvé leur place dans les pratiques des psychologues, quid de la rencontre par média interposé ? Que nous apprend l’écoute des sujets suicidaires ? Cet article nous invite à explorer les dimensions et les processus psychologiques à l’œuvre autant du côté du sujet qui appelle que de celui qui écoute.

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Soin et émotion

Article de Pedro Tumba

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 56-57.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Émotion, Infirmier psychiatrique, Santé mentale, Affectivité, Relation soignant-soigné, Travail d'équipe, Distance, Soin, Empathie

Cet article relate une situation autour de la prise en compte des émotions et de leur impact sur le soin. Il s’inspire d’une expérience personnelle en tant qu’infirmier en psychiatrie dans un centre médico-psychologique. Le soignant est alors amené à questionner ses affects positifs ou négatifs afin qu’ils ne nuisent pas à la relation soignant-soigné. Il en ressort que le professionnalisme et la démarche clinique n’excluent pas le travail émotionnel.

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Le Manifeste d’Assise

Article de Maurizio Andolfi, Mary E. Hotvedt, Michael LaSala, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 7-11.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Rencontre, Psychothérapeute, Santé mentale, Enfant, Adolescent, Crise, Couple, Divorce, Écoute, Perte, Traumatisme, Résilience, Discrimination, Formation professionnelle, Pratique professionnelle

En juillet 2023, plus d’un millier de psychothérapeutes de plus de cinquante pays et de toutes orientations se sont réunis à Assise en Italie pendant trois jours pour célébrer la thérapie familiale, son impact et son potentiel, et pour échanger leurs idées. La conférence était intitulée « La thérapie familiale. Le chemin qui relie les ressources individuelles et sociales ». Elle a été organisée par l’Académie de psychothérapie de la famille de Rome, et parrainée par l’American Academy of Marital and Family Therapy (AAMFT), l’Australian Academy of Family Therapy (AAFT), l’Asian Academy of Family Therapy (AAFT), l’European Family Therapy Association (EFTA) et la World Association of Social Psychiatry (WASP).

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La BOAT : un dispositif original de prévention des tempêtes liées aux violences à caractère sexuel et sexiste

Article de Mathias Poitau, Mathieu Lacambre, Eve Montalti, et al.

Paru dans la revue Forum, n° 170, décembre 2023, pp. 70-78.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Abus sexuel, Recherche-action, Outil, Prévention, Violence, Santé mentale, Formation, Adolescent, Information sexuelle, Réduction des risques, Collège

En novembre 1996, Claude Balier, André Ciavaldini et Martine Girard-Khayat co-dirigent un rapport de recherche  sur « les agresseurs sexuels ». Cette première étude d’ampleur interroge 176 « agresseurs sexuels » au sein de 18 établissements pénitentiaires. Au-delà des hypothèses riches éclairant le fonctionnement psychique des individus rencontrés, ce rapport met en lumière la pauvreté et la grande disparité des prises en soin des Auteurs de Violence Sexuelle (AVS) sur le territoire. De même, cette étude montre souvent une frilosité, une réticence voire un refus d’accompagnements sanitaire, social et judiciaire pour ces individus « non-curables » et ayant commis des actes « effroyables et immoraux ». S’appuyant sur les recommandations émises par ce rapport, le législateur crée en 1998 une nouvelle modalité de soin pénalement ordonné : l’injonction de soin. Assortie d’un suivi socio-judiciaire, elle a pour vocation d’imposer un soin dans un cadre socio-psycho-judiciaire contenant à des personnes condamnées pour des infractions à caractère sexuel sur mineur.

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Travail et emploi dans un centre hospitalier de dépistage et vaccination : aux marges de la réponse à la pandémie de COVID-19

Article de Zoé Richard, Fanny Chabrol, Valéry Ridde

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 339-358.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Sociologie, Vaccination, Dépistage, Équipe soignante, Hôpital, Souffrance psychique, Inégalité, Service public, Conditions de travail, Santé mentale, Emploi, Covid-19

Dès mars 2020, les hôpitaux publics ont constitué l’épicentre de la réponse à l’épidémie de COVID-19 en France. Malgré la situation critique de services publics hospitaliers saturés, des interventions de santé publique de contrôle de l’épidémie ont été déployées dans certains hôpitaux. À partir d’une enquête ethnographique menée dans un centre de dépistage et de vaccination COVID-19 d’un hôpital de Seine-Saint-Denis, cette contribution s’attache à analyser les enjeux associés à la mise en flexibilité de l’hôpital pour les travailleurs évoluant aux marges de la réponse à la pandémie. Les auteurs mettent en lumière la façon dont la mise en œuvre du dépistage et de la vaccination a reposé sur de jeunes travailleurs marginalisés dans les hiérarchies sociales et hospitalières. Pour eux, le contexte pandémique a représenté une opportunité d’emploi et de travail ambivalente, à la fois sécurisante et précarisante. Ils ont accédé à un espace de moindre souffrance au travail dans ses dimensions physique, mentale et sociale. Ils ont aussi été confrontés à une importante instabilité et imprévisibilité, mettant en exergue les inégalités (re)produites par une institution publique hospitalière dégradée.

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A l'heure du malade : temporalité et altérité dans le soin psychique

Article de Flora Bastiani

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2023, pp. 21-32.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Temps, Soin, Éthique, Philosophie, Concept, Maladie, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Altérité

Cette communication se propose de réfléchir à l’importance du temps dans les soins. Considérant que le temps vécu par chacun relève d’une construction individuelle, cette dimension peut-elle devenir un obstacle à la relation de soin ? L’impossibilité de la synchronie dans le soin peut-elle rendre impossible la rencontre entre le soignant et le patient ? Tout en abordant le rapport au temps particulier de la maladie psychique (renvoyant à différentes structures psychiques), nous souhaitons montrer comment chacun des vécus du temps renvoie à une relation à l’altérité.

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Enfants placés en famille d’accueil et assistants familiaux : estimations des difficultés psychosociales et des recours aux soins à partir d’une enquête en population générale et comparaisons avec les ménages ordinaires

Article de Jean Baptiste Hazo, Alexandra Rouquette

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 235-268.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille d'accueil, Assistant familial, Enfant placé, Santé mentale, Soin, Soutien psychologique, Psychiatrie infantile, Souffrance psychique, Épidémiologie, Covid-19

Le décours de la crise sanitaire du COVID-19 fut marqué par des observations inquiétantes concernant la santé mentale des enfants, adolescents et jeunes adultes. L’épidémiologie psychiatrique française a longtemps manqué de données fiables et régulières pour estimer les troubles psychiatriques et documenter les déterminants de la santé mentale des mineurs. Par conséquent les inégalités sociales et territoriales de santé mentale chez l’enfant sont peu couvertes en France et il est difficile de s’intéresser à des sous-populations particulièrement à risque. Parmi elles, les mineurs pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance se distinguent singulièrement.
Cette étude a pour objectif d’évaluer les difficultés psychosociales et les recours aux soins pour raisons psychologiques des mineurs pris en charge en famille d’accueil et de ceux en ménage ordinaire. Secondairement, les facteurs associés à ces difficultés et aux recours aux soins pour raisons psychologiques ont été identifiés. Une comparaison des ménages de famille d’accueil et des ménages ordinaires est également proposée.
Il s’agit d’une étude transversale sur données d’enquête en population générale. La population d’étude est composée de mineurs âgés de 3 à 17 ans ainsi que de leurs parents ou, le cas échéant, de l’assistant familial répondant. Les difficultés psychosociales sont évaluées au moyen du Strengths and Difficulties Questionnaire renseigné par l’adulte répondant. Ces difficultés ainsi que le recours aux soins pour raisons psychologiques sont décrits au moyen de statistiques bivariées et multivariées. Les données sont issues de l’enquête de panel EpiCov qui repose sur un échantillonnage dans les bases de données fiscales. Des pondérations spécifiques s’appliquent aux répondants et aux enfants concernés par la collecte qui a eu lieu en juillet 2021 au moyen de questionnaires téléphoniques et en ligne.
L’enquête « EpiCov » a permis de collecter des données pondérées sur 20 127 enfants représentatifs des enfants âgés de 3 à 17 ans vivant en France, parmi eux, 92 sont placés en famille d’accueil. En population générale, 9 % des enfants présentent un score de difficultés psychosociales anormalement élevé, c’est le cas de 22 % des enfants en famille d’accueil. Parmi ces derniers, 49 % des garçons et 30 % des filles ont recouru à un professionnel de santé entre mai 2020 et juillet 2021 pour un motif psychologique. D’importantes disparités socio-économiques de difficultés psychosociales et de recours sont identifiées, elles ne sont pas symétriques selon le sexe de l’enfant. D’autres facteurs de risque sont également identifiés, notamment la santé mentale et le soutien social du parent ainsi que les temps d’exposition aux écrans, d’activité physique et de lecture de l’enfant.
Les données d’EpiCov portant sur les difficultés et aptitudes psychosociales des mineurs apportent des données de cadrage importantes qui pourront en outre permettre aux autres initiatives quantitatives mobilisant les mêmes outils d’avoir des données de référence issues d’un échantillon important.

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L’écoute clinique de la parentalité : un espace pour symboliser la dyade parent-enfant

Article de Mariana de Sousa e Silva, Katia Tarouquela Brasil, Éliana Rigotto Lazzarini, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 21-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Risque, Psychisme, Approche clinique, Rôle, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Thérapie, Médiation, Filiation, Santé mentale, Souffrance psychique

La parentalité impose au sujet un travail psychique intense qui s’appuie sur des aspects narcissiques, archaïques, sur l’histoire de la filiation et de la transmission psychique. La parentalité est, avant tout, liée à un processus qui comporte des risques psychiques particuliers face aux événements de vie. Identifier ces enjeux dans la relation parent-enfant et comprendre ce qui est sollicité pour le sujet face à des événements nécessite de remodeler les alliances et de trouver un nouvel équilibre psychique. Dans le cadre d’une recherche clinique, les auteures, impliquées dans un dispositif d’écoute psychanalytique de la parentalité, proposent une discussion quant aux repères cliniques des enjeux qui sous-tendent la relation parent-enfant. Ce questionnement est discuté par deux vignettes cliniques, celle de Maria qui, après son accouchement, expérimente des vécus corporels primitifs projetés sur son bébé et celle de Camila, qui commence son analyse après la tentative de suicide de sa fille. Dans l’ensemble de ces vignettes, on observe une réorganisation de la dynamique psychique et une possibilité de symboliser davantage les modes d’alliance de la dyade parent-enfant.

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Penser le soin psychique ?

Article de Serge Vallon, Louis Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 14-24.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Soin, Ethnopsychiatrie, Psychanalyse, Sujet, Responsabilité, Psychisme, Care

Il apparaît que la maladie et le soin sont imposés par notre société sans que nous en interrogions leur nomination ni le présupposé thérapeutique qui les double et probablement les précède. Concernant ces différents points, l’éclairage de l’anthropologie peut être d’un grand recours.
Par ailleurs, peut-on parler de soin psychique si le soin ne modifie pas le sujet dans l’humain ? Fût-ce volontairement ou involontairement. Mais comment faire évoluer un sujet ? Et peut-on soigner sans prendre soin de l’autre ?

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