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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Construire son Identité-logement après un parcours sans domicile : une recherche participative en pension de famille

Article de Frédérique Trévidy, Yann Benoist, Jean Paul Cocot, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 181-201.

Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Logement, Identité, Exclusion sociale, Sécurité, Environnement

Face au sans-abrisme en France, le développement des pensions de famille est encouragé. Ces logements pérennes et accompagnés accueillent des publics en grande exclusion. Mais, au-delà d’être un toit, le logement est un espace d’identité. À travers une recherche participative, l’article vise à éclairer l’Identité-logement de résidents, auparavant sans domicile.
Le protocole est mené sur les pensions de famille, par un groupe de résidents, d’intervenants sociaux et de chercheurs. Les données sont recueillies à l’aide d’entretiens semi-dirigés, de focus group et d’observations participantes.
D’après nos résultats, l’accès au logement n’engendre pas spontanément une rupture. L’Identité-logement se construit par des boucles récursives entre habitudes passées et présentes, produisant de nouvelles perceptions sur soi-même et son environnement. Le sentiment de sécurité ontologique est le socle de l’Identité-logement. Si la pérennité du logement semble essentielle à asseoir ce sentiment, c’est pourtant la confiance que le résident accorde à la durabilité du changement avec sa vie d’avant qui permet son renforcement et la stabilisation de son Identité-logement.

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Les effets de la rénovation urbaine sur la GUP et la tranquillité publique (II)

Article de Pauline Kertudo, Clémence Petit, Julien Van Hille, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 226, avril-juin 2018, pp. 3-117.

Mots clés : Territoire-Logement, Rénovation urbaine, Gestion, Milieu urbain, Évaluation, Outil, Acteur social, Partenariat, Bailleur, Coordination, Quartier prioritaire, Sécurité, Insécurité, Prévention de la délinquance, Conditions de vie

Nous nous efforçons de distinguer, dans les développements qui suivent, les facteurs de réussite des démarches GUP et les éléments qui au contraire pénalisent leur bon déroulement, pour montrer dans quelle mesure ils influent directement sur les conditions de vie observées sur le terrain, à un double niveau urbain et social.

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Les effets de la rénovation urbaine sur la GUP et la tranquillité publique (I)

Article de Pauline Kertudo, Clémence Petit, Julien Van Hille, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 225, janvier-mars 2018, pp. 5-96.

Mots clés : Territoire-Logement, Rénovation urbaine, Quartier prioritaire, Gestion, Milieu urbain, Sécurité, Insécurité, Conditions de vie, ZUS, Prévention de la délinquance, Espace, Aménagement de l'espace, PNRU (Programme national de rénovation urbaine)

La première partie revient sur les notions de GUP et de tranquillité publique afin d’en définir le périmètre et les contours, et de mettre en exergue la façon dont elles se sont progressivement imposées dans le champ du développement social urbain pour finalement devenir des enjeux majeurs des politiques urbaines et de la politique de la ville. Elle montre comment la conception de l’espace en France est progressivement sortie d’une approche exclusivement physique (sur le bâti) pour s’ouvrir à un ensemble d’autres aspects (notamment sociaux, humains). La deuxième partie présente les éléments qui façonnent le « fonctionnement social urbain » d’un quartier ainsi que l’ensemble des interactions possibles entre conception urbaine et architecturale, gestion urbaine, et tranquillité publique. Elle revient ensuite plus précisément sur les 10 sites étudiés, pour présenter leur spécificité (au regard de leur réalité socio-économique, de leur environnement, et des intentions initiales des porteurs de projets dans le cadre du PRU) mais aussi pour examiner en détail les modes de conception qui ont sous-tendu la mise en œuvre des PRU sur ces différents territoires. Elle s’attache ainsi à montrer les incidences de la conception urbaine sur les conditions de mise en œuvre des actions de GUP et de tranquillité.

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A quoi sert la vidéosurveillance de l’espace public ? Le cas français d’une petite ville " exemplaire "

Article de Laurent Mucchielli

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 25-50.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Contrôle, Vidéo, Milieu urbain, Rôle, Sociologie, Interaction, Délinquance, Sécurité, Évaluation

Le fort développement de la vidéosurveillance dans l’espace public, en France, à partir des élections présidentielles de 2007, n’a pas fait l’objet d’évaluations scientifiques. Cet article propose une étude de cas et un travail de terrain dans une petite ville dotée d’un système de vidéosurveillance considéré comme exemplaire par les pouvoirs publics locaux. L’étude montre que la vidéosurveillance n’assure ni prévention ni dissuasion des actes de délinquance et qu’elle n’a globalement aucun impact sur le niveau de la délinquance enregistrée. L’étude illustre également le phénomène de déplacement des problèmes. Elle permet ensuite de mesurer la contribution de la vidéosurveillance au travail de police judiciaire, montrant que cette contribution est réelle mais limitée. Au final, la vidéosurveillance apparaît essentiellement comme un outil municipal de gestion urbaine de proximité, qui n’a que peu de rapport avec la politique locale de sécurité et de prévention. L’auteur analyse alors les ressorts politiques du succès de cette technologie, montrant qu’elle a constitué une ressource politique tant pour le gouvernement qui a décidé d’inciter à sa généralisation que pour les élus locaux désireux d’afficher une action dans le domaine, le tout en lien avec le fort développement des industries de la sécurité.

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Des acteurs en quête de légitimité dans la production de l’ordre public urbain. L’exemple des inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris

Article de Jacques de Maillard, Mathieu Zagrodzki, Valerian Benazeth, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 3, septembre 2015, pp. 295-320.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Ordre social, Sécurité, Insécurité, Milieu urbain, Sociologie, Identité professionnelle, Police, Légitimité, Paris

Cet article propose une analyse du corps des inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris. Malgré la singularité parisienne, marquée traditionnellement par une forte emprise du pouvoir central, la mairie n’en dispose pas moins d’agents emblématiques de la pluralisation du policing. Le présent texte s’intéresse à l’identité dont sont porteurs ces acteurs, à la nature de leurs tâches et la façon dont ils les accomplissent, ainsi qu’à leur intégration dans le champ plus large de la production de la sécurité parisienne. Il interroge notamment leur rapport à la verbalisation et aux missions de sécurisation des espaces municipaux. Il fait également apparaître les composantes d’une identité négative qui traverse l’expérience de travail.

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