PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 84, décembre 2023, pp. XL-LII.
Mots clés : Norme, Université, Responsabilité, Féminisme, Méthodologie, Recherche, Sociologie, Récit de vie
À chaque étape de notre vie, nous sommes confronté·e·s à des normes, que nous devons assimiler pour nous intégrer. Mais parfois, la norme semble si éloignée de notre soi, qu’il peut nous paraitre nécessaire de s’en distancier. A partir d’une projection à travers la vie de l’auteure, l’article pose la question de la difficulté d’appréhender la norme et s’interroge sur le système de normes universitaire et académique.
Trois spécialistes de l’enseignement supérieur et de la recherche posent la question du modèle pour dépasser la – nécessaire – critique et penser une institution complexe, fragmentée, bouleversée : quelle université publique est-elle en train de se mettre en place ?
Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 49-58.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Université, Organisme de formation, Savoir, Recherche, Cadre, Management, CAFERUIS, Projet, Compétence professionnelle, Démarche qualité
Un retour d’expérience sur un double cursus CAFERUIS‐Master permet de rendre compte de l’impact que peut avoir l’inclusion des savoirs académiques et de la pratique de la recherche dans le socle de compétences des cadres du secteur social et médico‐social. Un des enjeux des enseignements universitaires est de les confronter à la complexité de leur environnement professionnel et de les accompagner d’une posture de praticien à celle de praticien‐chercheur, en capacité de livrer une analyse réflexive et critique des missions et tâches qu’ils sont (ou seront) amenés à assurer, comme la conduite de projet, la mise en place d’une démarche qualité ou d’un groupe d’analyse de pratiques. Si l’implication des professionnels dans la réalisation d’un travail de recherche à partir d’une problématique « de terrain » participe à l’intériorisation de dispositions réflexives, leurs transpositions (en dehors de l’espace de la formation) et leur pérennité s’avèrent conditionnées à la capacité des établissements à s’institutionnaliser en organisations réflexives.
Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 20-29.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Recherche, Formation professionnelle, Qualité, Enseignement supérieur, Compétence professionnelle, Référentiel, Organisation professionnelle, Université, Politique sociale, Qualification professionnelle, Professionnalisation, Niveau de qualification, Maroc
La recherche dans le travail social joue un rôle considérable pour "améliorer la qualité des formations", "éclairer les politiques publiques" et "faire évoluer les pratiques professionnelles" (Vincent Enrico et Corinne Rougerie). Si cette activité est assez récente dans un pays comme la France où le travail social professionnel a plus d'un siècle d'existence, rien d'étonnant qu'elle soit très peu développée au Maroc, où la question de la formation elle-même n'est d'actualité sur la scène publique que depuis quelques années.
Dans cette introduction, nous cherchons à préciser et approfondir un certain nombre de points concernant l’Histoire de la Pensée Managériale, sa méthodologie, son épistémologie, les différents types de travaux auxquels elle peut donner naissance et l’apport qu’elle peut faire aux sciences de gestion. Nous expliquons en particulier de manière claire que l’histoire des entreprises n’est pas de l’histoire de la pensée managériale, bien qu’il y ait un lien de parenté évident entre ces deux « disciplines ».
Egalement, nous plaidons pour l’emploi de ce terme d’Histoire de la Pensée Managériale, et appelons à la suite de ce numéro spécial à la constitution d’une communauté de recherche pour avancer sur ce sujet qui reste encore, dans sa très grande majorité, à explorer.
Article de Véronique Bourrel, Marie Canali, Virginie Lozet, et al.
Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 133-140.
Mots clés : Travail social : Formation, Professionnalisation, Identité professionnelle, Écrit professionnel, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Handicap, Surveillant de nuit, Partenariat, Organisme de formation, Université, Diplôme, Travailleur social, Recherche
Cet article se propose de présenter les travaux de recherche en sciences de l’éducation de trois formateurs de l’Institut Saint-Simon : le premier s’interroge sur l’impact des écrits pédagogiques demandés aux stagiaires dans leur processus de professionnalisation. Le deuxième souhaite aborder la question de l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en situation de handicap. Le troisième aborde la question de l’identité professionnelle des surveillants de nuit et leur rapport à la formation.
Article de Sébastien Ponnou, Maryan Lemoine, Nadège Bartkowiak, et al.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 64, décembre 2018, pp. I-XII.
Mots clés : Partenariat, Université, Formation, Recherche, Évaluation, Participation, Établissement social et médicosocial
L'objectif de cet article est de rendre compte d'une dynamique originale de partenariat entre une institution médicosociale et l'université. Déployée sur une période de 5 ans cette démarche s'articule à compter de trois dispositifs principaux : la participation des résidents à la rénovation du projet institutionnel, deux interventions-recherches associées à des processus d'évaluation interne, la mise en œuvre d'initiatives de démocratie sanitaire soutenues et financées par l'ARS.
Chacun des dispositifs est présenté pour en discuter les enjeux du point de vue des dynamiques professionnelles et institutionnelles, de la formation et de la recherche.
Article de Josselin Dravigny, Luca Marin, Yvan Gastaut, et al.
Paru dans la revue Migrations société, vol. 29, n° 170, octobre-décembre 2017, pp. 11-138.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Association, Migration, Immigration, Savoir, Information, Approche historique, Média, Recherche, Militantisme, Professionnalisation, Université, Syndicat, Travailleur immigré, Politique, Intégration, Organisation administrative, Accès aux droits, Droit, Contentieux, Chercheur, CIEMI (Centre d'information et d'études sur les migrations), GISTI
L’objectif de ce dossier thématique est de mettre en lumière la raison
d’être, les enjeux et les difficultés des associations qui produisent
du savoir et des connaissances dans le domaine des migrations depuis
les années 1970-1980. Si cette période correspond à des mutations de
l’action publique en France en matière d’immigration, désormais
structurée autour de la canalisation et la limitation des flux migratoires,
cela coïncide également avec l’émergence du mouvement associatif en
faveur des immigrés. Certaines associations qui voient le jour à cette
époque ont misé sur la production, la diffusion et la valorisation de
compétences scientifiques afin de peser dans les espaces politique et
public français, de moins en moins ouverts sur les questions
d’immigration [...]
La relation de complémentarité fonctionnelle entre les tâches d’enseignement et de recherche dans le travail académique varie beaucoup selon les pays. Les travaux sur le cas français suggèrent que l’organisation des corps d’enseignants-chercheurs et le système des carrières académiques n’ont pas connu d’évolution profonde depuis trois décennies. En analysant la composition des corps universitaires français et les séquences de leurs carrières, nous mettons en évidence le développement d’une catégorie de personnels trop négligée par la littérature : les enseignants du secondaire affectés dans le supérieur, qui composent un cinquième des effectifs titulaires universitaires. L’affectation de ces personnels exclusivement enseignants obéit à trois logiques distinctes : le soutien à l’enseignement dans les filières et les institutions à fort investissement pédagogique ; l’apport en personnel à des filières nouvelles ; la sélection probatoire pour l’accès à des postes d’enseignant-chercheur. Ces trois usages de l’affectation interviennent à des degrés variables dans les différentes filières disciplinaires et institutionnelles de l’enseignement supérieur français, selon que l’enseignement y est complémentaire ou exclusif de l’activité de recherche.