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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les colères de bébé

Article de Véronique Sztark, Miriam Rasse, Laurent Bachler, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 108, pp. 17-130.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Colère, Psychologie du développement, Frustration, Morale, Culture, Pleurs, Parentalité, Autonomie, Crise, Prévention précoce, Psychologue, PMI, Tolérance, Fonction contenante, Jeu, ASE, Enfant placé

Un tout petit enfant qui ne ferait aucune colère, ce serait très inquiétant...
Et pourtant quand il ou elle crie, hurle, pleure, se débat, se roule par terre, tape des pieds ou lance des objets, quand il ou elle a ces accès de rage – on disait avant qu’il ou elle faisait « des caprices » quand Françoise Dolto parlait de « réaction insolite qui gêne tout le monde » - nous autres, parents ou professionnels de la petite enfance, nous retrouvons démunis, n’y comprenons pas grand-chose et réagissons souvent de travers.
Alors, comment déchiffrer ces colères de bébé ? Sont-elles à réprimer, à calmer, à contenir, à canaliser, à éviter, à éloigner, à ignorer ? Comment aider le tout-petit à se connaître et à reconnaître ses émotions ?
Parce que vous savez bien sûr que ces colères sont indispensables au développement des tout-petits...
Alors explorons comment, en famille, dans les lieux d’accueil, de soins ou de culture, sont accueillies ces colères et quelles stratégies les adultes mettent en place pour les prévenir, les identifier et les « traiter ».

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Who cares? Comment remettre la toute petite enfance au cœur de nos actions

Article de Patrick Ben Soussan, Sylvain Missonnier, Bernard Golse, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 106, octobre 2023, pp. 17-145.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Périnatalité, Parentalité, Affectivité, Langage, Observation, Relation enfant-parents, Relation interpersonnelle, Psychologie du développement, Respect, Confiance, Crèche, Art, Culture

Ils disent que les enfants petits sont plus agités, anxieux, insécures, mais ils les trouvent aussi plus éveillés, curieux, communicants.
Ils disent que les parents sont stressés, démunis, un peu perdus dans toutes les constructions sociales et juridiques du moment (rôles parentaux et identités de genre, exercice et pratique de la parentalité, modèles et représentations – parentalité positive, hyper parenting, slow parenting…), mais ils les trouvent aussi plus impliqués, attentifs, dialoguant.
Ils disent que les professionnels sont inquiets, débordés, burnoutés, qu’ils crient leur manque de moyens, de personnel, de projet, mais ils les trouvent observateurs, participants, créatifs, résilients.
Et vous que dites-vous ? Comment vous les trouvez, les enfants petits, les parents et les professionnels des années 2020 ? Mais surtout, qu’est-ce que vous allez faire pour que ça change, l’anxiété des uns, l’embarras et la confusion des autres ? Parce que dire, c’est bien, mais ne serait-il pas temps de faire ! Faire en sorte que les bébés d’aujourd’hui soient demain des adultes moins empêchés et plus émerveillés !
Ensemble, construisons le monde des bébés d’aujourd’hui et des adultes de demain.

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Peut-on encore rêver bébé ?

Article de Servane Legrand, Brigitte Borsoni, Chantal Birman, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 105, août 2023, pp. 17-121.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Rêve, Pathologie périnatale, Anxiété, Parentalité, Sage-femme, Dépression post-partum, Hôpital, Psychologue, Centre maternel, Crèche, PMI, Relation enfant-mère, Créativité, Épidémie, Accueil, Parole, Psychologie du développement, Espace transitionnel, Migration, Lecture, Culture, Maison verte, ANAPSYpe (Association nationale des psychologues pour la petite enfance), Seine Saint Denis

Question délicate quand tout un chacun est contraint de vivre au jour le jour dans un contexte sanitaire et humanitaire bouleversé. Mais avant même que le coronavirus et la guerre ne soient au cœur de l’actualité, n’y avait-il pas déjà en place des empêchements à la rêverie ? Lorsque le tout petit est intimé de correspondre aux normes édictées par la société, que les parents sont sommés de s’épanouir avec bébé, tout juste né, n’y a-t-il pas déjà à l’œuvre des empêchements à le rêver ?
Mais que vient nous dire le bébé ? Que tout est possible ? Qu’il n’y a pas qu’un unique chemin pour tous ? Que nous ne contrôlons pas sa destinée même s’il a besoin d’un autre pour exister ? Comment nous tenir à ses côtés et l’accompagner dans sa découverte du monde et sa créativité ? Comment adultes, professionnel·les et familles pouvons-nous accueillir son élan vital ? Comment soutenir notre capacité d’émerveillement mais aussi écouter les doutes, les inquiétudes des familles ? Comment recevoir et transformer les angoisses de tous qui font résonance en chacun ? En quel temps et en quel espace le bébé peut-il rêver et être rêvé ?

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Donnez la nature aux petits enfants !

Article de Mathilde Duflos, Gillian Cante, Emmanuel Triby, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 102, novembre 2022, pp. 17-96.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfant, Environnement, Jeu, Sécurité, Hygiène, Activité, Apprentissage, Développement durable, Psychologie du développement, Grands-parents, Relation interpersonnelle, Culture, Loisir, Plein air, Pédagogie, Crèche, Santé

Une vague de rapports internationaux exprime clairement la nécessité de modifier profondément nos valeurs sociétales et nos pratiques pour faire face aux enjeux du développement durable. Conjointement, des constats pointent notre éloignement de la nature en raison de notre quête de sécurité et d’hygiène. Dans la petite enfance, cela se traduit par la mise en place de normes sanitaires strictes dans l’accueil du jeune enfant et, finalement, la perte de la place de la nature et du naturel dans son environnement. Dès leur plus jeune âge, les enfants vivent dans un milieu conçu par des adultes et leur conception du bien-être, privilégiant les produits de synthèse et les activités encadrées et maîtrisées.
Quels sont les impacts de ces choix sur la santé psychique et physiologique de l’enfant, mais aussi sur son développement ? Quelle culture et quelles valeurs sommes-nous en train de transmettre ? Comment vouloir que les citoyens respectent l’environnement et préservent la biodiversité s’ils n’ont pu faire, très jeunes, l’expérience d’un autre rapport à la nature ? Comment s’intéresser au monde du vivant sans en avoir l’expérience ni la connaissance ?
Ce numéro de Spirale souhaite donner, dans tous nos débats autour de la petite enfance, une place indispensable et fondamentale à la nature. Tant il apparaît plus qu’urgent d’inclure la question du rapport à la nature dans les politiques et les actions éducatives en direction de la petite enfance.

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Donald W. Winnicott aujourd'hui

Article de Joël Clerget, Anne Boissière, Sabine Yapaudjian, Dominique Sandreet al.

Paru dans la revue Spirale, n° 98, octobre 2021, pp. 15-168.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-parents, Naissance, Rencontre, Prématurité, Relation adulte-enfant, Intégration, Parentalité, Psychologie du développement, Portage, Culture, Multi-accueil, Soin, Jeu, Jeune enfant, Lecture, Langage, Corps, Psychisme, Winnicott (Donald Woods)

Psychanalyste n’ayant jamais tout à fait cessé d’être un pédiatre, si ce n’est dans la pratique effective, du moins dans l’esprit, Donald Woods Winnicott a rencontré des bébés. Il a rencontré des bébés accompagnés. Quand vous voyez un bébé dans un landau, disait-il, il y a toujours quelqu’un qui pousse ce landau. Il a rencontré des bébés avec leurs fantaisies et leurs fantasmes, leurs jeux et leurs plaisirs, souffrants ou joyeux, malades ou en pleine santé (healthy). Un bébé, dans un environnement fait d’histoire et de relations partagées, est inséparable de son entourage humain. La langue anglaise marque le mouvement de la vie par l’usage de la forme dite progressive des verbes : ing. Ainsi being, doing, playing, dreaming, etc. Nous retrouvons en français pareille forme progressive dans l’expression « allant-devenant dans le génie de son sexe » de Françoise Dolto ou dans des mots tels que accueillance, portance, arrivance, etc., concernant très directement la vie des bébés.
Décédé à l’âge de 75 ans, il y a tout juste 50 ans, de Winnicott nous gardons en nous les apports cliniques et conceptuels, variés et souvent si subtils. Nous vous proposons d’envisager différentes facettes de son œuvre. Il a publié de nombreux textes (articles et livres), mais il a aussi donné de multiples conférences à divers publics professionnels, non spécialisés en psychologie ou en psychanalyse.
À destination des parents aussi. Il a, de sa voix haute qui le faisait parfois prendre pour une femme, participé à des émissions de radio, à la BBC notamment. L’originalité de son œuvre est à découvrir. C’est ce à quoi nous vous invitons dans ce numéro de Spirale qui lui est consacré.

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Liens d'attachement : une autre perspective pour une autre culture. Etude exploratoire sur des enfants libanais

Article de Nayla Nahas

Paru dans la revue Enfance, n° 2, avril-juin 2020, pp. 193-216.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Relation familiale, Théorie, Attachement, Psychologie du développement, Adaptation, Outil, Société, Culture, Liban

Cet article s’interroge sur la validité et les limites de l’utilisation des théories et des outils d’évaluation des liens d’attachement développés dans des contextes américains et européens pour l’évaluation de la qualité de l’attachement dans d’autres cultures comme celle du Moyen-Orient. Il présente une étude exploratoire d’un outil de mesure de l’attachement, les Cartes de modèles individuels de relations (CaMir) sur un échantillon d’enfants libanais (N = 410) parlant la langue arabe. L’analyse factorielle en composante principale sur une version simplifiée (37 items) du CaMir a permis de trouver des catégories d’attachement proches de celles développées par la théorie de l’attachement mais leur expression se trouve être nuancée en fonction de la culture examinée. Cet article discute de la relation entre l’attachement et le mode d’interaction sociale caractérisé par la connectivité relationnelle.

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