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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La danse, parole d’avant les mots ?

Article de Matthieu Bouvier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 39-51.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Danse, Langage, Parole, Psychologie, Geste

La danse est-elle un « langage du corps » ou bien forme-t-elle ce que Antonin Artaud appelait une « parole physique » ou « parole d’avant les mots » ? Les phrasés du geste dansé n’énoncent pas d’autre discours que celui de la sensation, dans ses déploiements intensifs et ses débrayages en figuralités (simulations perceptives, ressemblances, physionomies). Ce que la danse formule, c’est d’abord un chant du tonus, expression retrouvée des « affects de vitalité » en quoi consistait, dans la petite enfance, notre « dialogue tonique » avec les mouvements du monde et du vivant. C’est à partir des réponses mimétiques que l’enfant adresse aux mouvements du monde que l’on peut comprendre l’intuition profonde de Walter Benjamin, lorsqu’il postulait une liaison génétique entre le geste et la parole : un même don mimétique de « produire et distinguer la ressemblance » qui est la matrice expressive du langage. La pratique et le spectacle de la danse restent l’un des meilleurs sites d’expérience de ce don mimétique, quand le geste y est parlant.

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Le couple face au don d’ovocytes

Article de Marion Canneaux, Léa Karpel

Paru dans la revue Dialogue, n° 239, mars 2023, pp. 35-49.

Mots clés : Enfance-Famille, Don d'ovule, Couple, Décision, Fantasme, Psychologie, Conflit, Procréation médicalement assistée, Filiation, Culpabilité, Soutien psychologique

À partir de leur expérience de psychologues cliniciennes, les auteures mettent en lumière les enjeux psychiques liés à la décision de recevoir un don d’ovocytes chez les couples. Le deuil de la fertilité féminine, le recours à une donneuse et la naissance d’un enfant dont la moitié du patrimoine génétique est inconnue impliquent des questions et des renoncements différents pour chaque membre du couple. Pour éloigner la rivalité et les conflits conjugaux, les fantasmes et les angoisses associés à la donneuse, les couples minimisent le rôle de la donneuse et celui de la filiation génétique au regard de l’importance de la grossesse. Lorsque le pacte dénégatif empêche un processus d’élaboration, ce qui n’a pas été traité psychiquement risque de ressurgir ultérieurement et d’être préjudiciable pour le couple et la famille. Les psychologues jouent un rôle important pour aider ces couples à élaborer ces enjeux avant de s’engager dans la démarche.

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De l’anticipation conjugale périnatale au moment de la naissance d’un premier enfant

Article de Charlène Guéguen

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 23-39.

Mots clés : Enfance-Famille, Couple, Parentalité, Grossesse, Autorité parentale, Psychologie, Relation triangulaire

Pour le couple, le devenir parent représente une métamorphose du lien conjugal impliquant une crise intrapsychique chez chacun des parents. L’auteure a étudié la réorganisation du lien conjugal à l’œuvre ainsi que la qualité de l’investissement de la parentalité du quatrième mois de grossesse aux trois premiers mois de l’enfant. Elle met en avant l’émergence d’une anticipation conjugale périnatale définie comme la capacité des conjoints, pendant la grossesse, à appréhender le processus de crise intersubjective inhérente aux transformations à venir dans leur lien conjugal. L’anticipation conjugale périnatale vient mettre en exergue l’existence d’une forme de représentation de triadification précoce, qui peut être considérée comme un indicateur de la qualité de l’investissement parental et d’une évolution favorable de la dynamique conjugale.

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Les relations gémellaires perçues par les mères et les pères  : analyse descriptive de 30  entretiens

Article de Marie Lamarque, Olivia Paul, Céline Combes

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 127-133.

Mots clés : Enfance-Famille, Mère, Père, Gémellité, Relation familiale, Conflit, Affectivité, Psychologie

Cette étude longitudinale a pour principale visée d’examiner le développement des relations gémellaires d’enfants jumeaux âgés de 3 ans selon les mères et les pères. Pour cela, 30 entretiens ont été menés auprès de 5 mères et de 5 pères rencontrés à trois reprises au cours d’une année et seront présentés de manière descriptive. Les résultats montrent que les relations fraternelles gémellaires peuvent être définies comme des relations fraternelles ordinaires (aussi bien en termes de relations chaleureuses que conflictuelles), bien que certaines spécificités apparaissent inhérentes à la gémellité.

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Être parents d’enfants jumeaux âgés de 3 ans. Analyse de 30 entretiens

Article de Marie Lamarque

Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 132-138.

Mots clés : Enfance-Famille, Gémellité, Pratique éducative, Mère, Père, Relation enfant-parents, Recherche, Jeune enfant, Psychologie

Les pratiques éducatives parentales spécifiques à la gémellité représentent un champ de recherche très peu investigué en France. Par ailleurs, seules celles des mères sont examinées dans la littérature et plus spécifiquement pour des enfants âgés de 0 à 3 ans. Cette étude a donc pour principale visée d’examiner les pratiques éducatives des mères et des pères d’enfants jumeaux au début de la période de l’enfance. Pour cela, les trente entretiens menés auprès de cinq mères et de cinq pères rencontrés à trois reprises au cours d’une année seront présentés.

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« " Comment t’expliquer… " Ou l’émergence d’une demande de savoir »

Article de Ariane Ducharme

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 162-166.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du langage, Transfert, Mère, Psychologie, Psychanalyse

Cet écrit clinique témoigne de l’émergence d’une demande de savoir chez un enfant aliéné aux signifiants d’un Autre maternel. Au sein du transfert, levier à l’apparition d’un dire subjectif, Quentin vient nous faire entendre un choix qui l’engage dans son rapport au savoir et, par lui, au monde. Un choix auquel le thérapeute s’est fait partenaire grâce à l’advenue d’un questionnement chez cet enfant.

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