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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 28

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Le concept de santé sociale : une approche collective, méso-sociologique et intégrée du soin

Article de Nicolas Duvoux, Nadège Vezinat

Paru dans la revue L'Année sociologique, vol. 73, n° 2, septembre 2023, pp. 393-426.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Médecine, Vulnérabilité, Inégalité, Santé publique, Sociologie, Politique sociale, Pauvreté, Précarité

S’appuyant sur une proposition récente (Duvoux & Vezinat, 2022), cet article entend montrer comment, au carrefour de savoirs, d’orientations normatives et de pratiques, la médecine, puis la santé publique et enfin ce que nous appelons « la santé sociale » permettent de saisir un ensemble de conceptualisations du rapport entre les conditions sociales de la population et son exposition, différentielle, à la dégradation de la qualité et de la durée de la vie. Ce concept a vocation à faire apparaître un continuum de problématisations, d’organisations et de pratiques reliant, de manière étroite, réponses à des enjeux de pauvreté et d’inégalités d’une part, élaboration et diffusion d’un socle de soins primaires en interaction dynamique (et critique) avec les principes directeurs (hospitalo-centré ; libéral pour la médecine ambulatoire dite « de ville » ; et curatif pour l’ensemble) du système de santé d’autre part.

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La santé des personnes sans chez-soi, une question politique

Article de Pascale Estecahandy, Julien Levy

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 247-258.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Logement, Santé mentale, Témoignage, Santé publique, SIAO, Politique sociale, Pauvreté

Revue française des affaires sociales : Pouvez-vous vous présenter et rappeler brièvement votre parcours ?
J’ai une longue carrière professionnelle – je suis à un an de sa fin. J’ai commencé une carrière de médecin généraliste en milieu rural, en Dordogne. J’ai ensuite travaillé en gérontologie. Je le précise parce que c’est ce qui m’a amené à une vision plus globale, ou psychosociale de la santé. J’ai ensuite fait une maîtrise de santé publique à Toulouse afin de me réorienter. Dans ce cadre-là, j’ai fait énormément de vacations sur différents types d’activités de santé publique, dont la précarité. J’ai notamment été directrice-adjointe d’une structure qui gérait une boutique solidarité et une halte santé, qui était les prémices des lits halte soins santé. À partir de là, j’ai coordonné un réseau santé-précarité. Mais j’ai également travaillé sur des dispositifs de dépistage des IST, dont le VIH, etc. Puis, enfin, j’ai contribué au rapport sur « La santé des personnes sans chez-soi (2010) » et coordonné le programme « Un chez-soi d’abord ».

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Catégoriser et insérer les pauvres : perspectives dynamiques et pluridimensionnelles

Article de Clément Cayol, Alice Lavabre, Juliette Vollet, Vincent Lignonet al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 144, 3e trimestre 2022, pp. 3-100.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Exclusion sociale, Politique sociale, Accompagnement social, Insertion sociale, Chômage, Association, Institution, Décrochage scolaire, Non-recours, École maternelle

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Politiques publiques d'accueil de la petite enfance en situation de pauvreté : enseignements et réflexion de la littérature internationale

Article de Gilles Seraphin, Marianne Modak, Chantal Zaouche Gaudron

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 138, 1er trimestre 2021, pp. 111-119.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Pauvreté, Précarité, Jeune enfant, Aide financière, Politique sociale, Etablissement d'accueil du jeune enfant

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Que peuvent nos gouvernements ?

Article de Nicolas Duvoux

Paru dans la revue Projet, n° 376, juin 2020, pp. 60-63.

Mots clés : Précarité, Pauvreté, Politique, Politique sociale, Retraite, Protection sociale, Réforme

La lutte contre la pauvreté s’est institutionnalisée en France dans les années 1990. Aujourd’hui, dispositifs ciblés (minima sociaux) ou non (retraites) contribuent à enrayer le phénomène. Mais la stratégie actuelle du gouvernement risque de se heurter à d’autres réformes…

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Lutter contre la pauvreté

Article de Anne de Mullenheim, Guillaume Benhamou, Julien Talpin, et al.

Paru dans la revue Projet, tome 376, juin 2020, pp. 1-96.

Mots clés : Pauvreté, Précarité, Indicateur, Statistiques, Évaluation, Accompagnement social, Hébergement temporaire, Accueil temporaire, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, CCAS, Usure professionnelle, Conditions de travail, Politique de la ville, Intergénérationnel, Politique sociale

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Rompre la spirale d’enfermement des pauvres. Un défi de participation citoyenne

Article de Martine Abrous, Marie Laure Derrien

Paru dans la revue Empan, n° 117, mars 2020, pp. 130-136.

Mots clés : Pauvreté, Aide sociale, Politique sociale, Contrôle social, Sujet, Droits des usagers, Participation, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Population

Les personnes qui vivent des minima sociaux n’aspirent pas seulement à des conditions plus dignes d’existence, elles souffrent de la stigmatisation, des préjugés et discriminations, d’une image négative, comme inemployables, non autonomes. L’hébergement en offre une illustration : les sans domicile fixe sont orientés dans des centres spécialisés, pour femmes victimes de violence, sortants de prison, personnes en addiction. Il serait plus judicieux de décloisonner les politiques publiques du logement, de l’emploi, de la santé et d’envisager la participation des populations précaires, la promotion de leurs talents et ressources, enjeux d’émancipation et de mobilité du Plan stratégie pauvreté

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Politiques de solidarité et lutte contre la pauvreté

Article de Dominique Giorgi

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 57-73.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Pauvreté, Solidarité, Insertion sociale, Politique sociale

La pauvreté apparaît comme un phénomène persistant en France, malgré le rôle amortisseur majeur de son système de protection sociale. La pauvreté a arrêté d’y décroître depuis le début des années 2010 et touche aujourd’hui davantage les jeunes adultes, les familles monoparentales, les enfants. L’ascenseur social semble en panne et les déterminismes sociaux et familiaux jouent un rôle central dans le phénomène de pauvreté et sa reproduction de génération en génération. Sans contester la nécessité d’une réparation des risques sociaux, il convient de compléter cette approche classique, en amont, par des politiques de solidarité préventives. Les politiques récentes en France, en particulier la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, sont ici replacées dans une perspective historique. Elles traduisent bien, d’abord, l’émergence d’un État d’investissement social, qui propose d’intervenir en amont pour égaliser les chances au niveau de la petite enfance et de l’enfance. La Stratégie entend également refondre le système de minima sociaux en un « revenu universel d’activité », parachevant ainsi les réflexions engagées depuis plusieurs années. Elle questionne l’équilibre entre droits et devoirs des bénéficiaires et entend renforcer les politiques d’accompagnement, jugées insuffisantes. L’État semble ainsi se repositionner en pilote et garant des politiques d’insertion, sollicitant par des conventions et incitations financières l’engagement des collectivités départementales. Les associations restent des partenaires essentiels des politiques d’inclusion sociale et les travailleurs sociaux sont sollicités dans un cadre d’accompagnement à « référent unique ».

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Fin de carrière et vieillesse : deux facettes d’un même risque ? Une analyse du cas suisse

Article de Marion Repetti, Christopher Phillipson

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 41-68.

Mots clés : Travail-Emploi, Vieillissement, Travailleur âgé, Chômage, Politique sociale, Politique de l'emploi, Pauvreté, Risque, Suisse

En Suisse, les risques de fin de carrière et vieillesse sont généralement traités politiquement comme deux problématiques distinctes, l’une relevant des politiques de l’emploi, l’autre de celles de la vieillesse. Cette séparation résulte de la genèse de la politique vieillesse en Suisse. En établissant l’âge d’accès à la rente de vieillesse à 65 ans, les responsables politiques ont renoncé à couvrir le risque d’appauvrissement des travailleurs dits « âgés » mais qui n’ont pas encore atteint 65 ans. Pourtant, ces deux problématiques relèvent d’un même « risque vieillissement », soit le fait que le taux de chômage de longue durée augmente au-delà de 45 à 50 ans dans l’économie industrielle, de manière plus ou moins marquée en fonction du contexte économique. À partir de l’étude de la genèse de la politique vieillesse en Suisse, cet article met en lumière le processus de construction de la distinction entre les risques fin de carrière et les risques vieillesse, sur laquelle repose l’organisation de la protection sociale. Ses résultats interrogent l’idée selon laquelle le risque fin de carrière résulterait de l’inadéquation des compétences des travailleurs âgés au marché de l’emploi. Ils montrent au contraire le rôle que joue l’articulation entre l’organisation de la politique sociale et celle du marché de l’emploi dans la production de ce risque. Par cette mise en lumière, les auteurs souhaitent alimenter les réflexions quant à l’avenir de la protection sociale en repensant notamment les rapports entre risque pauvreté, marché de l’emploi et vieillissement.

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Étrangers sans toit ni lieu

Article de Violaine Carrère, Claire Lévy Vroelant, Jean marie Boutiflat, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 122, octobre 2019, pp. 3-32.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Logement, Étranger, Exclusion sociale, Discrimination, Précarité, Pauvreté, Réfugié, Mineur non accompagné, Illégalité, Clandestinité, Solidarité, Politique sociale, Accueil

Il en va de la « crise du logement » en France comme de la « crise des réfugiés » en Europe : elle n’a rien d’une fatalité, mais résulte de choix politiques. Depuis des années, les pouvoirs publics refusent de s’attaquer à la cherté de l’immobilier et des loyers, encourageant au contraire le mouvement spéculatif et plongeant dans le mal-logement de larges couches de la population qui ont le sentiment d’être laissées pour compte, voire discriminées.
La pénurie ainsi orchestrée de logements accessibles accrédite l’idée qu’il n’y aurait « pas assez de place » pour tout le monde, et impose aux gestionnaires des diverses structures d’hébergement ou de logement et aux professionnels du travail social l’obligation de gérer la pénurie en faisant le tri parmi les publics. S’organise alors une concurrence entre les précaires, dont les étrangers et les étrangères – et plus particulièrement les sans-papiers, les mineur.es isolé.es, les travailleurs immigrés surnuméraires dans les foyers, les demandeurs d’asile – font les frais.
À l’absence de politique d’accueil répondent de nombreuses initiatives de bénévoles, voisins, riverains qui pallient la pénurie et parent au plus urgent. Mais cette solidarité citoyenne ne saurait masquer les défaillances de l’État dans la mission qui devrait être la sienne : fournir un toit, une place, à chaque habitant.e de ce pays, y compris celles et ceux qui viennent d’arriver.

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