PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Christophe Anché, Muriel Bombardi, Keltoum Brahna, et al.
Paru dans la revue Esprit, n° 490, octobre 2022, pp. 55-69.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Parole, Travailleur social, Travail social, Profession, Service social, Intervention sociale
Les travailleurs sociaux font état d’un affaiblissement de l’ensemble de la profession, sous les coups de politiques publiques injustes, d’administrations qui ne respectent pas le droit et de directives contradictoires avec leur mission. Mais ils manifestent également leur attachement à la relation privilégiée avec les familles que le travail social autorise ainsi qu’à leur culture professionnelle, et proposent des moyens pour se mobiliser et améliorer la situation.
Article de Jonathan Chalier, Guillaume Le Blanc, Fabienne Brugère, et al.
Paru dans la revue Esprit, n° 490, octobre 2022, pp. 33-87.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Parole, Culture professionnelle, Travail éducatif, Famille, Care, Travail social individualisé, Démographie
La crise sanitaire a amplifié et accéléré diverses tendances qui lui préexistaient : vulnérabilité et pauvreté de la population, violence de la dématérialisation numérique, usure des travailleurs sociaux et remise en cause des mécanismes de solidarité. Dans ce contexte, que peut encore faire le travail social ? Peut-il encore remplir une mission d’émancipation ? Peut-il s’inspirer de l’éthique du care ? Le dossier, coordonné par Fabienne Brugère et Guillaume Le Blanc, mène l’enquête auprès des travailleuses et travailleurs sociaux. À lire aussi dans ce numéro : le procès des attentats du 13-Novembre, les nations et l’Europe, l’extrême droite au centre, l’utopie Joyce et Pasolini, le mythe à taille humaine.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 20-27.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Transmission, Temps, Filiation, Parole, Médiation, Rêve, Plaisir, Lien social, Jeu
Quels seraient les éléments indispensables et fondamentaux qui devraient sans relâche être mis en œuvre et travaillés afin de mener à bien, ou tout du moins le mieux possible, ce que nous pensons essentiel et au cœur de toute formation pour futurs travailleurs sociaux ? Dans la veine d’un travail de recherche mené autour de la question de la transmission « au sujet » et de la transformation « du sujet » dans le processus de formation, C’est la question qui a d’une certaine façon conclu cet écrit.
Article de Brigitte Bouquet, Raoul Dubois, Jean Luc Simon
Paru dans la revue Vie sociale, n° 13, janvier-mars 2016, pp. 105-113.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parole, Témoignage, Usager, CHRS, Exclusion sociale, Handicap moteur, Participation, Formation, Travailleur social
Paru dans la revue Vie sociale, n° 13, janvier-mars 2016, pp. 1-188.
Mots clés : Travail social : Formation, Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Réforme, Société, Développement local, Territoire, Politique sociale, Droits des usagers, Usager, Droit, Participation, Parole, Formation, Travailleur social, Compétence, Plan, Pauvreté, Formation professionnelle continue
L’acte de transmettre ne se résume pas au seul processus de transmission. Il y a un au-delà à l’explicite des savoirs transmis, qui vient faire sens pour la personne qui les reçoit dès lors qu’elle est en capacité de se les approprier afin d’orienter sa trajectoire de vie. Transmettre ce n’est pas seulement instruire (donner des connaissances, former l’esprit et informer)… Transmettre c’est aussi éduquer (aider à développer des aptitudes, à s’inscrire dans une culture, à acquérir des usages). Dès lors, et parce que l’acte de transmettre participe de façon essentielle à la dynamique de construction du sujet, les sociétés contemporaines sont violemment confrontées aux « trous » générés par un travail de sape long et continu de la posture de l’adulte éducateur et de sa responsabilité. Les éruptions de violence, souvent commises par des individus fragilisés et abandonnés aux seuls discours des extrémismes, sont sans doute le symptôme d’un manque de figure d’autorité susceptible de produire l’étayage nécessaire au grandir ou se grandir. Reste alors à formuler les éléments de réponse pratiques à cette question : qu’est-ce que, au travers de l’acte de transmettre, l’adulte référent donne à saisir de lui-même qui permet à l’autre de se construire ? Et ce indépendamment du fait d’être d’accord ou non avec le contenu de la transmission…
Le constat de près de 25 années de recherche sur les SDF et les études récentes sur et avec les personnes Sans domicile fixe (SDF), nous interrogent sur la parole des SDF. Après avoir montré la dissonance entre les représentations et l'appréciation des situations, nous verrons que si la parole des SDF révèle un malaise chez les travailleurs du social, elle questionne surtout notre modèle d'insertion en éclairant les failles même de la politique sociale.
"Comme tant d'autres secteurs d'activité, la formation des travailleurs sociaux est confrontée à de réelles interrogations : à partir de quoi se pense aujourd'hui le quotidien des professionnels de l'éducation spécialisée et du travail social ? Quelles sont les matrices de conceptualisation qui servent à l'élaboration théorique de leurs métiers ? Comment la formation s'imprègne-t-elle de ces mouvements de pensée pour aider les futurs professionnels à construire une posture appropriée ? Alors que le débat sur la formation semble s'engluer dans une sorte d'alternative entre « produire des certifiés » ou bien « fabriquer des professionnels », ce numéro a l'ambition de montrer, au-delà des discours convenus et des enjeux politico-stratégiques, comment, au sein des cadres imposés, les acteurs de la formation conservent cette part de créativité indispensable à l'émergence de futurs professionnels."