Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 7 sur un total de 7

Votre recherche : *

Les mesures phares de la loi immigration

Article de Marine Derquenne

Paru dans la revue Le Media social, 20 février 2024.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Loi, Réforme, Prestation sociale, Regroupement familial, Mineur non accompagné, Logement, Droit d'asile, Intégration, Titre de séjour, Loi 2024-42 du 26 janvier 2024

Régularisation des sans-papiers dans les métiers en tension, intégration des étrangers, exclusion de certains jeunes majeurs de l'ASE… tour d'horizon des mesures de la loi "immigration" du 26 janvier 2024.

Accès à la version en ligne

L’hébergement public et privé des exilés au prisme des catégorisations administratives

Article de Chloé Ollitrault

Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 189, juillet-septembre 2022, pp. 79-96.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Exil, Hébergement, Logement, Accueil, Statut juridique, Calvados

Cette contribution vise à mettre en lumière l’influence des catégorisations administratives des personnes exilées sur leur accès au logement et à l’hébergement, public d’une part, dans des structures d’accueil institutionnelles et des centres d’hébergement d’urgence, et privé d’autre part, chez des particuliers accueillant bénévolement des exilés à leur domicile. À travers une étude du paysage de l’hébergement dans le département du Calvados, en Normandie, l’article essaie de saisir les processus de classement et de hiérarchisation des exilés à partir de leur statut administratif. Les catégorisations administratives sont un élément central de la structuration du droit au logement et à l’hébergement des étrangers, et il existe, de plus, des écarts entre les règles juridiques et leur mise en pratique. Les collectifs locaux d’hébergement privé, qui élaborent leur action par rapport aux besoins des exilés rencontrés sur le terrain, sont également amenés à faire des choix dans la prise en compte des statuts administratifs. Selon leur positionnement, ils conçoivent l’hébergement privé comme un accueil transitoire, inconditionnel, ou d’urgence, tout en adaptant leur action aux évolutions des politiques publiques et des dispositifs d’accueil institutionnel des exilés. Nous verrons que même lorsque les hébergeurs souhaitent initialement s’écarter des hiérarchisations administratives, leurs pratiques d’accueil finissent par être influencées par le poids de la précarité multiforme et souvent durable subie par les exilés. À l’échelle des collectifs comme à celle de chaque cohabitation, l’hébergement privé des personnes ayant le moins de chances d’obtenir la régularisation de leur situation administrative présente de nombreuses difficultés.

Accès à la version en ligne

Politiques migratoires et expériences d'exil en France et en Allemagne

Article de Audran Aulanier, Anja Bartel

Paru dans la revue Migrations société, n° 188, avril-juin 2022, pp. 19-152.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Réfugié, Analyse comparative, Clandestinité, Immigration, Accueil, Intégration, Mineur non accompagné, Âge, Hébergement, Logement, Travail social, Commune, Politique, Solidarité, Statut, Expérience, France, Allemagne

Accès à la version en ligne

Vieillir quand on est une femme immigrée. Entre (in)dépendance et isolement

Article de Juliette Baronnet, Audrey Carrera

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 239, juillet-septembre 2021, pp. 2-129.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Femme, Immigré, Migration, Immigration, Méthodologie, Enquête, Biographie, Logement, Emploi, Socialisation, Conditions de travail, Histoire familiale, Enfant, Vieillissement, Retraite, Représentation sociale, Relation familiale, Isolement, Précarité, Conditions de vie, Revenu, Accès aux soins, Accès aux droits, Non-recours, Autonomie, Langue, Naturalisation, Discrimination, Racisme, Pays d'origine, Retour au pays, Invisibilité sociale, Lien social

A travers la réalisation d’une quinzaine d’entretiens qualitatifs portant principalement sur leur mode de vie, leur santé et leurs difficultés économiques et sociales, cette étude vise à mettre en lumière les difficultés rencontrées par les femmes immigrées âgées les moins visibles aux yeux des institutions et des associations avec, in fine, la volonté d’interroger l’hypothèse selon laquelle les liens sociaux contribueraient à améliorer leurs conditions de vie.

Accès à la version en ligne

Un café entre ici et là-bas

Article de Moncef Labidi, Claire Lévy Vroelant

Paru dans la revue Plein droit, n° 123, décembre 2019, pp. 33-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Personne âgée, Vieillissement, Isolement, Café, Socialisation, Solidarité, Logement, Relation, Usager, Administration, Association, Accompagnement social, Paris

En 2003, l’association Ayyem Zamen, qui se mobilise auprès de personnes migrantes vieillissantes en situation de précarité économique ou de fragilité sociale, ouvre le premier Café Social dans un quartier populaire parisien. Moncef Labidi, son fondateur et directeur pendant 16 ans, revient sur la création de ce lieu, sur le lancement des « domiciles partagés » et sur les combats portés par l’association.

Accès à la version en ligne

Étrangers sans toit ni lieu

Article de Violaine Carrère, Claire Lévy Vroelant, Jean marie Boutiflat, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 122, octobre 2019, pp. 3-32.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Logement, Étranger, Exclusion sociale, Discrimination, Précarité, Pauvreté, Réfugié, Mineur non accompagné, Illégalité, Clandestinité, Solidarité, Politique sociale, Accueil

Il en va de la « crise du logement » en France comme de la « crise des réfugiés » en Europe : elle n’a rien d’une fatalité, mais résulte de choix politiques. Depuis des années, les pouvoirs publics refusent de s’attaquer à la cherté de l’immobilier et des loyers, encourageant au contraire le mouvement spéculatif et plongeant dans le mal-logement de larges couches de la population qui ont le sentiment d’être laissées pour compte, voire discriminées.
La pénurie ainsi orchestrée de logements accessibles accrédite l’idée qu’il n’y aurait « pas assez de place » pour tout le monde, et impose aux gestionnaires des diverses structures d’hébergement ou de logement et aux professionnels du travail social l’obligation de gérer la pénurie en faisant le tri parmi les publics. S’organise alors une concurrence entre les précaires, dont les étrangers et les étrangères – et plus particulièrement les sans-papiers, les mineur.es isolé.es, les travailleurs immigrés surnuméraires dans les foyers, les demandeurs d’asile – font les frais.
À l’absence de politique d’accueil répondent de nombreuses initiatives de bénévoles, voisins, riverains qui pallient la pénurie et parent au plus urgent. Mais cette solidarité citoyenne ne saurait masquer les défaillances de l’État dans la mission qui devrait être la sienne : fournir un toit, une place, à chaque habitant.e de ce pays, y compris celles et ceux qui viennent d’arriver.

Accès à la version en ligne

La généalogie du repli

Article de Gaye Petek, Rémi Féraud, Marie Poinsot, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1312, octobre-novembre-décembre 2015, pp. 106-128.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, HISTOIRE, Intégration, Travailleur immigré, Logement, Enfant de migrant, Transmission, Identité culturelle, Communauté, Citoyenneté, Vie politique, Turquie, France

50 ans de la présence turque en France. "Les Turcs en France représentent 600 000 personnes et constituent la quatrième population immigrée du pays", rappelle Gaye Petek. Son article "la généalogie d'un repli" revient sur l'histoire de l'immigration turque en France, les étapes de son installation, son intégration, les liens avec le pays d'origine, la visibilité ou invisibilité de cette immigration dans la société française, l'avenir de la 3e génération... Gaye Petek, sociologue, fondatrice de l'association Elele (1984-2010), membre du comité de rédaction de la revue durant plusieurs années, a dirigé deux dossiers de la revue : Immigrés de Turquie (1998) (disponible prochainement sur Persée) et dix ans après, un numéro bilan Les Turcs en France : quel ancrage ? (2009).

Accès à la version en ligne