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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Place aux jeunes !

Article de Stéphanie Atkin, María Eugenia Longo, Mustapha El Miri, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1336, janvier-mars 2022, pp. 8-176.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Jeune, Mobilité géographique, Émancipation, Autonomie, Étudiant, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Discrimination, Mobilité sociale, Réfugié, Statistiques, Minorité culturelle, Parcours professionnel, Bande dessinée, Culture, Mineur non accompagné, Canada, Québec (Province du), France, Maroc

Les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir migrer à l’étranger. La revue confronte leur projet migratoire et parcours de vie selon leur pays de départ avec les politiques des pays où ils souhaitent s’installer. Le Canada, et la province du Québec plus particulièrement, s’avèrent emblématiques comme destinations ciblées par ces nouvelles trajectoires de formation mais aussi d'avenir professionnel, même si les situations de discrimination perdurent à l’égard de ces jeunes venus d’ailleurs.

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Réflexions autour d’actions de chercheurs d’une université, pour favoriser l’inclusion au sein de leur communauté

Article de Marie Noëlle Albert, Nadia Lazzari Dodeler

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 115-136.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Étudiant, Étranger, Immigration, Intégration scolaire, Accueil, Enseignant, Insertion professionnelle, Université, Inclusion, Québec

L’Université du Québec à Rimouski est située au sein d’une région éloignée des grands centres urbains. Lors du recensement de 2012, seul 1 % de la population de cette région n’était pas née au Canada. Les chercheures participant à la rédaction de cet article ont agi, avec d’autres, afin de favoriser l’accueil et l’inclusion des nouveaux arrivants. À l’aide d’une autopraxéographie, nous présentons trois expériences engageant ces chercheures au sein de la communauté. Elles concernent l’implication en direction des étudiants internationaux, celle au sein d’une association ayant pour mandat l’accueil et l’inclusion des personnes immigrantes et réfugiées et d’une demande d’une grosse entreprise. Ainsi, l’analyse de ces expériences a montré l’importance de la volonté de personnes de s’impliquer auprès de personnes vulnérables.

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Entre mission et marché : la diversité, enjeu stratégique des grandes écoles de management françaises ?

Article de Maryline Meyer, Cédrine Joly, Mélanie Jaeck, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 91-114.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Mixité sociale, Management, Sélection, Stratégie, Étudiant, Insertion professionnelle

Cet article propose d’analyser les politiques de diversité mises en place par les Grandes Ecoles de management (business schools) françaises dans une dimension stratégique et se focalise plus spécifiquement sur les écoles de milieu classement, fortement soumises à des enjeux de concurrence et de différentiation sur leurs marchés. Nous explorons dans quelle mesure une politique de diversité peut permettre de concilier les logiques économique et sociale de ces organisations hybrides. A partir d’une étude qualitative exploratoire réalisée auprès de sept Grandes Ecoles de management, nous mettons en évidence les orientations actuellement prises par les politiques de diversité des business schools et la manière dont ces politiques articulent des logiques institutionnelles multiples. Nos résultats concluent à une appropriation à géométrie variable par les business schools étudiées de la diversité et de ses enjeux associés qui dépendrait de l’engagement des dirigeants et de la gouvernance sur ces questions. Nous montrons que pour les écoles ayant intégré la diversité à leur mission et à leur stratégie, la réconciliation entre les logiques économique et sociale passe par le renforcement de la réputation et de l’attractivité de ces écoles, par la réponse à la recherche de sens des étudiants mais aussi à l’amélioration de l’insertion professionnelle de ces derniers. Deux tensions associées à la combinaison de ces logiques ressortent par ailleurs de nos cas : une tension entre la diversité et l’excellence académique, d’une part, et une tension entre la diversité et la rentabilité économique, d’autre part.

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Etudiants étrangers : des migrants comme les autres ? Les migrations pour études au prisme des mobilités sociales

Article de Hicham Jamid, Lama Kabbanji, Antonina Levatino, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 180, avril-juin 2020, pp. 19-134.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étudiant, Étranger, Migration, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Classe sociale, Politique, Immigration, Sélection, Retour au pays, Diplôme, Réussite sociale, Insertion professionnelle, ERASMUS, France, Mali, Togo, Comores, Union Européenne

Les migrations étudiantes se déploient aujourd’hui selon des modalités liées aux dynamiques récentes de la mondialisation néolibérale, au développement d’un marché du travail toujours plus tertiarisé et à la place qu’y tiennent désormais les étrangers. Les étudiants internationaux, dans ce qui est devenu un marché très stratifié et relativement complexe de l’enseignement supérieur mondial, forment néanmoins une population socialement hétérogène. En remettant la classe sociale au centre de l’analyse, ce dossier vise à rendre compte de la diversité de leurs trajectoires et de repenser l’articulation entre les études supérieures, la mobilité géographique et la mobilité sociale. En s’inscrivant dans le cadre des réflexions menées depuis 2016 par le collectif de chercheurs MobElites, il a pour objectif de montrer comment et jusqu’à quel point les migrations pour études peuvent générer, ou non, une mobilité sociale et, à un autre niveau, reproduire ou engendrer de nouvelles inégalités pendant, mais aussi après les études. Ce faisant, ce dossier interroge les inégalités liées à la globalisation, en multipliant les approches disciplinaires et théoriques, et à travers des terrains et des méthodologies variés.

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Soutenir le jeune et son projet : les logiques éducatives parentales à l’épreuve de l’insertion professionnelle

Article de Nicolas Charles, Marie Clémence Le Pape, Mickaël Portela, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 119-142.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Classe sociale, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Parents, Éducation, Responsabilité, Échec, Projet, Expérimentation, Séparation

L’injonction faite aux jeunes en France de suivre des études sans marquer d’arrêt, les menant à s’insérer sans attendre sur le marché du travail, et conditionnant leur intégration sociale et professionnelle sur le long terme, souvent qualifiée de logique du « placement », a fait l’objet de nombreuses recherches. Faisant un pas de côté, cet article cherche à mieux appréhender cette mécanique sociale, souvent étudiée à travers les représentations des jeunes ou l’angle des politiques sociales, en analysant les logiques éducatives des parents. L’article montre que la vision parentale de la jeunesse varie grandement selon l’enjeu, et oscille notamment entre une certaine insouciance sur les questions relationnelles et une inquiétude plus marquée quant à l’insertion professionnelle. En croisant rhétoriques et pratiques éducatives parentales, l’article souligne quatre logiques éducatives visant à répondre à cette injonction à « trouver sa place » – la confiance scolaire et institutionnelle ; l’encadrement stratégique ; l’expérimentation en confiance et l’expérimentation encadrée – qui varient largement notamment selon l’origine sociale des parents. L’article conclut sur une particularité des parents par rapport aux institutions scolaires et sociales, celle de porter personnellement le poids de la responsabilité quand survient une forme d’échec de leurs enfants.

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Les étudiants et leurs parents face à l’exercice d’activités rémunérées en cours d’études : quatre portraits de familles

Article de Vanessa Pinto, Tristan Poullaouec, Camille Trémeau

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 97-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Jeune, Aide financière, Parents, Classe sociale, Emploi, Insertion professionnelle, Valeur sociale, Famille monoparentale

En France, dans un contexte où l’obtention d’un diplôme est nécessaire pour accéder à un emploi qualifié et où les injonctions à l’entraide intergénérationnelle sont très fortes, les études font l’objet d’une mobilisation parentale importante, notamment sur le plan financier. À partir d’une enquête par entretiens auprès de 50 enquêtés – des étudiants et leurs parents ayant répondu à l’enquête nationale sur les ressources des jeunes –, l’article analyse comment se décline cette aide parentale selon les milieux sociaux, comment la participation de l’étudiant au financement de ses études est conçue et quels sens sont donnés aux études et à l’emploi étudiant. À travers quatre portraits de familles socialement diversifiées, il tente ainsi de replacer au sein de l’économie globale des rapports familiaux les études et les activités rémunérées des enfants et de les éclairer par la trajectoire de chacun des parents, leurs rapports au travail et les valeurs transmises à leurs enfants. Les familles adhèrent donc de manière très inégale en fonction de leurs trajectoires et de leurs ressources à la vision, promue par certains discours publics, du travail étudiant comme solution au financement des études et à l’insertion professionnelle des diplômés.

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Comment se composent les ressources des jeunes ? Le dossier illustré par l’enquête nationale sur les ressources des jeunes (ENRJ)

Article de Mickaël Portela, Emilie Raynaud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 23-52.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Revenu, Jeune, Enquête, Insertion professionnelle, Étudiant, Prestation sociale, Aide financière, Parents

Fin 2012, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) décident conjointement de mener une enquête sur les ressources des jeunes, afin de combler les difficultés de mesure des revenus des jeunes adultes de moins de 25 ans. [...]

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Avant-propos

Article de Nicolas Charles, Mickaël Portela, Emilie Raynaud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 5-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Revenu, Insertion professionnelle, Étudiant, Famille, Aide financière, Économie politique, Individualisme

Les jeunes en France sont confrontés depuis maintenant plus de 40 ans à une dégradation continue de leur situation et conditions d’emploi (Peugny et Van de Velde, 2016), à des difficultés structurelles d’insertion sur le marché du travail et, plus largement, d’insertion sociale. Sur le marché du travail, les difficultés rencontrées par les jeunes sont de deux ordres : d’une part, des obstacles pour accéder à un premier emploi et, d’autre part, des difficultés à obtenir un contrat à durée indéterminée (CDI). L’enquête Génération du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CÉREQ) montre que seulement quatre jeunes entrés sur le marché du travail en 2013 sur dix n’ont pas connu d’épisode de chômage au cours des trois années suivant la fin de leurs études (CÉREQ, 2017). Dans cette même enquête, on observe également que quatre jeunes sur dix sortis en 2013 du système éducatif occupent en 2016 un emploi à durée indéterminée, tandis que trois sur dix sont au chômage ou inactifs. Par rapport à l’ensemble de la population, les jeunes âgés de 15 à 29 ans sont moins souvent en emploi. Quand ils sont en emploi, 47 % des jeunes sortis de formation initiale sont employés sous des contrats temporaires (contrat à durée déterminée, intérim), contre 15 % de l’ensemble de la population (Minni et Galtier, 2017). L’obtention d’un emploi, et plus encore d’un emploi stable, apparaît pourtant comme une condition nécessaire à la stabilité de la vie professionnelle, et plus largement à l’insertion sociale de ces jeunes, comme l’accès à un logement autonome (Portela et Dezenaire, 2014). [...]

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Expérimentations sociales : des jeunes et des politiques publiques

Article de Goucem REDJIMI, Alain VULBEAU, Corinne DOSSETTO, et al.

Paru dans la revue Agora, n° 69, février 2015, pp. 52-127.

Mots clés : Expérimentation, Innovation sociale, Insertion professionnelle, Discrimination, Mission locale pour l'emploi, Jeune, Quartier, REPRESENTATION, Étudiant, Évaluation, Projet, ANGERS, LORIENT, BREST, SAINT NAZAIRE, NANTES, RENNES, GENNEVILLIERS

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L'Afrique qualifiée dans la mondialisation

Article de Hamidou DIA, Magatte FALI, David MAHUT, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1307, juillet-août-septembre 2014, pp. 6-161.

Mots clés : Immigration, Compétence professionnelle, Relation internationale, Niveau de qualification, Diplôme, Statut social, Statut professionnel, Inégalité, Marché du travail, Étudiant, Retour au pays, Enseignement supérieur, Université, Insertion professionnelle, Médecin, Artiste, AFRIQUE, CANADA, SENEGAL, CAMEROUN, MALI, TUNISIE, MAROC

Les mobilités de compétences constituent une des modalités les moins connues des migrations internationales, en dépit de l'ancienneté du phénomène et de l'intérêt qu'il suscite de plus en plus auprès des spécialistes, des états et de certains organismes internationaux. D'après les sources de l'Unesco et de l'OCDE, les étudiants et personnes qualifiées originaires de l'Afrique subsaharienne sont les plus mobiles au monde. Ce dossier couvrira la géographie des pôles de formation en Afrique, les motivations de départ, les destinations de ces flux de compétences, les modes d'insertion dans les sociétés d'accueil, les apports de ces migrations au continent africain.

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