PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
- Du traumatisme de la guerre au traumatisme de la naissance / Myriam Szejer
- Cahier psycho-ludique : un dispositif de médiation en temps de guerre / Anouch Sarafian-Chahbenderian
- L’expulsion du pays comme déclencheur de l’expulsion du corps / Arpine Nanyan
La migration familiale forcée est un parcours émaillé de moments d’attente plus ou moins longs. Dans cette attente, il arrive que le corps engage un travail de somatisation permettant au sujet migrant de passer de la survie à la reprise en main progressive de sa subjectivité. À partir du suivi d’une jeune femme ayant été contrainte de migrer de l’Afrique du Nord à la France dans un contexte de violence politique et présentant des manifestations somatiques, la réflexion porte sur la manière dont le corps vient signifier cette exigence de travail et sur la manière dont les premiers affects bruts permettent d’entendre la mise en mouvement des processus de pré-élaboration de la souffrance psychique et du trauma.
Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 44-49.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Droit des étrangers, Guerre, Classe sociale, Hébergement, Politique, Réfugié, Témoignage, Souffrance psychique, Mutilation sexuelle, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides)
Fati est arrivée en France en 2008. « Tout simplement la guerre. » Elle est venue pour protéger ses enfants. Elle attendra pas moins de cinq ans pour obtenir… une protection subsidiaire. Une décision temporaire. Après un CADA, elle a connu les centres d’accueil d’urgence, les centres d’hébergement, puis les logements hlm. Fati était sage-femme dans son pays africain. Ici, elle n’est rien. Alors elle se bat pour que ses enfants puissent faire des études et elle aimerait créer une association qui viendrait en aide, sur le plan sanitaire, aux personnes de son pays. Fati parle à la France. Pour qu’elle se décide enfin à adopter une vraie politique d’accueil.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 212-213, mars 2016, pp. 4-125.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Révolution, Crise, Vie politique, Guerre, Classe sociale, Réseau, Inégalité, Chômage, Éducation, Avocat, Tunisie, Syrie, Egypte, Algérie
Révolutions et crises politiques au Maghreb et au Machrek
Choukri Hmed et Laurent Jeanpierre
Le capital social révolutionnaire
L’exemple de la Syrie entre 2011 et 2014
Arthur Quesnay, Adam Baczko et Gilles Dorronsoro
Grandeur et déclin des Frères musulmans égyptiens : les mutations de l’élite parlementaire frériste de Moubarak à Morsi, 2005-2012
Marie Vannetzel
Sociogenèse de la révolution tunisienne : expansion scolaire, chômage et inégalités régionales
Pierre Blavier
« Le peuple veut la chute du régime »
Situations et issues révolutionnaires lors des occupations de la place de la Kasbah à Tunis, 2011
Choukri Hmed
Les mobilisations professionnelles comme mobilisations politiques : les avocats tunisiens de la « révolution » à la « transition »
Éric Gobe
L’écart difficile aux routines contestataires dans les mobilisations algériennes de 2011
Layla Baamara
Article de Laure Fourtage, Oyly Knafo, Claudine Salamon
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1312, octobre-novembre-décembre 2015, pp. 130-145.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social, HISTOIRE, Aide sociale, Immigration, Discrimination, Judaïsme, Guerre, Accompagnement social, Intégration, Israël, Afrique du nord, France, Pologne, Hongrie, Egypte, 1945-1975
L'originalité réside dans le croisement des regards d'historiens et de praticiens sur un même matériau. Il s'agit pour chaque vague migratoire d'étudier à deux voix des dossiers d'individus ou de familles pris en charge entre 1945 et 1975 par le Comité juif d'action sociale et de reconstruction (Cojasor) ou le Comité de bienfaisance israélite de Paris (Cbip), devenu en 1963 le Comité d'action sociale israélite de Paris (Casip) ...