PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Lien social, n° 1350, 28 novembre au 11 décembre 2023, p. 10.
Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, RSA, Dispositif d'insertion, Travail d'équipe, Pôle emploi, Travailleur social, Réforme, Loire Atlantique
Une vingtaine de nouveaux dispositifs en faveur de l’emploi des allocataires du RSA sont expérimentés dans le cadre de la préfiguration de la réforme « France travail ». Exemple en Loire-Atlantique, où l’on mise sur le travail d’équipe entre conseillers Pôle emploi et travailleurs sociaux du département… en prenant garde de ne pas verser dans le travail obligatoire.
Article de Aurélien Martineau, Lisa Colombier, Emmanuel Bioteau, et al.
Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 29-31.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention sociale, Terrain, Jeune majeur, Emploi, Insertion professionnelle, Accompagnement, Pauvreté, Précarité, Mission locale pour l'emploi, Dispositif d'insertion, Centre social, Isolement, Aller vers, Alsace, Maine et Loire
Les pratiques d’« aller vers » sont aujourd’hui reconnues, voire attendues par les pouvoirs publics et les institutions dans le champ de l’insertion socio-professionnelle et de l’animation sociale locale. Le terme « aller vers », promu par la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté en 2018, est quasi systématiquement présent au sein des appels à projets gouvernementaux, expérimentaux ou non
Paru dans la revue Lien social, n° 1336, 28 mars au 10 avril 2023, pp. 26-27.
Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Employeur, Orientation professionnelle, Réseau, Motivation, Besoin, Dispositif d'insertion, Bénéficiaire, Adulte en difficulté
Pour soutenir la réussite des personnes éloignées de l’emploi et de la formation, il est nécessaire de mettre en place des modalités d’accompagnement adaptées à chaque situation. Afin de remobiliser ces personnes, un dispositif innovant préconise d’activer les leviers organisationnels et individuels de l’employabilité.
Article de Marie Jeanne Blain, Lourdes Rodriguez del Barrio, Roxane Caron, André Anne Parentet al.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 17, 2022/2, pp. 52-80.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Personne issue de l'immigration, Jeune majeur, Jeune travailleur, Insertion professionnelle, Dispositif d'insertion, Partenariat, Pluridisciplinarité, Montréal, Québec, Canada
Cet article présente les analyses d’une recherche en partenariat avec un organisme de soutien à l’intégration socioprofessionnelle – un Carrefour Jeunesse-emploi de Montréal. L’objectif est de mieux comprendre les expériences et besoins de jeunes adultes d’immigration récente concernant l’utilisation des services et es enjeux intersectoriels de l’employabilité. Notre approche est qualitative (entrevues et groupes de discussions auprès de 30 personnes – jeunes ou intervenant.es des organisations communautaires et institutionnels du territoire). Les analyses sont présentées sous trois angles : la complexité des accompagnements, les dimensions territoriales des actions intersectorielles; et les conditions pour mettre en place ces actions.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 115-132.
Mots clés : Travail-Emploi, Jeune, Jeune travailleur, Emploi, Mission locale pour l'emploi, Insertion professionnelle, Accompagnement social, Dispositif d'insertion, Représentation sociale, Stéréotype
L’article montre un paradoxe de la soumission des « jeunes en insertion » à un système de préjugés, et surtout les diverses stratégies adoptées par les intervenants sociaux pour y faire face. Le public de la Mission Locale étudiée en région parisienne n’échappe pas à la stigmatisation dont sont victimes les bénéficiaires des politiques de ciblage. Par conséquent, le dispositif censé aider ses usagers à acquérir un emploi peut constituer un obstacle à leur accès à l’emploi. Pour y remédier, les intervenants mettent en place d’autres outils d’accompagnement, au-delà de ceux prévus par les politiques, pour contourner les présupposées négatives associées au statut de « jeunes en insertion ».
La notion de « parcours » est très présente dans la politique nationale d’insertion des personnes éloignées de l’emploi. La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, concernant le secteur de l’insertion, met en avant : « la mise en œuvre de la démarche référent de parcours » ; « le parcours des bénéficiaires du RSA » ; « un parcours de formation pour tous les jeunes ». Impliquée dans un projet innovant collaboratif territorial en tant que chercheuse pratiquant la RAPéth (Recherche Action Participant éthique), la question qui sous-tendait notre recherche était la suivante « comment faciliter les relations humaines au sein des écosystèmes territoriaux d’insertion ? ». Étant donné l’usage répété de la notion de « parcours » dans les données sur l’insertion, il nous a semblé « évident » de nous appuyer sur celle-ci pour inciter les parties prenantes de l’insertion à s’exprimer. C’est ainsi que le parcours d’insertion est devenu un artefact médiateur. Cet article a deux objectifs : raconter comment la notion de parcours a été instrumentalisée pour jouer le rôle de médiateur auprès des parties prenantes de l’insertion et comment chemin faisant elle a amené l’auteure à réinterroger la place que prenait cette notion de parcours dans le développement de la politique d’insertion sur le territoire (transformation du chercheur par son dispositif de recherche) et à proposer de nouvelles perspectives de recherche (territoire capacitant inclusif).
Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 183-199.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Emploi accompagné, Dispositif d'insertion, Jeune en difficulté, Réussite sociale
Cet article est issu d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales au cours de laquelle nous avons observé la mise en œuvre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination de jeunes considéré.e.s comme « ni en emploi, ni en formation, ni en études » avec des ressources très faibles. Les critères institutionnels retenus pour considérer une « sortie positive » de la Garantie jeunes se rapportent à l’emploi et uniquement à l’emploi. L’enquête menée nous incite à adopter une lecture alternative, fondée sur les parcours observés. Nous nous sommes plus particulièrement intéressé.e.s aux différentes raisons qui expliquent que certain.e.s jeunes soient parvenu.e.s à s’approprier le dispositif et comment il leur a permis de « s’en sortir ». À quoi tient la réussite de ces jeunes ? Quelles sont les ressources dont ils et elles disposent ? Notre approche de ces « jeunes qui s’en sortent » vise à interpréter leur mise en mouvement comme le produit de la rencontre entre une proposition institutionnelle, par nature collective, et des caractéristiques sociales mises à l’épreuve dans leur parcours biographique.
Cet article propose de déconstruire la notion de réussite associée au parcours d’insertion socioprofessionnelle, et cela en confrontant le parcours réel des apprenants au parcours idéel, tel qu’il est pensé dans le dispositif ISP encadré par le
décret du 27 avril 1995. Il s’agit également de prolonger l’analyse produite lors de l’étude « Quelles représentations ont les apprenants et stagiaires en alphabétisation de leur parcours de formation vers l’emploi ? Enjeux et défis pour le secteur de la formation ISP-Alpha », étude sur la non linéarité des parcours de formation et professionnel des stagiaires en alphabétisation. Aussi, nous mettrons en évidence le gouffre qui existe parfois entre le temps dominant de la société industrielle et les temps vécus par les apprenants / stagiaires.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 3, septembre 2015, pp. 247-266.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Éducation spécialisée, Internat, Insertion professionnelle, Sociologie, Évaluation, Dispositif d'insertion, Motivation, Projet professionnel, Armée, Discipline, Décrochage scolaire, EPIDE (Etablissement public d'insertion de la Défense)
L’Établissement public d’insertion de la Défense (Épide) est un dispositif public d’insertion professionnelle des jeunes majeurs sans diplôme ni qualification [1]. Son originalité est l’accompagnement socio-éducatif de ces jeunes en internat d’inspiration militaire. Faire de l’Épide un objet sociologique amène à comprendre pourquoi ils optent pour ce dispositif contraignant et comment ils s’y accrochent. Pour cela, on s’appuie sur les données issues d’une monographie d’un Épide afin de saisir le contenu de la « socialisation épidienne » puis de construire une typologie d’« épidiens » à partir du croisement de la vocation militaire et du projet professionnel. On voit alors que l’adhésion au dispositif est irréductible au projet de carrière militaire puisqu’elle dépend des conditions du décrochage scolaire et d’un dosage plus ou moins maîtrisé de la logique vocationnelle et la logique professionnelle.