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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Un camping-car pour faire du lien - Tsigane habitat

Article de Romain Crochet, Alice Sanchez

Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 50-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pratique professionnelle, Terrain, Relation d'aide, Gens du voyage, Intervention sociale, Accompagnement, Aire de stationnement, Expulsion, Aller vers

Après la crise du Covid-19, nous avons répondu à un appel à projets dans le cadre du plan gouvernemental France relance. On y a vu une opportunité pour aller vers des personnes qui vivent en habitat mobile, dans une grande précarité, et qui ont perdu confiance en nos institutions. On s’était aperçu, grâce au travail de l’association Tsigane habitat, que beaucoup de gens du voyage étaient laissés pour compte, méfiants des institutions et donc difficiles à capter par les services sociaux.

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Réinventer la relation d’aide - Travail social

Article de Alexandra Clavé Mercier

Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 47-49.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pratique professionnelle, Terrain, Usager, Éthique, Relation d'aide, SDF, Gens du voyage, Posture professionnelle, Intervention sociale, Accompagnement, Concept, Aller vers

« Aller vers pour faire venir », « faire émerger des envies », « faire avec et être à côté ». L’« aller vers » correspondrait finalement à une sorte de grande coquille dont le cadre éthique commun n’est pas toujours clair, ni même existant peut-être . Néanmoins, si ces expériences de l’aller vers oscillent souvent entre prévention et réparation, elles mettent toutes un point d’honneur à considérer l’autre comme une personne. Autrement dit, à restituer la subjectivité des individus accompagnés.

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Approche, accroche, accompagnement : quelle traduction dans la relation d’aide ?

Article de Jonathan Louli, Michel Decodin

Paru dans la revue Lien social, n° 1346, 3 au 16 octobre 2023, pp. 14-15.

Mots clés : Travail social : Métiers, Relation d'aide, Accompagnement, Confiance, Relation travailleur social-usager

La relation d’aide nécessite la création d’un lien de confiance qui participe à l’apprivoisement mutuel. Approche, accroche, accompagnement, trois «  A  » de la relation de confiance revisités, nous appelant à faire le pas de côté.

Comment cultiver les petites victoires au quotidien ?

Article de Alice Massé, Maxime Pinot

Paru dans la revue Lien social, n° 1345, 19 septembre au 2 octobre 2023, pp. 14-15.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Pratique professionnelle, Accompagnement, Témoignage, Relation d'aide

Nos métiers de la relation d’aide s’effectuent sur une temporalité parfois longue. Il est parfois difficile de voir les résultats de notre investissement professionnel. Il est alors important de savoir cultiver les petites victoires du quotidien pour mettre du sens à notre accompagnement, comme on cultive un jardin en semant pour l’avenir.

À bout de souffle

Article de Jacques Berton

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2023, pp. 71-82.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Crise, Institution, Accompagnement, Vie quotidienne, Posture professionnelle, Conditions de travail, Analyse de la pratique, Risques psychosociaux, Relation d'aide

Dans un contexte d’essoufflement des institutions du travail social, les groupes d’analyses de pratiques deviennent les témoins du malaise de ces institutions ayant subi l’impact d’un contexte sanitaire qui n’a fait que renforcer les fragilités des métiers du travail social. L’incertain constitutif de l’activité imprègne le cadre d’un travail en quête de sens. Ces espaces réflexifs sont aujourd’hui incontournables pour des équipes exténuées, et comme toute soupape, ils peuvent éviter une pression trop importante. Mais la surchauffe est réelle.

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Enjeux éthiques et professionnels de « l’aller-vers » : ne pas dénaturer cette intervention sociale

Article de Florence Lamarque

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 203-211.

Mots clés : Travail social : Métiers, Non-recours, Invisibilité sociale, Accès aux droits, Terrain, Travailleur social, Référentiel, Intervention sociale, Éthique, Rencontre, Relation d'aide, Confiance, Urgence sociale, Relation travailleur social-usager, Accompagnement

Ce contrepoint fait suite à la publication dans le n° 2022-2 de la RFAS de l’article « Les professionnels du médico-social en déplacement : enjeux de disponibilité et de construction partenariale à partir de deux équipes mobiles régionales ».

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La production d’un sens commun. Le cas de l’accompagnement vers l’emploi en France

Article de Alice Lavabre

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 63, tome 1, janvier-mars 2022, pp. 35-63.

Mots clés : Travail-Emploi, Accompagnement, Chômage, Réforme, Assistance, Insertion professionnelle, Langage, Relation d'aide

Depuis une quinzaine d’années, l’accompagnement semble être la manière la plus acceptable d’aider ceux qui sont privés d’emploi. Cet article vise à montrer comment a été produite cette évidence partagée, et ce en quoi elle consiste exactement : l’usage d’un même vocabulaire ? Un ensemble de normes et de pratiques ? Un même cadre de pensée ? Il s’agit ici de poser le problème en termes de formation de sens commun, plutôt que de circulation ou d’homogénéisation. À travers ce déplacement théorique, il apparait que l’accompagnement n’est pas qu’un lexique qui aurait circulé d’un univers à l’autre, mais un langage produit collectivement par un ensemble d’acteurs très divers. Ce langage n’a pas été imposé par un groupe ou une institution en particulier ; il n’a pas non plus été adopté parce que l’accompagnement serait particulièrement efficace. Il a résulté d’une convergence d’intérêts et d’appropriations autour d’une nouvelle conception, anti-assistancielle, de l’aide à autrui.

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Réception de l’e-administration par les professionnels et mutation du travail social

Article de Nadia Okbani

Paru dans la revue Informations sociales, n° 205, janvier 2022, pp. 38-46.

Mots clés : Technologie numérique, Administration, Travail social, Accompagnement, Travailleur social, Accès aux droits, Relation d'aide, Précarité, Diplôme, Non-recours, Usager, Équipement informatique, Exclusion numérique

La dématérialisation des démarches administratives modifie en profondeur le travail social. Les plateformes numériques s’imposent dans la relation entre les travailleurs sociaux, qui témoignent d’une complexification des tâches et de l’accompagnement, et leurs publics, responsabilisés quant à la gestion de leur dossier en dépit de la fracture numérique. Des professionnels expriment leurs difficultés face à ces mutations qui soulèvent des problématiques d’accès aux droits.

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Pair-aidance, entraide et connivence

Article de Jean Philippe Catonné, Jean Paul Arveiller, Bernard Durand, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2020, pp. 1-89.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation d'aide, Expérience, Accompagnement

La pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Définir simplement l’idée contenue dans la pair-aidance ne pose pas de réelle difficulté : tel qui a traversé une épreuve touchant à sa santé et l’ayant surmontée fait bénéficier de son expérience tel autre ayant besoin d’aide. Aujourd’hui, on tend à donner une allure plus technique à la notion. On entendra alors le plus souvent que la pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Par-delà les définitions, nous rencontrons une réalité multiple à propos des pratiques. Depuis une dizaine d’années, la pair-aidance suscite de riches et vifs débats. Certains la considèrent comme un indéniable pas en avant, une rupture irrécusable, une inestimable innovation vers plus d’humanité, en particulier pour le champ de la santé mentale. D’autres émettent des réserves, des doutes sur l’effectivité d’insertion de pairs-aidants en tant que nouveaux acteurs dans les dispositifs existants. Paradoxe : la pair-aidance, porteuse d’inclusion, serait-elle menacée par une possible exclusion ?
Encore faudrait-il préciser : pair-aidants en qualité de bénévoles ou de professionnels et, dans ce dernier cas, sous quelle modalité de professionnalité ?
Dans ce numéro, nous exposons ces questions et, même, bien d’autres, par exemple les rapports entre entraide, réciprocité dans un collectif, ainsi que la notion de connivence. Nous avons voulu présenter les aspects multiples en cours de débat et pourtant proposer une unité de lecture. Si la pierre de touche repose sur la pair-aidance, le fil conducteur pour la lecture du numéro consiste à suivre l’ordre de présentation des neuf articles qui suivent.

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Le lien, ou comment être avec l’autre sans se perdre…

Article de Yannick Guillaume

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 79-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parole, Écoute, Usure professionnelle, Accompagnement, Observation, Vie quotidienne, Relation d'aide

Selon Herbert Freudenberger, psychanalyste américain : « L’épuisement professionnel est un état causé par l’utilisation excessive de son énergie et de ses ressources, qui provoque un sentiment d’échec, puis d’épuisement pouvant conduire à l’exténuation » (1974). En d’autres termes, on pourrait dire que cet épuisement est défini comme une inhabilité à réagir aux contraintes extérieures. Il peut être considéré comme le résultat d’une divergence entre les situations extérieures aux personnes et la capacité à y réagir. Au bout d’une longue période d’accompagnement auprès de personnes fragilisées, l’usure nous guette. Elle nous guette dans les actes du quotidien, nous accapare beaucoup et provoque l’épuisement relationnel. Cette dépense d’énergie affecte la motivation, les attitudes et le comportement. Quand « l’usure » devient un mode de vie, celui-ci prend l’apparence de la routine, ce qui « anesthésie » la personne et l’amène à ne plus se rendre compte de sa situation dans la relation éducative. Comment faire, comment « prendre soin » de notre psychisme, de ces affects qui nous pénètrent ? Créer des espaces de parole pour permettre aux professionnels d’y voir plus clair dans le quotidien, de s’interroger sur leur observation, semble être une des pistes. Autrement dit, se rappeler cette célèbre expression de Francois Tosquelles : « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ».

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