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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’enfant qui pleure

Article de Martine Colignon

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 4, octobre-décembre 2023, pp. 362-365.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Art-thérapie, Souffrance psychique, Peinture, Abandon

La beauté peut être un rempart contre l’anxiété. Se détacher de ce dernier est une expérience risquée qui confronte un sujet à une exploration des couches les plus sombres de son corps et de sa psyché. La création ouvre un paysage intérieur que le sujet peut à nouveau regarder et explorer tout en ayant l’illusion de suivre un chemin qui peut être dévié sans danger. L’image, dans laquelle s’invitent des formes, peut alors être du côté de la vie et parfois fournir un refuge dans lequel se blottir, lorsque le risque semble trop grand.

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Adoption et éthique

Article de Myriam Mony

Paru dans la revue Forum, n° 169, octobre 2023, pp. 80-86.

Mots clés : Enfance-Famille, Projet pour l'enfant, Abandon, Valeur, Éthique, Illégalité, Adoption internationale

Parent adoptif depuis 42 ans, mon parcours d’adoption m’a alertée sur des pratiques illicites en matière d’adoption quand j’ai adopté mes 2 enfants au Pérou. Je savais qu’il y avait un risque dans l’adoption internationale : tout le monde en parlait mais rien n’était palpable. Cette vigilance aux situations peu claires nous a amenés mon mari et moi-même à prendre position avant même de nous engager davantage dans la concrétisation d’un projet : après avoir transmis notre dossier, nous avons fait marche arrière auprès de deux OAA (Organismes Agréés pour l’Adoption) suite à des informations que nous avons voulu recueillir et qui se sont avérées, de notre point de vue, peu rassurantes au niveau éthique sur le processus que ces OAA développaient alors en Colombie et au Pérou et en 1980-1981. Nous avons aussi refusé de souscrire à la proposition de notre DRASS, autorité de tutelle de l’époque, d’aller en Roumanie en individuel avec notre agrément. L’inspectrice d’alors nous avait suggéré cette hypothèse, ceci pour leur permettre de mieux comprendre comment l’adoption se passait en Roumanie en 1981.

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Les mineurs radicalisés

Article de Jean Baptiste Pesquet

Paru dans la revue Esprit, n° 499-500, juillet-août 2023, pp. 14-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur, Radicalisation, PJJ, Écrit professionnel, Rupture, Abandon, Séparation, Parents, Violence, Victime

Les mineurs radicalisés suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse sont marqués par des blessures morales, auxquelles les figures d’autorité n’apportent pas de réponses adéquates. Les idéologies radicales leur permettent de donner du sens à une expérience d’effondrement du monde vécu.

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Représentation des liens familiaux chez des adultes qui ont été placés précocement : une étude qualitative

Article de John Rideau, Laelia Benoit, Alexandre Michel, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 127-146.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant placé, Famille d'accueil, Jeune enfant, Attachement, Affectivité, Image de soi, Étude de cas, Reproduction sociale, Témoignage, Abandon, Filiation

Cette étude qualitative explore les représentations de liens familiaux d’adultes qui ont été placés avant trois ans et jusqu’à leur majorité, et qui ont été accueillis en famille d’accueil au moins une partie de leur parcours de placement. Les récits biographiques de treize personnes ont été analysés par recours à la théorisation ancrée, afin de mieux comprendre l’expérience qui consiste à vivre entre deux familles. Les résultats indiquent que lorsqu’ils étaient enfants, leurs liens avec leurs parents étaient marqués par des vécus d’abandon et d’intrusion, du fait de la présence discontinue et des pathologies de leurs parents. Les participants ont longtemps douté de leur place auprès de chacune de leurs familles de référence, et souffrent d’une connaissance lacunaire de leur propre biographie et de leur filiation. Une discussion met en perspective les récits des participants avec la théorie de l’attachement et le concept de filiation, et propose de repenser la double appartenance familiale des enfants placés précocement.

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Comment la crise liée au Covid‑19 a bouleversé les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux et posé la question de leur devenir

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 37-49.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Institution, Crise, Épidémie, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Care, Abandon, Personne handicapée, Personne âgée, SDF, Vulnérabilité, Éthique, Déontologie, Technologie numérique, Télétravail, Confinement, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à identifier les tensions vécues par les travailleurs sociaux confrontés à des mesures sanitaires imposées, à des institutions dans un premier temps démunies, et à des personnes en grande souffrance « oubliées » par les autorités. Une fois ces tensions identifiées, il sera utile de tenter de comprendre comment les professionnels de l’aide et du soin ont pu s’organiser et s’adapter face à cette nouvelle réalité.
De multiples exemples montrent que des pratiques de travail social ont ainsi pu être « réinventées » : aujourd’hui, l’importance de « l’aller vers », la nécessité de prendre en compte la situation de la personne ou du groupe dans sa globalité, de recentrer l’action des professionnels vers leur cœur de métier et de leur laisser prendre des initiatives apparaissent comme des évidences aux auteurs du rapport du Haut Conseil du travail social qui traite de l’impact de la crise sanitaire sur les organisations et les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux. Si ces points sont partagés, il est loin d’être certain qu’ils soient tous mis en œuvre à l’avenir. En effet, si après le premier confinement de mars et avril 2020 nombreux étaient ceux qui parlaient du monde d’après forcément différent, beaucoup aujourd’hui souhaitent plutôt revenir au monde d’avant. Cela pose la question de savoir ce que sera demain le travail social.

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Accompagner et transmettre : quels savoirs du côté des mères de naissance

Article de Chantal Prononce Poyol

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 15-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Abandon, Adoption, Périnatalité, Accompagnement, Mère, Secret

L’accompagnement psychologique des mères de naissance favorise le travail de la pensée là où les secrets, la honte et les mécanismes de défense font obstacle au savoir les concernant ; il soutient l’accueil protecteur et humanisant de l’enfant et facilite la transmission de son histoire de naissance.

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Savoir ou ne pas savoir ? Une question récurrente dans la clinique de l’adoption

Article de Chantal Prononce Poyol, Marion Milliex, Bernard Golse, Laurence Gendarmeet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, 11-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Filiation, Abandon, Adoption internationale, Secret, Origine, Histoire familiale, Apprentissage, Handicap, Psychothérapie, Parents

Savoir, c’est faire entrer des représentations dans le champ cognitif, c’est acquérir une certaine maîtrise d’un domaine, c’est comprendre, c’est disposer de repères… c’est rassurant. Savoir renvoie à la transmission, mais aussi à la mémoire. Il y a le su et l’insu, le dit et le non-dit, le public, l’intime et les secrets.
Dans le champ de l’adoption, la question de « savoir ou ne pas savoir » est récurrente. On la retrouve dans la dynamique de l’agrément qui confronte le savoir des professionnels à la plus ou moins grande ignorance initiale des postulants, avec tout un travail de transmission qui s’opère des uns aux autres. Lorsqu’il s’agit d’un abandon dès la naissance ou plus tard se pose le problème de ce qui sera laissé à la connaissance de ceux qui prendront le relais et, par leur intermédiaire, à l’enfant. Et cette histoire généralement traumatique, qu’en sait l’enfant ? Quelle inscription dans sa psyché, dans son corps même ? Et que veut-il en savoir lui-même, tiraillé entre l’envie de savoir et la tentation de ne rien savoir de cette histoire blessante ? L’éventuel désir de ne pas savoir emportera-t-il avec lui d’autres pans cognitifs, compromettant les apprentissages ? Savoir qui sont les parents ayant donné la vie peut devenir une interrogation taraudante, particulièrement à l’adolescence. Certains voudront aller au pays qui les a vus naître ou prendront connaissance d’un courrier laissé à leur intention par la mère biologique. Les moyens de communication actuels, les réseaux sociaux ont transformé cette question. Ce numéro d’Enfances et psy permettra d’aborder en profondeur ces différents aspects à partir d’interventions de praticiens

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Retour à la source corporelle : la rencontre avec un patient autiste

Article de Rémy Reyre

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 197-211.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Corps, Adolescent, Autisme, Toucher, Thérapie corporelle, Épidémie, Psychanalyse, Anxiété, Abandon

Comme Anzieu a pu le déclarer (1974, p. 195), notre société contemporaine chercherait à supplanter le corps. Elle ferait à ce titre de l’impensé sexuel une préoccupation désuète, pour finalement le remplacer par celui du corps. Toutefois, à force de vouloir se dégager de ce corps devenu embarrassant et encombrant, il referait retour par une demande impérieuse de concrétude. La crise sanitaire viendrait témoigner de cet état de fait, dans le nécessaire temps de l’impact traumatique.
L’auteur propose de revenir sur une présentation de la position qu’occupe le corps dans la théorie et la méthodologie psychanalytique. Il tentera également de clarifier son statut épistémologique. Enfin, il illustrera ses hypothèses par le récit d’une thérapie auprès d’un adolescent autiste, qui a pu s’engager dans un processus transférentiel par la médiation du toucher-thérapeutique.

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Les mineurs non accompagnés : des adolescents venus d'ailleurs, citoyens de demain

Article de Stéphanie Palazzi, Hocine Idir

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif

Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.

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Le travail au quotidien dans un EHPAD : comment apprivoiser nos peurs ?

Article de Françoise Peille

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 154-159.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Perte, Anxiété, Peur, Deuil, EHPAD, Fonction contenante, Créativité, Institution, Culpabilité, Abandon, Prise en charge

Si l’EHPAD est un lieu de vie pour personnes âgées dépendantes, c’est aussi un lieu de deuil, le deuil étant une façon de traiter la perte. La perte est pour les accueillis, les soignants et les accompagnants familiaux. Cela génère angoisse, peur et terreur, parfois. Les institutions sont des caisses de résonance de la peur et de l’angoisse de chacun. Cheminer au soleil couchant n’est pas chose facile mais grâce à la créativité de chacun, la traversée de la vie est possible.

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