PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Régis Guyon, Olivier Maulini, Michael Young, Anne Marie Chartieret al.
Paru dans la revue Diversité, n° 204, janvier-juin 2024, 427 p..
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Université, Politique de formation, Programme d'enseignement, Savoir, Compétence, Élève, Inégalité
Éditorial
Régis Guyon : Penser les savoirs pour panser l’école ?
Entretien avec Olivier Maulini : La formation des enseignants : en tension entre PISA et Shanghai
Entretien avec Michael Young : « Ma définition du curriculum a toujours été de commencer par poser la question suivante : qu’est-ce qui compte en tant que connaissance ? »
1. Le choix et la justification des savoirs
2. Les curricula en acte
3. Des savoirs et des éducations
Paru dans la revue Esprit, n° 499-500, juillet-août 2023, pp. 33-38.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Université, Enseignement supérieur, Réforme, Savoir
En France, l’université publique se distingue par la précarité de sa condition, son manque de moyens et son absence de reconnaissance politique. Contre sa soumission à la rationalité marchande, ce dossier, coordonné par Matthieu Febvre-Issaly, imagine une université placée au centre de la production et de la transmission des savoirs, nécessaires à la culture démocratique.
Paru dans la revue Esprit, n° 499-500, juillet-août 2023, pp. 41-52.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Université, Réforme, Fusion, Politique de formation, Gestion financière, Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, Autonomie, Crise, Recrutement
La frénésie de réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche en ce début de XXIe siècle exacerbe les compétitions entre établissements et individus. Pourtant, les défis de l’université sont la baisse du taux d’encadrement pédagogique et le devenir des étudiants au sortir de la licence, qui ébranlent la méritocratie.
Trois spécialistes de l’enseignement supérieur et de la recherche posent la question du modèle pour dépasser la – nécessaire – critique et penser une institution complexe, fragmentée, bouleversée : quelle université publique est-elle en train de se mettre en place ?
Dans cette enquête, enseignants-chercheurs et étudiants s’interrogent sur l’état de l’université française aujourd’hui, la précarité de certains de ses usagers, sa gouvernance, ses fonctions et ce qu’elle pourrait devenir.
Article de Patrick Weil, Anne Lorraine Bujon, Matthieu Febvre Issaly, Thomas Legoff
Paru dans la revue Esprit, n° 499-500, juillet-août 2023, pp. 95-103.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Université, Valorisation de la recherche, Conditions de travail, Reconnaissance, Chercheur, Intelligence artificielle
La France souffre de la méfiance du politique à l’égard de l’université. Pourtant, les universitaires pourraient mettre leur éthique de chercheur au service de l’action publique, à condition qu’ils soient libérés de leurs charges administratives.
Entretien avec Agnès van Zanten : « Il faut éviter de confondre des actions destinées à renouveler le profil des élites et celles visant à réduire les inégalités d’éducation »
Entretien avec Emmanuelle Picard et Julien Barrier : « Le système universitaire français bénéficie d’une autonomie très encadrée »
1. L'enseignement supérieur à l'heure de la grande compétition
2. L'accès à l'enseignement supérieur
3. La carte etles formations
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 238, juin 2021, pp. 82-105.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Université, Enseignant, Culture, Mode de vie
Cet article s’intéresse, à partir d’une double enquête quantitative et qualitative, aux styles de vie des universitaires et aux luttes culturelles internes à l’université. L’université a connu, ces dernières décennies, des transformations morphologiques importantes : l’augmentation du nombre d’étudiant·e·s comme d’enseignant·e·s-chercheur·e·s est allée de pair avec une modification des équilibres disciplinaires, les disciplines les plus classiques, lieux de la culture la plus patrimoniale, connaissent un déclin au profit de disciplines plus récentes, davantage ajustées aux exigences de « professionnalisation », au monde économique. Ce qui nous conduit à interroger l’homogénéité du groupe des universitaires sous l’angle de leurs origines sociales comme de leur rapport à la culture, et permet par là même d’éclairer quelques-unes des tensions qui traversent aujourd’hui l’institution, quant au type de culture qu’elle doit légitimer et transmettre. L’aristocratisme ascétique et la consommation d’œuvres culturelles classiques et patrimoniales continuent d’apparaître dominants dans l’espace universitaire. Mais de nouveaux styles de vie, davantage proches d’une forme d’hédonisme, faits d’un rapport plus distant aux humanités classiques et portés par des disciplines nouvelles viennent concurrencer les disciplines classiques et leur culture, œuvrant alors à la redéfinition du périmètre de la culture légitime.
Cet article explore la manière dont l’approche esthétique contribue à enrichir la formulation de la stratégie en sortant des sentiers battus, répondant aux récents appels à l’introduction de davantage de « sensibilité » dans le champ du management stratégique pour contrer la domination de la rationalité et du positivisme. Face à l’omniprésence de l’incertitude dans les organisations, celles-ci sont en quête de démarches innovantes pour penser le changement. A ce titre, les méthodes inspirées de l’art semblent particulièrement pertinentes. C’est pourquoi, une recherche-intervention par intervention artistique menée par l’un des auteurs auprès d’une université française pluridisciplinaire sert de terrain d’investigation pour questionner les apports potentiels d’une approche esthétique au service de la formulation de la stratégie d’une catégorie spécifique d’organisations, en l’occurrence les universités. Depuis plusieurs décennies, les recherches soulignent le caractère atypique des universités s’agissant de leur rapport à la stratégie, alors que ces institutions sont désormais confrontées à des injonctions paradoxales leur imposant de se réinventer pour relever les défis de la compétition mondiale. Notre étude met en évidence l’apport de l’approche esthétique tant au niveau des caractéristiques du processus de décision stratégique qu’au niveau des résultats de ce processus. La formulation de la stratégie semble être facilitée par l’intégration de processus cognitifs, émotionnels et corporels qui stimulent la créativité et conduisent à une compréhension intuitive et imaginative du sens de la stratégie et de sa complexité. Cette compréhension apporte satisfaction et motivation, mais aussi des changements de comportements et de valeurs aux niveaux individuel et organisationnel grâce au pouvoir évocateur de la métaphore et à l’énergie stimulante du dessin et de la peinture.
Cet article s’inscrit dans une tradition d’evidence-based management selon laquelle les actions et décisions se doivent d’être informées et enrichies par les résultats de la recherche académique. Ainsi, face à l’augmentation tendancielle du nombre d’étudiants étrangers sur les campus français (pour des raisons présentées en première partie), il nous semble essentiel de regarder comment la littérature questionne la gestion de la diversité culturelle dans les salles de classe comme sur les campus en matière d’intégration et d’inclusion face à la diversité culturelle apportée par les étudiants étrangers. Face aux nouveaux défis engendrés par ces évolutions, nous présentons dans une seconde partie des pistes de réflexions et de solutions esquissées dans les travaux de recherche pour répondre aux constats et problématiques identifiés précédemment. Ces recherches d’amélioration des conditions d’accueil et d’intégration des étudiants étrangers pourraient permettre à nos campus de s’engager sur la voie du cosmopolitanisme. Ils deviendraient ainsi des lieux de rencontres et de négociations continues par lesquelles une culture et une communauté émergeraient en permanence dans le respect des altérités, et permettraient d’éviter en partie les problématiques d’exclusion et de discrimination.