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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Vie, déclin et rebonds du travail social. Suggestions d'analyses

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 285, juin 2022, pp. 26-33.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Définition, Approche historique, Politique, Politique sociale, Légitimité

Le fier travail social des années 1970 a subi de plein fouet les conséquences de la montée en puissance de nouvelles régulations politico-administratives (fortes et excessives en quantité, faibles et brouillonnes en qualité), entraînant une gestion entrepreneuriale de sa « gouvernance » et une perte de légitimité des professionnels. Pour éclairer ces nouveaux enjeux, l’article interroge la généalogie du travail social et explore l’histoire des cinq dernières décennies.

La lente déportation du système de formation au travail social

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 7-15.

Mots clés : Travail social : Formation, Travailleur social, Formation professionnelle, Compétition, Service public, Professionnalisation, Libéralisme, Travail social, Représentation sociale, Approche historique

Rassemblant diverses observations et travaux récents, l’auteur aborde la forte érosion qui affecte aujourd’hui le système de formation historique aux métiers du travail social. Il analyse d’abord la
dualisation et la hiérarchisation en cours entre cadres et exécutants, puis s’interroge sur l’évolution des représentations de ce travail professionnel de terrain auprès des personnes en difficulté et expose les bases d’une approche plus substantielle que fonctionnelle. S’agissant de la formation proprement dite, il montre les conséquences pratiques et éthiques de la tyrannie de l’employabilité et de l’ouverture délibérée au marché et à la concurrence, faisant disparaitre l’esprit de service public. Le chercheur déplore enfin la confusion entre recherche scientifique, études commanditées et simple réflexivité, avant de présenter, en conclusion, les conditions d’une libération de l’intelligence du travail social.

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Reflexions sur la place et les voisinages de Fernand Deligny dans le travail social

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 13, décembre 2020, pp. 25-46.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Imaginaire, Pratique professionnelle, Travail éducatif, Approche historique, Politique, Valeur, Deligny (Fernand)

Le parcours et les écrits de Fernand Deligny sont désormais assez bien connus et on note depuis quelques temps un fort regain d’intérêt et de curiosité pour son œuvre, dans ses différentes facettes. Dans le domaine du travail social, on peut également observer qu’il continue de hanter l’imaginaire professionnel des intervenants les plus orientés vers les questions éducatives. Comment comprendre l’effet Deligny, comment expliquer sa persistance ? Pour essayer de répondre à ces questions, la contribution explore trois hypothèses : Deligny symboliserait une pratique éducative libre et dissidente, appuyée sur une certaine représentation de l’enfant ; Deligny réinscrirait, mieux que d’autres, le travail éducatif dans l’histoire tout à la fois socio-politique et intellectuelle ; enfin, en une période d’éclatement du social, Deligny incarnerait une articulation vivante entre le « social en actes » et le « social réalisé ».

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L'énigme du travail social

Article de Perrine Cheval, Bernard Guzniczak, Michel Chauvière

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 78, janvier 2020, pp. 6-16.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Évolution, Concept, PJJ, Profession, Protection de l'enfance, Loi, Professionnalisation, Service public, Éthique

Michel Chauvière est sociologue et politiste, directeur de recherche émérite du cnrs. Au cours de sa carrière, il a notamment collaboré au sein du Groupe d’analyse des politiques publiques (gappens-Cachan), a occupé les fonctions de directeur du Centre de recherches interdisciplinaires de Vaucresson (criv), connu un long compagnonnage de pensée aux côtés de Robert Castel. Chercheur au Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (cersa), il a, de ses propres mots, « beaucoup bougé », mais « gardé un intérêt particulier et durable, solide, pour l’énigme du travail social ». Quelle autre personne incontournable que lui pour parler de ses évolutions et de ses métiers ?

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30 ans d’indépendance

Article de Jacques Trémintin, Michel Chauvière, Philippe Gabéran, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1237, 16 au 29 octobre 2018, pp. 7-71.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Presse, Évaluation, Pratique éducative, Formation professionnelle, Évolution, Valeur, Réforme, Organisme de formation, Savoir, Expertise, Radicalisation, Prévention spécialisée, Mineur non accompagné, Approche historique, Équipe pluridisciplinaire, Éducateur spécialisé, Assistant de service social

Trente ans déjà !
Merci à tous de nous accompagner depuis trois décennies. Pour cet anniversaire, nous vous offrons un numéro très spécial.
Vous y retrouverez une multitude d’extraits picorés dans nos archives ; une correspondance estivale entre Philippe Gaberan et Michel Chauvière, ponctuée des écrits d’autres de nos amis qui ont bien voulu nous prêter leur plume (parmi lesquels le collectif Avenir Éducs, Dominique Depenne, Bruno Le Capitaine, Marie Mormesse, Stéphane Rullac) ; quelques textes qui nous semblent fondateurs, et d’autres écrits qui touchent davantage à l’actualité.
Le tout illustré par notre historique Jiho, avec le concours d’amis dessinateurs du Canard enchaîné.
Un numéro qui vous plaira, nous l’espérons, et vous donnera encore envie de nous lire, de vous abonner. Un grand merci pour votre fidélité !

Extraits d’archives
L’humeur anniversaire de Jacques Trémintin
Souvenirs d’un train pris en marche
Correspondance estivale
entre Michel Chauvière et Philippe Gaberan
Évaluer : pourquoi et pour quoi faire ?
Déligitimés, plutôt que stigmatisés
La critique est aisée quand l’essentiel reste invisible
Un autre regard par Étienne Liebig
L’aile de la libellule
De la coopération à la suspicion
Un défi à relever, avec fierté
Un autre regard par Marie Mormesse
Faire valoir… notre valeur
Apprivoiser la modernité
Un arbitrage entre les possibles et l’impossible
Un autre jardin à cultiver
Un autre regard par le Collectif Avenir Éducs
Et si nous prenions le temps…
Travail intérieur brut
Surtout, ne rien céder à l’imposture
Un autre regard par Dominique Depenne
Séquestration avant confiscation
Formation : essuyer les bancs… et les plâtres
Par manque d’ambition et de réflexion
Impasses, faux-nez et opportunisme
Un autre regard par Bruno Le Capitaine
Viser l’employabilité, c’est former l’avenir
De savoirs théoriques et d’habiletés techniques
D’experts, d’académie et d’influence
Un autre regard par Stéphane Rullac
Un travail de génie
2018, c’est aussi
Par opportunisme et détournement d’amour
Dérive et affiliation
Mobilise moi…
Un vilain caillou dans la chaussure
Retour aux sources
Octobre 1988 : fin de liaison, début d’un lien par André Jonis
Tranche de vie
Logique par Jean Cartry
Passage d’une équipe à l’autre par Michel Lemay
Les premières écoles d’AS et d’éducs par Mireille Roques
La plume anniversaire de Célia Carpaye
S’éduquer ensemble
Ma définition de l’éducateur par Michel Lemay

La lente déprofessionnalisation des métiers du social

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 12-17.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Professionnalisation, Management, Qualification professionnelle, Hiérarchie

Quand le principe de professionnalité recule, la professionnalisation se différencie entre celles des cadres pour des fonctions de gestion, de direction, de formation, des métiers historiques pour des actions plus ou moins cliniques et de gestion, et des bas niveaux de qualification pour l’exécution. Cette division du travail rompt avec la période antérieure dont les métiers de niveau III étaient la poutre maîtresse. Situés à bac + 2, capables d’action de terrain et de responsabilités institutionnelles, ils bénéficiaient d’une relative autonomie de jugement et de décision qui disparaît.

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De la participation à l'implication des personnes accompagnées

Article de Michel Chauvière, Guillaume Gourgues, Shanna Laborde, et al.et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 84, décembre 2016, 129 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Travail social, Accompagnement, Démocratie participative, ISIC, Compétence sociale, ARS, Établissement social et médicosocial, Conseil de la vie sociale, Droits des usagers, Recherche, Citoyenneté, Quartier, Émancipation, Santé, Territoire, Empowerment

Après la loi du 2 janvier 2002 qui fait de la participation des usagers un principe central, la démarche et les travaux des États Généraux du Travail Social, l'objectif est de valoriser les droits des usagers et de promouvoir le plein exercice de leur citoyenneté. Ce numéro propose une sélection d'articles issus des interventions de trois journées d'animation menées par le Prefas de l'Irts de Franche-Comté...

Formation des travailleurs sociaux : état critique

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 38-40.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Évolution, Profession

En France, la question de la formation des professionnels du social est récemment devenue un problème public après avoir été sciemment négligée par les tutelles politico-administratives pendant plusieurs décennies. Pour autant, lesdits États généraux du travail social et les différents rapports, parfois non diffusés (commission paritaire consultative - CPC, Groupe Lafayette, député Bourguignon, etc.) qui ont conduit au plan d’action gouvernemental d’octobre 2015 posent bien mal le problème et les solutions préconisées restent très discutables.
Dans tous ces travaux préparatoires, l’entrée choisie est double : d’une part, par les équipements (établissements, services, dispositifs…) et leur soi-disant nécessaire adaptation économique (à grand renfort de management et de bonne gestion) tant aux contextes de tassement des ressources financières qu’aux besoins évolutifs des dits usagers, d’autre part, par les opérateurs/employeurs (collectivités locales, ex-associations gestionnaires, dominants à la CPC, mais aussi entreprises sociales lucratives) et par la soi-disant adaptation indispensable des salariés à l’état de l’emploi.
Cette lecture utilitariste de la formation, dite aussi réingénierie, a un effet structurel presque ordinaire : le renforcement de la division interne du travail social entre cadres et exécutants et un double effet conjoncturel délétère : la liquidation des métiers historiques du travail social et la réduction en valeur relative de l’importante masse salariale indispensable à des activités où des humains rencontrent d’autres humains.

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