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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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« Malgré les avancées récentes, la protection des enfants est aujourd'hui menacée et le risque de rupture bien réel sur de nombreux territoires »

Article de Anne Devreese

Paru dans la revue Le Bulletin de la protection de l'enfance, n° 144-147, printemps 2024, pp. 5-9.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Organisation, Rôle, Politique sociale, Protection de l'enfance, Réseau, Évolution, Financement, ASE, Décentralisation, Mineur non accompagné, Signalement d'enfant, CNPE (Conseil National de la Protection de l'Enfance)

Le secteur de la protection de l'enfance connaît une crise sans précédent. De plus en plus de mineurs et de jeunes majeurs à accompagner, des traumatismes lourds qui n'épargnent pas les tout-petits, un personnel en sous-effectif, etc. le tout dans un contexte de baisse des ressources. « Il y a urgence à agir pour ne pas casser les grands progrès réalisés ces dernières années», alerte Anne Devreese, présidente du Conseil National de la Protection de l'Enfance, nommée ce 15 mars 2024, sous-directrice de la prévention et de la protection de l'enfance de Paris.

Surveiller et punir les pauvres

Article de Laurent Jeanneau, Sandrine Foulon, Céline Mouzon, et al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 444, mars 2024, pp. pp. 30-42.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Chômeur, RSA, Étranger, Accès aux soins, Coût, Revenu minimum, Financement, Précarité, Contrôle, Sanction, Inflation

Sale temps pour les pauvres. Victimes collatérales de la mobilisation générale pour le plein-emploi, ils sont dans le collimateur du gouvernement. Et tous ceux qui sortent du rang sont sévèrement réprimandés. Leur faute ? Ne pas accepter le premier emploi mal payé et éreintant qui se présente, ne pas réussir à faire garder des enfants ou ne pas avoir assez d'argent pour faire le plein. Sans oublier ceux dont la santé est défaillante, ou encore ceux qui ont été désocialisés et marqués à vif par une trop longue période de chômage. Leur sanction ? Devenir encore plus pauvre. Pour les obliger à reprendre un boulot, on n'a rien trouvé de mieux à faire que d'accentuer leurs difficultés, en réduisant leurs allocations, voire en les supprimant.. La liste des vexations et autres stigmatisations qu'ils doivent subir est longue. Il pourrait en être autrement : supprimer la pauvreté n'a rien d'utopique. Mas le gouvernement ne l'entend pas de cette oreille, car pour lui, hors du travail, point de salut !

Penser l'organisation des MAM

Article de Frédéric Conseil

Paru dans la revue L'Assmat, n° 205, février-mars 2024, pp. 19-29.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, MAM, Assistant maternel, Organisation, Planification, Financement, Politique, Conflit, Échange, Projet, Projet éducatif, Délégation, Employeur, Autogestion, Relation entre pairs

Économique pour les collectivités, les maisons d’assistantes maternelles (MAM) répondent aux aspirations d’une partie des assistantes maternelles désireuses de rompre leur isolement professionnel tout en apportant une souplesse de fonctionnement plébiscitée par les parents. Jusqu’alors porté surtout par la volonté des professionnelles, leur développement bénéficie désormais davantage de soutien et d’accompagnement, principalement lors de leur création. Mais, en l’absence de hiérarchie, leur bon fonctionnement reste fortement dépendant de la capacité des assistantes maternelles à s’autogérer et à s’organiser. Mûrir le projet, formaliser l’organisation interne, favoriser la communication entre professionnelles, voire se faire accompagner constituent des impératifs pour surmonter la masse importante de travail occasionnée par la gestion d’une telle structure.

Ecole privée : à quand la fin des privilèges ?

Article de Xavier Molénat

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 443, février 2024, pp. 8-10.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Enseignement privé, Mixité sociale, Financement, Classe sociale

Les propos de la ministre de l’Éducation ont relancé le débat sur le séparatisme scolaire et le laxisme de l’État envers le privé, financé aux trois quarts par de l'argent public.

Collectivités territoriales et financement

Article de Lisianne Fricoté

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH - cahier 2 – les numéros juridiques, n° 3312, décembre 2023 - janvier 2024, 57 p..

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Collectivité territoriale, Financement, Décentralisation, Compétence administrative, CNSA, Prestation sociale, ARS, Département, Commune

Crèches : maltraitance à tous les étages

Article de Chloé Rabs

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 442, janvier 2024, pp. 38-41.

Mots clés : Crèche, Maltraitance, Professionnel de l'enfance, Conditions de travail, Crèche d'entreprise, Financement, Niveau de qualification, Gestion, Commune, Service public, Élu local

Pas assez de places, des conditions de travail délétères, trop peu de personnel : assis sur un modèle bancal qui a favorisé l'arrivée d'acteurs privés gourmands, le système français des crèches part à vau-l'eau

Pourquoi le nombre de smicards a-t-il explosé ?

Article de Vincent Grimault

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 442, janvier 2024, p. 13.

Mots clés : Travail-Emploi, SMIC, Revenu minimum, Inflation, Secteur tertiaire, Financement

Jamais, depuis trente ans, le nombre de personnes au Smic n'avait été aussi élevé en France. 3,1 millions de salariés, soit 17,3 % des effectifs du secteur privé non agricole, ont en effet été concernés par la revalorisation du Smic le 1er janvier 2023. Ils n'étaient que 14,5 % en 2022, et seulement 12 % en 2021

Ségur pour tous !

Article de Antoine Sajous

Paru dans la revue Lien social, n° 1350, 28 novembre au 11 décembre 2023, pp. 28-29.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Salarié, Revenu, Financement, Mouvement social

La marchandisation, un processus aux multiples facettes. Enseignements à partir du secteur de l’aide à domicile en France

Article de Amélie Artis, Florence Gallois

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 47-69.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Secteur privé, Économie, Politique sociale, Politique de l'emploi, Financement, APA, Concurrence, Privatisation, Rémunération, Monnaie

L’usage de la notion de marchandisation est souvent flou et multiforme. Cet article cherche à mieux spécifier la marchandisation en construisant et opérationnalisant une grille d’analyse prolongeant les travaux de K. Polanyi et d’A. Ebner. Il s’appuie sur l’analyse de l’aide à domicile en France, un secteur initialement constitué d’associations et organisations publiques. Cela permet de démontrer que la marchandisation est un processus progressif qui prend plusieurs dimensions cumulatives qui sont la commodification, c’est-à-dire la transformation en marchandise associée à l’introduction d’échanges monétaires, la privatisation, avec l’entrée d’agents privés ayant un objectif d’accumulation, et la marchéisation associée à l’introduction de règles de marchés.

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Résistance à la marchandisation et contestation : les relations partenariales en tension entre État et organismes communautaires autonomes au Québec

Article de Marie Lefebvre

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 301-322.

Mots clés : Travail-Emploi, Service social, Santé, Association, Financement, Coopération, État, Service public, Care, Québec

Cet article porte sur les organismes communautaires autonomes en santé et en services sociaux (OCASSS) au Québec. Ces associations sont issues d’un vaste mouvement fondé sur l’autogestion et le community organizing, qui se revendique à distance de la puissance publique et du marché. Intégrés dans le système de santé et de services sociaux à titre de « partenaires autonomes et complémentaires » et financés par des subventions de fonctionnement, les OCASSS ont réussi à institutionnaliser des formes de résistance à la marchandisation, constituée en repoussoir. Cet article s’intéresse à leur place paradoxale dans le système de santé et de services sociaux québécois. Il pose la question des effets de l’institutionnalisation d’un secteur sur les logiques de contre-pouvoir dont il se réclame, à partir du cas d’une maison de jeunes. L’article montre que la marchandisation du système de santé public entraîne malgré tout une substitution des OCASSS au secteur public et, par là même, un glissement vers une logique de prestation de services au détriment des activités de contestation des organismes, pourtant reconnues et financées par l’État.

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