Depuis 2020, des enfants en situation de handicap sont régulièrement accueillis dans cinq structures de loisirs du territoire d'Annecy. Retour sur cette expérience nommée "Cap loisirs accompagnement inclusif", qui réunit des professionnels du secteur médico-social et des équipes d'animation.

Le dispositif des Enfants conférenciers invite les élèves du Grand Paris, de la maternelle à l'université, à faire découvrir des oeuvres d'art à d'autres jeunes qui deviendront eux aussi par la suite des médiateurs. Quelque 4000 élèves y participent et parmi eux une exception : plus de 160 enfants des accueils de loisirs d'Issy-les-Moulineaux.

L'association Ludiloisirs de Talence (Gironde) anime à la fois un accueil de loisirs sans hébergement et une ludothèque. Tous deux se partagent les mêmes locaux et une seule équipe gère ces deux pôles de loisirs. Zoom sur la propositon singulière qui s'inscrit parfaitement dans son territoire.

Xavier Léger coordonne le pôle d'appui et de ressources OnDitCap, co-porté par la Caf des Ardennes et la fédération départementale Familles rurales. Il est aussi à l'origine de la création d'un lieu d'accueil, de répit et de loisirs pour les enfants en situation de handicap situé à Charleville-Mézières. Cette initiative montre très clairement le travail qu'il reste à accomplir pour que chacun trouve une place légitime en accueil de loisirs.

Les projets éducatifs et pédagogiques des accueils collectifs de mineurs peuvent être remplis de belles formules telles que l'enfant acteur : sur le papier, l'enfant occupe une place centrale au coeur du système de l'accueil de loisirs ou de la colo, mais, bien souvent, sur le terrain, malgré de nombreuses initiatives et expériences de pratiques remarquables dans ce domaine, les bonnes intentions ne correspondent pas toujours à la réalité des fonctionnements et laissent animatrices et animateurs dépourvus de moyens d'action. Ce dossier, en abordant le sujet de façon concrète, s'adresse à ceux et celles qui s'interrogent et voudraient tester d'autres manières d'accueillir l'enfant.

C'est un art de la rue, un art du conte venant de l'autre côté du monde... Le kamishibai est une autre façon de raconter des histoires. Le lecteur fait glisser des planches illustrées dans un petit théâtre en bois, et dit le texte tout en le mimant de manière théâtralisée ! La technique est originale et vivifiante. Le kamishibai, c'est aussi un outil pédagogique pour travailler l'alphabétisation, la lecture d'images, la lecture à haute voix mais également la création et l'écriture d'histoires. Il a donc toutes les qualités pour trouver une petite place dans les accueils de loisirs qui proposent régulièrement des temps de lecture. Comme auprès des équipes qui envisagent la mise en place de projets autour de l'écrit et des contes.

Il n'y aurait pas une mais des intelligences, huit types et demi d'intelligence pour être précis, correspondant chacune à un talent, une aptitude spécifique... Ainsi, tous les hommes seraient intelligents mais pas nécessairement de la même façon. Voici ce qu'affirme depuis 1983 le professeur de psychologie américain Howard Gardner. Sa théorie des intelligences multiples a eu un retentissement mondial, dénonçant la toute-puissance du quotient intellectuel. De nombreux acteurs éducatifs s'appuient aujourd'hui dessus pour redonner confiance aux jeunes comme aux adultes et leur montrer que nous pouvons tous être acteurs de nos apprentissages. Respect de l'autre, bienveillance, curiosité... sont les maîtres-mots de ce dossier.

Il est plutôt rare qu'un accueil de loisirs ne propose pas au moins une fois en période de vacances un quiz, un blind test... pour animer une après-midi, notamment avec des préadolescents et des adolescents. Ces jeux communautaires sont en effet une alternative rassembleuse aux habituelles activités collectives. Ils recèlent par ailleurs des bénéfices pédagogiques... pour peu qu'on s'éloigne des modèles iconiques qui les ont inspirés. Citons entre autres "Questions pour un champion" et "Fa Si La Chanter". Varier et créer ces jeux communautaires, c'est tout l'objet de ce dossier. Nous y abordons les quiz, les blind tests mais aussi les défis émojis qui se sont popularisés sur les réseaux sociaux ces derniers mois.

Un animateur, est-ce plutôt un homme ou une femme ? Combien y a-t-il de professionnels et de volontaires sur le territoire ? Un emploi dans l'animation est-il plus à temps plein ou à temps partiel ? Quelles structures emploient des animateurs ? Quels sont leurs champs d'intervention ? Etc.

Nous avons tous un avis sur ce qu'est un animateur, un avis qui se vérifie généralement sur le terrain dans les structures que nous côtoyons. Toutefois, on en conviendra, la méthode n'est pas rigoureuse. La rédaction du Journal de l'Animation est donc partie en quête de données statistiques montrant ce qu'est l'animateur aujourd'hui. Comme vous le verrez, il existe bien des chiffres mais il faut les étudier avec prudence car ils sont rares, parcellaires et jamais globaux.

Faciliter au quotidien la liberté d'expression et d'agir des jeunes, leur donner des outils pour qu'ils décident eux-mêmes de leurs activités et de leurs projets, pour qu'ils puissent se construire à leur rythme et librement au sein de l'accueil de loisirs... Voici quelques-uns des objectifs que visent les équipes ayant opté pour les pédagogies de la décision et de la liberté. Il y a là de quoi séduire tous les animateurs adhérant aux valeurs de l'éducation populaire ! Mais comment vous emparer de ces pédagogies alternatives au quotidien et les faire devenir réalité dans votre structure ? C'est à cette question que nous essayons de répondre dans ce dossier, en donnant largement la parole à plusieurs acteurs éducatifs engagés.