PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Régis Guyon, Ariane Mnouchkine, Elisabeth Bautier, Thierry Paquotet al.
Paru dans la revue Diversité, n° 203, septembre-décembre 2023, 264 p..
Mots clés : Ecole-Enseignement, Réussite scolaire, Intégration scolaire, Immigration, Recherche
Éditorial
Régis Guyon
- Nouvelles pages pour Diversité
Entretiens d'ouverture
Entretien avec : Ariane Mnouchkine
« Quand on transmet la langue, on transmet l’humanité »
Entretien avec : Élisabeth Bautier, Thierry Paquot et Smaïn Laacher
« L’histoire de la revue est en phase avec celle de la société »
1. Retours sur
2. Lectures par
3. Portraits
Article de Julie Couronne, François Sarfati, Nicolas Duvoux, Nadège Vezinatet al.
Paru dans la revue Agora, n° 91, 2022 [2], pp. 53-132.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Accompagnement de la personne et identité, Scolarité, Genre, Norme sociale, Discrimination sexuelle, Intégration scolaire, Vulnérabilité, France, Maroc
Paru dans la revue Agora, n° 91, 2022 [2], pp. 21-33.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Accompagnement de la personne et identité, Scolarité, Genre, Norme sociale, Discrimination sexuelle, Intégration scolaire, Vulnérabilité
À partir de données d’enquête collectées auprès de 2 001 jeunes LGBTQI, cet article brosse un portrait de leurs expériences scolaires, évoquant leur victimation, leur représentation dans les contenus d’apprentissage et leur capacité à exercer leur citoyenneté. Deux constats ressortent de ces analyses. D’abord, les jeunes trans, non binaires et intersexes sont significativement vulnérabilisé·e·s par et dans dans la sphère scolaire. Ensuite, l’Éducation nationale contribue à alimenter ces vulnérabilités en limitant l’appréhension des violences aux épisodes de "haine anti-LGBT" et en misant sur l’égalité filles-garçons, une approche différentialiste qui reconduit une bicatégorisation des sexes et une présomption d’hétérosexualité.
L’Université du Québec à Rimouski est située au sein d’une région éloignée des grands centres urbains. Lors du recensement de 2012, seul 1 % de la population de cette région n’était pas née au Canada. Les chercheures participant à la rédaction de cet article ont agi, avec d’autres, afin de favoriser l’accueil et l’inclusion des nouveaux arrivants. À l’aide d’une autopraxéographie, nous présentons trois expériences engageant ces chercheures au sein de la communauté. Elles concernent l’implication en direction des étudiants internationaux, celle au sein d’une association ayant pour mandat l’accueil et l’inclusion des personnes immigrantes et réfugiées et d’une demande d’une grosse entreprise. Ainsi, l’analyse de ces expériences a montré l’importance de la volonté de personnes de s’impliquer auprès de personnes vulnérables.
L’étude des pratiques dites inclusives s’est progressivement constituée en un champ d’étude, amenant à privilégier une approche de la recherche où l’enjeu est autant de permettre l’élaboration de connaissances, pour une compréhension des phénomènes d’enseignement et d’apprentissage, que de développer une culture de l’attention à autrui et de l’observation, dans une pratique du travail en groupe, comme soubassement à toute modification des pratiques, pour le chercheur et pour l’enseignant.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 85, avril 2019, pp. 13-260.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Intégration scolaire, Accompagnement, Enseignement, Apprentissage, Directeur d'établissement, Altérité, Insertion sociale, Partenariat, Technologie numérique, LEP, Élève, Personne handicapée, Qualité de la vie, Compétence professionnelle, Stagiaire, Éducation nouvelle, Participation, Inclusion
L’éducation inclusive suppose des gouvernements qu’ils assument la responsabilité et l’éducation de tous les enfants sans exception, quels que soient leurs besoins. Les conceptions de l’inclusion sont en général ancrées dans une approche fondée sur les droits de l’homme qui vise à autonomiser les apprenants, prôner la diversité et lutter contre toutes les discriminations.
Dans cette perspective (à l’échelle d’un établissement scolaire, au niveau des discours et des pratiques), la démarche inclusive s’intéresse à tous les acteurs de l’École (enfants, parents, éducateurs, environnement communautaire) et au soutien dont tous ont besoin pour être en situation d’apprendre et de participer pleinement à la vie sociale (Rousseau, 2015, Prud’homme, Vienneau, Ramel & Rousseau, 2011).
Cette recherche est centrée sur la mise en pratique de l’école inclusive en France. L’accueil des élèves porteurs de handicap en milieu ordinaire induit, selon les situations, un partenariat entre l’Éducation nationale et le secteur médico-social. Elle tente d’analyser ces pratiques partenariales qui influencent les conditions d’application de l’inclusion scolaire. Elle interroge la préparation aux pratiques coopératives dans les systèmes de formation des acteurs impliqués.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 37-47.
Mots clés : Ecole-Enseignement, ITEP, SEGPA, Fin de la prise en charge, Intégration scolaire, Scolarité, Insertion professionnelle, Trouble du comportement, Inclusion
Cet article présente des modalités d’inclusion vers le milieu ordinaire de jeunes sortant d’un accompagnement en Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (ITEP ou DITEP). Dans un contexte qui tend à favoriser les passerelles entre l’institution spécialisée et les structures de l’Éducation nationale, nous rendons compte, en premier lieu, à travers des résultats issus d’une enquête quantitative et qualitative, de trajectoires scolaires entre les dispositifs spécialisés et le milieu ordinaire. Aux termes de nos analyses, nous proposons, en second lieu, une discussion autour du recours à l’enseignement adapté pour permettre une inclusion scolaire à la sortie du (D)ITEP et autour de la rupture « de fait » avec les dispositifs de compensation du handicap dédiés aux adultes à la sortie de la filière infanto-juvénile.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 59-65.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Acquisition des connaissances, Dysphasie, École, Éducation spécialisée, Projet éducatif, Équipe pluridisciplinaire, Intégration scolaire, Accompagnement
Les troubles sévères des apprentissages et troubles dysphasiques sont désormais diagnostiqués chez de nombreux enfants. Les professionnels du secteur médicosocial ont à élaborer des projets d’accueil en intégration scolaire. Or, c’est par l’école que s’est révélé le handicap. Les éducateurs spécialisés vont devoir œuvrer autour d’un paradoxe : conduire un projet dans le milieu révélateur du trouble.
C’est en s’appuyant sur les ressources et savoir-faire de leur métier qu’ils pourront construire un projet répondant au besoin de développemental global de ces enfants.